Rupture épistémologique

travail à l’intérieur des tribus de chasseurs ou de bergers ;les uns fabriquaient les instruments de chasse et les autres les utilisent. La période de l’évolution néolithique est considéré comme la 1ere révolution économique .Elle constituait une rupture entre le nomadisme et le sedentarisme.Dans cette période on enregistre deux grands faits historiques : la naissance de l’agriculture et la création des structures urbaines ,village et villes, on peut dire aussi bien d’autres éléments de la société

primaire ». Nous n’en sommes pas là. Il n’en demeure pas moins que les analyses de B. Lahire présentent un intérêt évident pour l’enseignement des SES tel qu’il est assuré en lycée. Le statut épistémologique des sciences sociales Ce qui est important, en premier lieu, c’est la posture épistémologique adoptée par B. Lahire. Il souligne que les sciences sociales « se sont peu à peu, au cours de leur histoire, imposées à elles-mêmes des contraintes souvent sévères en matière de recherche empirique

en trois actes et dont l’ordre doit être respecté. On appelle cette démarche une hiérarchie des actes épistémologiques. Ces trois actes sont : - La rupture - La construction - La constatation Ces actes mènent à parcourir sept étapes : 1 Introduction à la recherche en sciences politiques Résumé du livre « Manuel de recherche en sciences sociales » de Quivy et Campenhoudt. Rupture Construction Constatation Les trois actes de la démarches ne sont pas indépendants les uns des

habiles qu’ils ne sont, ne se peuvent empêcher de se précipiter leurs jugements, ni avoir assez de patience pour conduire par ordre toutes leurs pensées » Discours de la méthode ; Bachelard reprend cette problématique de l’erreur. L’obstacle épistémologique est interne. Issu de préjugés, de curiosité ou d’impatience, il nous empêche d’accéder au vrai. Cause de l’erreur.  « Toute notre connaissance scientifique est un travail de rectification de nous-mêmes ». (La formation de l’esprit scientifique)

est un fait social et non un fait psychologique. Il exerce sur les individus un pouvoir coercitif et extérieur. Il veut étudier scientifiquement ce phénomène, pour cela il faut commencer par écarter les prénotions. Durkheim va faire une rupture épistémologique. Une à une, il va démonter les thèses psychologiques, biologiques, cosmiques et même sociologiques. Pour ce faire, il va utiliser des méthodes dites objectives, comme les statistiques. Il constate alors que d'une année à l'autre il n'y a quasiment

dans l’histoire des sciences, dont la trajectoire n’a jamais été linéaire. Son historicité est marquée par des ruptures, des disparitions et des réapparitions. Il s’agit d’une science sociale « processus » caractérisée par les aller et venir intégrant à la fois les paradigmes contestés et enrichis, au point de donner l’impression de l’absence en son sein, d’une cohérence épistémologique. C’est une fausse impression. L’histoire de la science politique donne raison à la thèse de K. Popper[1] que l’on

vieux fonds platonicien, antihumaniste, que partagent les pouvoirs africains et leurs soutiens occidentaux. Pour sortir de cette clôture «néoplatonicienne» et des limites de la démocratie formelle, cet article propose de s’inspirer des prémisses épistémologiques et politiques de la «société ouverte» poppérienne 4. Démocratisme et surdétermination idéologique en Afrique En Afrique, au lieu qu’il y ait réception de l’expérience démocratique, il y a plutôt «adaptation», c’est-à-dire édulcoration ou

Les savants eux-mêmes passent d’abord par elle pour vivre parmi nous. Par la suite, ils la dépassent et peuvent y échapper. C’est pour cela que le sociologue français Gaston Bachelard dit que les scientifiques doivent effectuer des « ruptures épistémologiques » pour l’abandonner et accéder à une connaissance plus approfondie Qu’est-ce que la connaissance approfondie? La connaissance approfondie commence dès que l’on décide de ne plus accepter la seule dictature de nos yeux, de nos oreilles

condition de l’enrichir chaque jour davantage et de ne pas se reposer sur ses acquis, ainsi que de ne pas se borner à l’expérience première mais à l’approfondir. La nécessité de cette rupture vient d’obstacles qui empêchent de penser le vrai. Ainsi la science se définit en terme d’obstacles, appelés obstacles épistémologiques, à détruire pour progresser, le premier est celui de l’opinion évoqué précédemment. Le second est celui des certitudes héritées du passé qu’il faut savoir remettre en question, autrement

habitats ruraux du haut Moyen Âge. Le principal apport de ce travail est une proposition de modélisation de l’évolution de cet habitat en quatre périodes pour lesquelles elle donne les fourchettes chronologiques suivantes : • Période I (IVe-Ve s.) : ruptures et continuités; • Période II (VIe- mi-VIIe s.) : reprise de l’activité dans les campagnes et affirmation d’un nouveau type d’habitat ; • Période III (mi-VIIe-VIIIe s.) : expansion et réorganisation du monde rural ; • Période IV (IXe-XIIe s.) : continuités