Renaud Sainsaulieu

on est appelé à appréhender les problèmes liés à leur difficulté de régulation mais aussi à négocier au quotidien : C'est une modification destinée à changer le comportement, c'est le changement comportemental. Ainsi, et selon l'idée de Renaud Sainsaulieu « tout changement passe par une triade : les structures, les cultures et les relations de pouvoir »22 à savoir que tout changement touche les éléments du comportement. Il souligne23 aussi qu’un tel type de changement ne peut être assuré en profondeur

nécessairement par la notion de culture. L’intégration culturelle permet l’acquisition de modèles, de normes, de valeurs qui constituent les manières de faire, de se comporter, de penser. C’est en somme l’acquisition des « lois de la tribu ». Pour Renaud Sainsaulieu, la transmission de la culture permet à un collectif d’être «capable d’actions coordonnées entre les membres par une mentalité commune, un ensemble de représentations, de codes et de symboles qui ont le même sens pour tous ». 13 L’intégration

communication", Grenoble, PUG, 1989.... Egalement GORZ André "Métamorphoses du travail-Quête du sens", Paris, Galilée, 1988... Enfin, dans une perspective qui ne fait pas explicitement référence à Habermas, en sociologie et sciences de gestion, SAINSAULIEU Renaud (sous la direction de) "L'entreprise, une affaire de société", Paris, Presses de la fondation nationale des sciences politiques, 1990 3 - Voir sur ce point HABERMAS J. "Théorie de l'agir communicationnel-II", Paris, Fayard, 1981, pp. 129-130

successeur apparaît alors comme «l'accord réciproque sur une place à faire à l'autre» (Bruneau, 2002). Cette relation dépend en partie du vécu du successeur, de sa personnalité et de ses expériences. Dans son ouvrage « L'identité au travail », Renaud Sainsaulieu (1985) montre le rôle de l'entreprise et des rapports de travail dans la construction de l'identité. Tout au long de sa vie, le dirigeant construit son identité personnelle et professionnelle à travers les différents évènements externes et les

conduit à éliminer comme secondaires et superficielles les différences individuelles. La fusion dans la ressemblance des destins, avec ce qu’elle emporte de rapprochement affectif et de camaraderie, est la seule façon de supporter la situation. (Sainsaulieu, 1972 : 56) On peut donc penser que, pour les ouvriers, la dimension relationnelle de la communication occupe une place toute particulière, puisque la nature même de la tâche ouvrière influence le rapport des ouvriers à leur identité : Les opérateurs

collectives qui différencient un groupe d’un autre groupe et qui font choisir à un homme, une ligne de conduite spécifique et ainsi l’amène à avoir des réactions particulières face à l’autorité, le temps, l’espace, l’amour, la mort, etc. Selon Renaud Sainsaulieu, la culture est un « réservoir intériorisé, transmis et soigneusement élaboré par l’histoire, d’un ensemble de valeurs, de règles et de représentations collectives, qui fonctionnent au plus profond des rapports humains ». On peut préciser les

pourquoi y a-t-il des différences dans les décisions des entrepreneurs => Les entreprises capitalistes présentent une certaine vision du monde en fonctin de leur système de valeurs (conception du travail). - Culture comme identité collective : Renaud Sainsaulieu. identité au travail, a mis en évidence la notion de sociabilisation des org. A mis en évidence la fonction socialisatrice des org et des institutions intermédiaires. Rapprochement entre les identités collectives et les trajectoires socioprofessionnelles

limiter son champ de responsabilité, ✓ Qu’être responsable signifie ce que l’on estime devoir faire en fonction du rang que l’on a (vs USA : rendre des comptes). 4 Influence des cultures des métiers Au sein d’une même entreprise. Renaud Sainsaulieu. L’identité au travail. PFNSP, 1977 (inutile de lire). L’entreprise est un lieu d’apprentissage culturel comme la famille, l’école. Lieu de socialisation. L’auteur (RS) identifie 4 modes de relation au travail et à l’emploi. Ces critères de

sont propres. Le partage de ces valeurs constitue le socle de l’organisation, la culture organisationnelle. Cette définition de la culture d’entreprise illustre ce qu’une organisation doit construire afin d’avoir une culture fédératrice. Selon Renaud Sainsaulieu, à travers des vertus mobilisatrices, la culture d’entreprise est capable de transformer les valeurs de ses membres, de les former, de les socialiser et de diffuser ce modèle dans toute l’organisation. Pour construire cette culture, en premier

connaissance et à l’appréhension d’autrui et du professionnel sur le métier. On est ici dans quelque chose qui relève de la reconnaissance, du jugement porté à la fois sur le métier et sur le professionnel. Du côté des chercheurs, les sociologues tels Renaud Sainsaulieu19 ou encore Claude Dubar20 se sont penchés sur la question de l’identité professionnelle et en ont fait un concept à part entière. Pour le premier, c’est « la façon dont les différents groupes au travail s’identifient aux pairs, aux chefs