Ripert Morale

dommage, on doit faire en sorte quelque soit le moyen de replacer la victime dans l'état d'avant la commission du dommage (cela peut être en dommages et intérêts = récupération par équivalence, en nature). Cet article énonce par ailleurs une règle morale religieuse, car dans la tradition catholique, on nous apprend qu'il ne faut pas faire de mal à son prochain. On peut ainsi faire le parallèle avec d'autres règles de la vie en société. (art.1834 : "Les conventions doivent être exécutées de bonne foi"

les systèmes de règle moral et religieux. Ces systèmes ne sont pas identiques mais ils entretiennent une relation étroite. I) Le droit et la morale Moral : pas de véritable définition. C'est la science du bien et du mal. Ensemble de règles de conduite qui sont considérées comme bonnes. (exemple : il ne faut pas tuer quelqu'un). La morale édicte également des normes de comportement. Elle a pour objet de dire ce qui est bien et ce qui est mal. A la différence du droit, a morale relève du for intérieur

4   II.   TABLEAU COMPARATIF DES OBLIGATIONS CIVILE, MORALE ET NATURELLE ......................................................................... 12   2 I. Présentation Selon le Doyen RIPERT, l’obligation naturelle était un moyen de consacrer juridiquement un devoir moral. Ainsi se trouve-t-elle à michemin entre l’obligation civile et l’obligation morale. L’obligation naturelle, à l’instar de l’obligation morale n’est pas susceptible d’exécution forcée. En revanche, si le débiteur

spécifique, qui dérive précisément du fait qu’un droit avait été accordé par la loi. Quand la loi reconnaît un droit, n’en confère-t-elle pas, du même coup, le libre exercice, à l’abri du contrôle de toute autorité publique, sous la seule responsabilité morale du titulaire ? Celui-ci ne peut-il alléguer : j’ai agi selon mon droit légal ? Et si, d’aventure, l’exercice du droit entraîne pour autrui un dommage, ne pourrait-il se retrancher derrière son droit pour repousser l’action en réparation ? Cependant

comme une science, au sens large d’ensemble de connaissances raisonnées ayant ses méthodes propres, mais étrangère au déterminisme qui distingue la catégorie des sciences exacte. Or en même temps, en particulier en fonction de ses rapports avec la morale, (adage)  Juris praecepta sunt haec : honeste vivere, neminem laedere, suum cuique tribuere = les préceptes du droit sont : vivre honnêtement, ne léser personne, rendre à chacun ce qui lui est dû le droit est également considéré comme un art dans

droit puis dans un second temps comment la règle de droit pourra être revendiquer par les juges de droit. Le droit objectif La règle de droit est souvent proche des règles qui parfois vont directement l'inspirer, on pense par exemple à la morale, à la religion ou encore la simple règle de politesse/de savoir vivre (ex : art 371 du CC « l'enfant doit honneur et respect à ces parents »). Le droit du mariage, laïque s'inspire directement du droit du mariage canonique cad droit de la religion

façonner la société. En tant que phénomène social, le droit doit êtredistingué d’autres phénomènes qui cherchent égalementà ordonner la société. Le droit n’est pas la morale. Celle-ci relève du for intérieur et concerne les comportements vertueux. Les vertus ont pour objet les rapports pour autrui et les rapports avec soi-même. La morale a pour objet de dire ce qui est bien et ce qui est mal. Le domaine qui régit n’intéresse pas le droit. De mm, il faut distinguer le droit de la religion. Celle-ci entendue

obligation de fidélité). La religion a souvent inspiré le droit mais le droit n'est pas la religion car c'est imposé par la société alors que la religion c'est dieu. Le droit n'est pas non plus la morale car la sanction du droit n'est pas donné par la conscience,il y a des règles de droit contre la morale. La justice est l'objectif à atteindre par le droit donc la règle de droit n'est pas forcement la justice. Le droit n'est pas non plus l'équité, le juge ne peut pas juger en équité. La règle de

toute civilisation se fait et que sont assurés la justice, la liberté, la paix, la prospérité et l’épanouissent des hommes ; En revanche, lorsque le droit n’existe pas ou alors qu’il est méconnu, c’est la décadence, la dérive intellectuelle et morale, le régime des voyou, de la misère et des grands désastres comme le dit si bien le prof Philippe MALAURIE « le contraire du droit c’est la barbare » ; Le droit constitue un phénomène social et normatif. De plus, chaque Etat a son droit. C’est

Jestaz, Pouvoir juridique et pouvoir moral, RTD civ. 1990, p. 625 et s. Pouvoir juridique, pouvoir moral, ces deux notions sonnent comme des fanfares, mais dont l'expérience indique qu'elles ne jouent pas forcément le même air, ni au même moment, ni dans le même registre. Pourtant on ne se lasse pas de les évoquer ensemble, ce qui paraît être le signe d'une relative harmonie dans la dissonance. Va-t-on reprendre ici l'éternelle question des rapports entre la morale et le droit ? Oui et non. Si cette