Remarques Finales Bergson

CPGE Scientifiques Français – Philosophie Session 2014 Le temps vécu SYNTHESE Par Mohsine Ayoub, professeur agrégé Thème : Le temps vécu Œuvres au programme : Bergson, Essai sur les données immédiates de la conscience, Ch. II : La durée, GF. Virginia Woolf, Mrs Dalloway, Traduction de Marie-Claire Pasquier, Folio Classique. Gérard de Nerval, Sylvie, Folio Classique. Abréviations : Essai, Mrs D., Sylvie Introduction : Le temps est une réalité énigmatique. L’homme l’a toujours ressentie

.............................................................................. 483 > Étude du livre I du Contrat social de Rousseau .................................................................. 505 > Étude de la conférence de Bergson « La Conscience et la Vie » (1911) dans L’Énergie spirituelle ............................................................................................................................................ 531 Sommaire général-PH00 475

là, celle de son rapport avec les choses. Chez Descartes, chez Kant, ce problème ne cessera d'être posé, en sorte que la métaphysique constituera, à travers les systèmes, une sorte de philosophie éternelle. • La métaphysique d'Aristote Comme le remarque Heidegger, la métaphysique d'Aristote répond à deux soucis, par elle confondus et cependant distincts : celui de l'être, celui de la découverte des premiers principes, soucis qu'on vient de rencontrer chez Platon, mais qui prennent ici une forme

- comment peut-on parler de conscience si celle-ci est une réalité substantielle que je ne peux jamais éprouver ? N’est elle pas au final une fiction ? 2-La conscience comme perception Hume, traité de la nature humaine,I,II,6 « on expérimente jamais la conscience, seulement des perceptions. » ce qui nous apparaît de instable, chaotique. Perceptions : - impressions = perceptions

nos habitudes et aussi par le regard des autres ou la mode, ce qui va donc changer notre façon d’être. Nous n’osons par forcément nous affirmer et prenons exemple sur les autres pour nous sentir plus à l’aise, pour se faire accepter de ce qui au final nous change. Nous sommes par la majorité influençable sans pourtant le prétendre. Mais chacun se construit, va de l’avant. Par exemple lors de l’adolescence, on devient plus autonome, on essaye en quelque sorte de se trouver, nous avons besoin d’un

Ce sens humain, précisément, est-il possible de le concevoir sans un minimum de réflexion qui viendrait relativiser la notion de spontanéité? • Que voulons-nous vraiment? Socrate avait déjà bien remarqué que notre vouloir spontané et notre vouloir réfléchi divergent souvent: nous croyons faire ce que nous voulons en agissant spontanément mais en fait nous faisons souvent notre propre malheur; par exemple lorsque je gâche le succès d’une formation

gestuel en l’occurrence. Dans leur analyse du dernier quatrain de « La Cigale et la fourmi », « Pour ferrer la cigale »1 est son titre, Algirdas Julien Greimas et Teresa Keane explorent longuement « l’air de tristesse désabusée » qui se dégage du mot final de la fable « maintenant » (« Eh bien ! dansez maintenant. »2). Je n’entrerai évidemment pas dans le détail de cette très fine analyse qui fait ressortir la trame des locutions figées et des lieux communs sédimentés par l’usage dont la fable fait

Henri Bergson (1939) Matière et mémoire ESSAI SUR LA RELATION DU CORPS À L’ESPRIT Un document produit en version numérique par Gemma Paquet, bénévole, professeure à la retraite du Cégep de Chicoutimi Courriel: mgpaquet@videotron.ca dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" fondée dirigée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection

80 3.2 La théorie des ensembles 86 4.1 La réflexion du virtuel sur l'actuel durant la perception 92 RÉSUMÉ Ce mémoire tente de clarifier la forme narrative de La Route des Flandres de Claude Simon en s'inspirant des théories d'Henri Bergson présentées dans Matière et mémoire et reprises par Gilles Deleuze dans Image-temps et Image-mouvement. Publié en 1960 dans la foulée du nouveau roman, La Route des Flandres relate les événements vécus par un jeune Français durant la Seconde Guerre

doute est-il l’échec de la pensée ? L’erreur est de manière commune le signe de l’échec de la pensée. L’intelligence se trouve en échec lorsqu’elle n’arrive pas à connaître une chose, lorsqu’elle n’arrive pas à se déterminer dans le jugement. Au final, il s’agit de penser les limites et les conditions de la connaissance vraie, qu’elle soit théorique ou pratique. Ainsi douter, compris comme la crainte que la contradictoire soit vraie, est-il l’échec de la pensée, la manifestation que l’intelligence