Relativisme

est « subjective », ce qui signifierait que « ce qui est vrai pour moi est vrai ». On appelle « relativisme » la doctrine selon laquelle toutes les opinions se valent, c’est-à-dire sont également vraies, ou également fausses, selon le point de vue. Par exemple l’opinion d’un nazi est « vraie » pour un nazi mais fausse pour un démocrate. La philosophie depuis son origine, ne cesse de combattre le relativisme. Même si la vérité est difficile à définir et à élaborer, mais il ne faut jamais abandonner l’exigence

tradition et à la modernité qui peuvent être contradictoires4. Tradition et modernité désignent ici des mouvements historiques ; ce qui impose également de faire preuve d'un relativisme historique quand on souhaite traiter des problématiques liées à la drogue. Ce relativisme historique est aussi important que le relativisme culturel évoqué plus haut4. Représentations collectives Dans les années 1960 et notamment dans les sociétés occidentales, le terme drogue prend progressivement un sens péjoratif

sont faites pour répartir entre tous la justiceLes lois positives = Jus = ce qui est droit. | Elle s’oppose à la vanité individuelle et aux chauvinismes (y compris sectoriels..).=) Publication autour des lois naturelles. | | B. Contre le relativisme cognitif : la Vérité. Science | Justice | La démarche scientifique est alimentée par la recherche de la vérité même si tout scientifique sait que celle-ci n’est « jamais » définitivement atteinte. | Elle aussi cherche la vérité mais n’est

propres opinions (par exemple en politique). Il n'existerait donc pas une vérité absolue et universelle, mais seulement un nombre indéfini des sensibilités et des opinions particulières. Ensuite, les sophistes notamment Gorgias utilise le concept du relativisme c’est-à-dire qu’il est impossible d’atteindre une vérité absolue. Il n’y a de vérité que relative à des conditions particulières. On peut donc dire que toutes les opinions se valent. III) Objection Certaines opinions n’ont pas la même valeur

appartient aux philosophes car elle entend faire de la raison le fondement de toutes connaissances mais aussi la base d'un déisme et d'une morale universelle, capable de se débarrasser des dogmes irrationnels et autoritaires et de mettre fin au relativisme historique et culturel des différentes religions révélées. Même si un homme se dit non religieux, il garde des pratiques qui à première vue paraissent banales et communes mais qui en fin de compte sont liées avec la religion, nous pouvons donc

progressive ment, au fil des générations, du Livre de la Création, est en définitive assez suspecte. Elle implique une conception calviniste de la raison, d'une raison radicalement blessée, qui risque fort de conduire ceux qu'elle inspire à un relativisme historique de la connaissance, absolument étranger à la méthode cartésienne. L'éclectisme qui s'exprime dans la devise : « Amicus Plato, Aristoteles, Cartesius, . . . magis arnica veritas », traduit chez les premiers disciples de Descartes une

Relativisme et vérité Est-ce que toutes les opinions sont égales? Il y a l’opinion rationnellement justifiée et l’autre sans contradiction apparente. Est-ce qu’il en a une de véridicité? L’opinion de chacun se reporte sur sa croyance et ses sentiments. Donc si vous y croyez, vous allez percevoir la vérité. Dans l’Antiquité grecque, il y a deux courants de pensée, la première est les sophistes, qui pense que la vérité appartient à chacun et de l’autre côté, il y a les Socrate qui pensé que c’est

un innocent est mal, tuer un tueur est bien. Il n’y a pas de Vérité avec un grand V. Cette prise de position fonde la pratique sophistique de réduire la vérité à ce qui persuade car l’apparence ne cache rien. C’est la formulation la plus pure du relativisme PARAGRAPHE 3 SOCRATE : Socrate Il est très dur de compléter une biographie effective et sans erreur de Socrate, car celui-ci n’a laissé aucun écrit. C’est grâce à Platon, son disciple, que nous pouvons apprécier ses pensées. Malgré ce détail

doit-on pour autant considérer une telle formulation comme légitime en sa position radicale ? Il est légitime en effet de penser chacun puisse revendiquer sa propre vérité ? Deuxième partie : Critiques d’une telle formulation Paradoxes du relativisme. Réf Platon, Théétète commentant la formule de Protagoras “l’homme est la mesure de toutes choses” : “telles les choses m’apparaissent à moi, telles elles sont pour moi, telles elles t’apparaissent à toi, telle elles sont pour toi” Aporie d’une

vérité dans une infinité de points de vue qui se valent les uns les autres. Elle durcit chacun dans sa position subjective. Toutes les opinions se valent et la Vérité perd toute norme universelle possible. On parvient à un particularisme et un relativisme universel : si tout peut se dire sur tout alors rien ne peut se dire sur rien. La vérité est indéfiniment fractionnée dans autant d'individus qu'il y a de points de vue. Un tel discours exclut qu'on puisse parler sincérement de la vérité et que