Role Des Didascalies Dom Juan

de la fantaisie (autant dans les mots que dans l'action); le texte met en scène des personnages tirés la plupart de la vie de tous les jours (contrairement à la tragédie); le ton est en général léger, enjoué. Ainsi, par le rire, la comédie a pour rôle de dédramatiser, voire de désacraliser, c’est-à-dire qu’elle se tourne toujours vers l'aspect ridicule des êtres et des choses, elle en souligne le caractère insignifiant; elle cherche à faire descendre l'homme de son piédestal (la tragédie visant

(prétention nobiliaire, place des femmes, mariage d'intérêt...), Molière a créé en même temps des personnages individualisés emblématiques et approfondis dont la liste est longue : Monsieur Jourdain, Harpagon, Alceste, Célimène, Tartuffe, Orgon, Dom Juan et son valet Sganarelle, Argan... Molière demeure depuis le XVIIe siècle le plus joué et le plus lu des auteurs de comédies de la littérature française, chaque époque trouvant en lui des thématiques modernes. Il constitue aussi un des piliers de

  AGNELET.  -­‐  Bée.     PATHELIN.  -­‐  Il  est  l'heure  que  je  m’en  aille.  Paie-­‐moi.     AGNELET.  -­‐  Bée.     PATHELIN.  -­‐  À  vrai  dire,  tu  as  très  bien  tenu  ton  rôle,  tu  t’es  bien  comporté.  Ce  qui  l’a  fait  tomber  dans  le   panneau,  c'est  que  tu  t'es  retenu  de  rire.     AGNELET.  -­‐  Bée.     PATHELIN.  -­‐  Comment  «  bée  ››  ?

Poquelin est né en 1622 et mort en 1673. Il eut une carrière marquée par de hautes protections, dont celle de Louis XIV, de grands succès publics et de dures controverses – querelle des Précieuses ridicules, de L’École des femmes, du Tartuffe, de Dom Juan, etc. –, dues au fait qu’il a peint « d’après nature » les hommes dans toute leur complexité. Il connut divers métiers dans la comédie tels que celui d’auteur, de directeur de troupe et de comédien. Ses précieuses connaissances dans la comédie lui

conclusion de protocole médical. D’autres œuvres révèlent également ce comique, dans Dom Juan, autre pièce de molière, le grand séducteur et libertin éponyme de la pièce se retrouve dans cette scène II, 4, confronté à deux de ses conquêtes à qui il a fait la même promesse, des fiançailles. La rencontre de ces deux paysannes séduites créent alors une situation comique, traduite par une répétition de didascalies et d'apartés et une similarité des répliques.Mais la force du comique réside dans le

problème est encore plus complexe lorsque le PDV se limite à l'inclusion de subjectivèmes en l'ab sence de bornes ouvrante et fermante. Ainsi, dans les exemples [1]-[15], en contexte de DR, le changement de tiroir verbal, notamment de visée, joue un rôle de bornage énonciatif en indiquant un débrayage énonciatif ténu (Rabatel 2003b). Le PDV est donc une problématique transversale, qu'on retrouve dans les récits comme dans les argumentations, invitant ainsi à analyser les passerelles entre ces deux

caractéristique contredit donc déjà le théâtre classique qui donne un caractère et une image aux personnages très précise et qui le suit tout au long de la pièce. Le lieu n’est pas plus précisé, il est également « quelconque ». De plus malgré les didascalies qui donnent précisément les intonations, les phrases semblent inexpressives car elles ne sont jamais terminées. C’est donc au lecteur ou au spectateur de deviner, d’imaginer le dialogue complet ce qui peut énormément surprendre. Pour les extraits

théâtre, autrement dit les acteurs doivent-ils se comporter comme dans la vie pour donner une cohérence à une représentation et ainsi servir et copier la réalité tant au niveau des personnages qu’au niveau de l’espace ou doivent-ils se conférer dans un rôle attribué par le dramaturge dans un espace limité ? DEVELOPPEMENT : La notion de vraisemblance (introduite par Aristote dans sa Poétique) confère à l’œuvre théâtrale l’illusion de la réalité. Le jeu des acteurs est primordial pour maintenir l’illusion

que s’il s’oppose au projet d’Arlequin, c’est aussi par solidarité de classe. On semble loin à la fois d’un maître sûr de lui tel que Dom Juan, mais aussi du Dorante raffiné et tendre que l’on connaît dans ses tête-à-tête avec Silvia. Il est sous le coup de la colère (cf. par exemple l’exclamation injurieuse, l.9). 2. Arlequin. Il a ici finalement un peu le beau rôle et en profite. Sa bonne fortune auprès d’une femme de condition (voir l.3, l.17) lui donne de l’assurance. S’il a perdu le costume et

(L'unijambiste), un plasticien (David Moreau) et des musiciens tels que Robert le Magnifique, Arm (Psykick Lyrikah) et Olivier Mellano. Trois Richard pour Richard III: Vincent Mourlon (comédien), Olivier Mellano (guitariste) et Arm (rappeur) se partageront le rôle titre, entourés sur scène par Mélissa Rayé, Emmanuelle Hiron, et Nicolas Petisoff (comédiens), David Moreau et Robert le Magnifique (effets spéciaux), et à l'écran par une dizaine d'acteurs filmés. D'ores et déjà, nous prévoyons que ce spectacle pourra