Remarques Finales Bergson

prendre par le sujet. » (Sareil, 1984, p. 181) Le texte insiste sur ces caractéristiques qui ouvrent le récit. Ces personnages sont prévisibles, souvent ridicules, mécaniques pourrions-nous dire, selon l’un des principes de base du comique établi par Bergson (1983, p. 28-29). 9Ces caractéristiques peuvent également être interprétées d’un point de vue sociologique et servir à situer socialement les personnages du salon Verdurin dans l’univers de la Recherche. Par rapport au faubourg Saint-Germain que

luxe apporterait. Nous nous demanderons dans un dernier temps si ce luxe, qui semble être tant désiré, doit réellement l’être, alors qu’une de ses caractéristiques est le rapport de domination que son existence entretient. Nous pouvons d’abord remarquer que le luxe a existé dans toutes les sociétés que nous connaissons, mais qu’il y était présent à chaque fois sous différentes formes, et l’objet ou la vie de luxe n’était pas les mêmes dans l’antiquité grecque et dans les tribus amérindiennes.

pas de penser la création et la diversité du vivant. Aristote était dominé par la théorie finaliste : selon lui tout organe avait une fonction précise qui justifiait son existence. La main est faite pour travailler. C’est ce qu’il nommait la cause finale. Cela lui permettait de comprendre l’organisation et la complexité du vivant. Sa thèse est donc que c’est l’intelligence humaine qui a permis le développement de 1 Anaxagore (vers 500-428 av JC), philosophe grec 1 la main. Cela ne veut

pas de penser la création et la diversité du vivant. Aristote était dominé par la théorie finaliste : selon lui tout organe avait une fonction précise qui justifiait son existence. La main est faite pour travailler. C’est ce qu’il nommait la cause finale. Cela lui permettait de comprendre l’organisation et la complexité du vivant. Sa thèse est donc que c’est l’intelligence humaine qui a permis le développement de 1 Anaxagore (vers 500-428 av JC), philosophe grec 1 la main. Cela ne veut pas dire

nécessaire. Bergson écrivait Matière et mémoire en 1896 : c'était le diagnostic d'une crise de la psychologie. On ne pouvait plus opposer le mouvement comme réalité physique dans le monde extérieur, et l'image' comme réalité psychique dans la conscience. La découverte bergsonienne d'une image-mouvement, et plus profondément d'une image.temps, garde encore aujourd'hui une telle richesse qu'il n'est pas sûr qu'on en ait tiré toutes les conséquences, Malgré la critique trop sommaire que Bergson un peu plus

comprendre le texte ..........................41 Texte 7 : E. HUSSERL (1859-1938) ............................... 42 Pour mieux comprendre le texte ......................... 43 Texte 8 : H. BERGSON (1859-1941) .............................. 44 Pour mieux comprendre le texte ......................... 46 Texte 9 : H. BERGSON (1859-1941) .............................. 46 Pour mieux comprendre le texte ......................... 48 Texte 10 : M. PROUST (1871-1922) ............................... 49 Pour mieux

l’a vu son champ sémantique et son registre figuratif sont virtuellement infinis. Ici, la référence à La Logique d’ARISTOTE pourrait nous être d’un grand secours et nous apporter quelques lumières sur la nature du concept de vie. En effet, ARISTOTE remarque qu’il existe certains termes dont la relation avec le réel est multiple. Pour distinguer ces termes génériques, il mobilise la catégorie de concept analogique. Un concept analogique n’est pas univoque : il ne désigne pas une réalité et une seule

Penguin Books, 1991, p.393 [1976 pour la première edition]. Ce « psychologisme » ou ce « subjectivisme » dissolvant à l'égard des « contenus stables » est à comprendre au regard du renouvellement philosophique introduit notamment par l'oeuvre de Bergson en France, mais d'autres références philosophiques et esthétiques doivent être mentionnées, qui éclairent le changement de paradigme repéré par Simmel. Le nom de Nietzsche est évidemment attendu ici, dans la mesure où les écrits du philosophe allemand

quelques allusions et remarques plus ou moins obscures qu’on peut trouver dans certains titres d’articles, et quelques bouts de phrases éparses,15 il n’existe à ma connaissance aucun texte qui traite de l’humour dans l’œuvre avec plus de profondeur – et pour cause : on ne peut ni résoudre la question en une phrase, ni même lui apporter de réponse définitive. Pourquoi ? Premièrement parce qu’une définition claire et rigide de ce que signifie le mot « humour » n’existe pas. Evrard remarque qu’une même œuvre

compréhension et les spectateurs. On pourrait croire que l’insensibilité qu’évoque Bergson comme un des trois préalables s’en trouve renforcée, mais le sens final manque pour permettre l’expression du rire. Pour autant, En attendant Godot et Fin de partie ne perdent pas leur dynamisme humoristique. C’est donc par d’autres voies que celles des transpositions que Samuel Beckett les met en place. Les schémas théorisés par Bergson (principalement celui de la dégradation) sont alors remaniés pour susciter différemment