Rupture Des Pourparlers Cas Pratique

CAS PRATIQUE DE DROIT 1. Nature de l’affaire, parties, objet du contrat envisagé. Il s’agit d’une affaire entre une entreprise d’agroalimentaire (BELGRAIN) et d’un groupement d’achat (GAFEC). Cette affaire concerne un contrat commercial portant sur la fourniture régulière de produit BIO sur une période de 5 ans, selon des conditions particulières. 2. Formalisation de la négociation. Le 10 Mai : accord fixant les quantités et qualités des produits ainsi que les modalités de livraison.

contrat – La rencontre des volontés Le contrat se forme par la rencontre d’au moins deux volontés. Rencontre des volontés = consentement, ie adhésion d’une psne à la proposition faite par une autre. Pr que 2 volontés puissent se rencontrer en pratique, il faut qu’une volonté se manifeste et que l’autre adhère à ce que l’on propose. – contrat => adhésion parfaite de deux ou plusieurs volontés à un mm projet de contrat. Formation du contrat nécessite existence du consentement, son expression

art. 1112-2 -Com., 3 octobre 1978, n° 77-10.915, Bull. civ. IV, n° 208. 2 Doctrine : -M. FABRE-MAGNAN, « Le devoir d’information dans les contrats : essai de tableau général après la réforme », JCP G 2016, 706 ; -M. MEKKI, « Fiche pratique sur le clair-obscur de l’obligation précontractuelle d’information », Gaz. Pal., 12 avril 2016, p. 15. Documents mis à disposition I : La liberté de négocier et ses limites C. civ., art. 1112 Com., 7 janvier 1997, n° 94-21.561

principe pour les actes à titre gratuit. Ex : la donation, les héritiers peuvent l’attaquer en visant le trouble mental. Hypothèse d’un défaut total de consentement : pas envisagée par le législateur mais qui peut conduire à la nullité du contrat. Cas : la nullité d’un contrat pour cause de méconnaissance totale de la langue par le co-contractant. Chapitre 2 : la phase de négociation Section 1 : Contrats non-négociés Beaucoup de contrats de font pas l’objet d’une négociation. Négociation : déterminer

HOAREAU TracyL2 Droit Cas pratique n°1Droit des contrats :Un directeur général d’une société doit acquérir parc de machines-outils. Celui-ci entre en contact avec une société spécialisée dans ce domaine. Cette société a proposé le 8 septembre un contrat au directeur général portant sur l’acquisition des machines pour un prix de 2 394 800 Euros livrable en mai. Le directeur général veut une extension de garantie portée de 1 à 3 ans. Pour accepter cette garantie, la société doit au préalable se référer

payer ses dettes ». La formule a tout aujourd’hui d’une antienne, répétée notamment dans les divers commentaires du dispositif de lutte contre le surendettement, qui assure une prime à la bonne foi du débiteur contractuel, lui permettant même, le cas échéant, de se décharger du fardeau de sa dette au nom d’une justice plus sociale que contractuelle. D’autre part, la thèse du solidarisme contractuel, inspirée de la vision organiciste du microcosme contractuel chère à Demogue, cherche à renforcer

Fiche d’arrêt Soc. 24 mars 1958, D. 1958, p. 581 Civ. 2° 11 février 1998, JCP 1998, 2, 10156 Travail à faire : Commentaire d’arrêt (Plan détaillé) Soc. 19 décembre 1989, RTDC, 1991, p.330 ; D.1991, n°6, p62 Note (J.SCHMIDT) Travail à faire : Cas pratique BIBLIOGRAPHIE GHESTIN (J.), L’utile et le juste dans les contrats, D. 1982, Chr. p.1 MOUSSERON (J.-M.), La durée dans la formation des contrats, Mélanges JAUFFRET, LGDJ, 1974, p. 509 NAJJAR, L’accord de principe, D. 1991, Chr. p. 57 CHAUVEL

Cas pratique : Franck vient nous consulter pour que nous le conseillions sur trois problèmes. En premier lieu il désire acheter une peinture à sa voisine, qui lui a proposé un délai. Franck a émis son acceptation dans le délai, mais ladite voisine est décédée et son frère affirme que la lettre d’acceptation est parvenue après le délai prévu. Par ailleurs, Franck a dû faire réparer son bateau pour 1000 euros, et le mécanicien en charge du bateau en question lui a fait un devis supplémentaire

l’entreprise chargée de la distribution en dommage et intérêts. Les premiers juges considèrent qu’il s’agit d’une rupture abusive des pourparlers en vertu de l’article 1382 du code civil. L’entreprise responsable interjette donc appel qui confirme la décision des premiers juges. La société chargée de la distribution forme donc un pourvoi en cassation. Question juridique : Une rupture de pourparlers avancés en méconnaissance du principe de bonne foi s’engage d’elle la responsabilité délictuelle de son auteur 

qu’on ne peut pas estimer. On ne peut pas évoquer l’alésions · Aléas chasse l’erreur : parmi les vices du consentement il y a l’erreur : on peut se tromper que si on est sûr au départ des éléments du contrat : on ne peut pas évoquer l’erreur dans le cas d’un contrat aléatoire 1er distinction :· Les contrats dit nommés : font l’objet d’une dénomination particulière : correspond à une catégorie de droit particulier : droit spécial du contrat · Beaucoup de contrat nommé : ex : contrat cautionnement, garantie