Responsabilité Et Jugement Hannah Arendt

sur Rousseau pour mettre en avant le fait que les cultures sont sur le même pied d’égalité. Il y a toujours un rejet de la culture différente à cause d’un processus psychologique de rejet où sa propre culture devient une référence qui façonne son jugement et il est difficile d’e faire abstraction. Lévi-Strauss permet donc de penser l’égalité des cultures, mais pour cela il faut affronter le problème du relativisme culturel. C’est l’indétermination de l’homme qui fait qu’il y a une grande diversité

parce que nous avons besoin de lucidité. Pour tenir compte de la complexité, de l'épaisseur d'une histoire que "nous" fait autant qu'elle nous la faisons. Du bon usage de la crise : l'occasion de revenir aux questions essentielles, comme le dit Hannah Arendt : "En dehors de ces raisons d'ordre général qui sembleraient conseiller à l'homme de la rue de s'intéresser aux problèmes qui se posent dans des domaines dont, du point de vue du spécialiste, il ignore tout (et ceci est bien sûr mon cas quand je

L´obéissance à l´État est-elle toujours une obligation ? L´obéissance politique est-elle toujours un choix ? Lorsqu´on est obligé de faire quelque chose on peut le faire ou pas à la suite d´un jugement sur l´affaire en question. De l´autre part, si on est contraint de quelque chose il n´y a aucun jugement, on est soumis à la contrainte. La société s´organise en base d´une obéissance générale à un État qui détient le pouvoir. On peut penser que cette obéissance n´est pas une contrainte et qu´elle

supplémentaires ......................................................................................... 16 Critique de la critique de l’autorité (H.Arendt). ................................................................................ 16 Responsabilité plutôt qu'autorité : Françoise Dolto et la parole comme volonté éducative .............. 19 Daniel Marcelli et Eirick Prairat : "L’autorité éducative : fondements, enjeux et perspectives" ...... 23 Document 7 : L’autorité, une approche psychologique

de la machine Si l’individu reste toujours maître de ses outils, il n’en est pas de même de la machine. Face à la machine l’individu doit d’abord se soumettre à son fonctionnement, il perd en ce sens la maîtrise qu’il disposait face à l’outil. Hannah Arendt àa développé cette conception dans son ouvrage intitulé La Condition de l’homme moderne, en opposant la liberté de l’artisan et la soumission du travailleur. (Cf cours sur le travail et sur la liberté.) Sans compter qu’avec le machinisme, l’homme

compatible avec la liberté que parce que et pour autant qu’elle garantit une possibilité de se libérer de la politique. » remarque Hannah Arendt dans La crise de la culture. Telle serait l’amère leçon du totalitarisme. Cela justifie-t-il néanmoins que l’on réduise la politique au maintien de la liberté individuelle et à la sauvegarde des intérêts privés ? Selon H. Arendt qui rejette l’idée d’un dépassement des anciens, les grecs avaient compris ce qui faisait la valeur de l’action politique. Dans

l'immédiat après guerre à une épuration sauvage. Beaucoup règlent leurs comptes avec ceux qui se sont accommodés du régime de Vichy et de l'occupation. L'épuration sauvage se traduit alors par des lynchages, des humiliations ou des exécutions sans jugement régulier. Des femmes ayant eu des relations personnelles avec les allemands furent tondues. Au total, selon de le Comité d'Histoire de la Seconde Guerre Mondiale, 10 000 personnes furent victimes de cette épuration sauvage. Les responsables de la

pense d’être libre ? EXEMPLE : L’expérience de MILGRAM. D’après les documents donnés. * « Etat agentique » : désigne notre état normal lors duquel nous nous soumettons a un individu ou à un système d’autorité auquel nous donnons toutes responsabilité de nos actes (nous sommes seulement les mains/les bras qui exécutent). Nous nous exécutons, mais ne prenons pas la décision de le faire de nous-même ; comme le fait de se lever le matin, de se laver et coiffer, aller au lycée ou aux toilettes :

l’apparition de la première forme instituée de démocratie, dans la cité grecque d’Athènes, au Ve siècle avant notre ère, la question de la compétence. Tous les citoyens sont-ils en capacité de comprendre et d’énoncer une argumentation, de se former un jugement, de participer à la prise de décision ? Est-on naturellement citoyen ou le devient-on par le biais d’un apprentissage ? Si tel est le cas, quelles sont les compétences qu’il faut pouvoir maîtriser pour être un « bon citoyen » ? Ces questions ont

hommes spectateurs. Enfin, il s’agira d’entrevoir des solutions, que peut offrir notamment l’émergence d’internet, et de constater que les réalités économiques qui commandent les médias de masse sont cependant un frein à celles-ci ; et seule la responsabilité de citoyens actifs permettrait de canaliser ce phénomène de banalisation du mal dans les médias. La Shoah, mot hébreu signifiant "catastrophe", désigne spécifiquement l'organisation par le régime nazi et ses collaborateurs de la persécution