Rupture épistémologique

question s’impose : le philosophe est-il destiné à être le moins utile des travailleurs, un rêveur inconscient qui prend les mots pour les choses elles-mêmes ? La pratique de la métaphysique voue la philosophie à la stérilité. Le véritable obstacle épistémologique devant la constitution d’une discipline philosophique sérieuse est interne, il réside dans l’attitude des philosophes eux-mêmes. Comment aider les philosophes à prendre conscience de l’absence de fécondité de leur pratique? La préface à la deuxième

incompatibles, pour éviter des adaptations "bon marché" et provoquer une réorganisation, une restructuration des connaissances "il faut accepter certains sauts de complexité au lieu de rechercher une progression continue" (Brousseau 1986). . Ces ruptures par rapport aux connaissances initiales sont, à la fois, la conséquence d'une mise en scène didactique adéquate mais aussi des contenus proposés : "  ces derniers doivent permettre des progrès décisif et avoir une signification déterminante" (JL

doctrinale *durant ces deux derniers siècles, géographie, comme les sciences sociales, fait progresser ses méthodes et techniques avant d'avoir prouvé ses méthodes et ses techniques avant d'avoir prouvé sa plausibilité scientifique et ses bases épistémologiques. S'est voulu longtemps empiriste Délimitation de l'objet et des champs de compétences de la géographie nécessaires. Selon Popper (1973), les limites de la vérité se vérifient en plusieurs étapes : -présentation de la problématique et des hypothèses

à l’acte d’apprendre et au fait de savoir : En quoi consiste l’activité que l’on nomme apprendre et à quel résultat aboutit-elle ? Le rapport au savoir définit une façon de poser et de traiter les questions, une posture méthodologique et épistémologique qui vise d’abord à échapper à un double réductionnisme cognitiviste et sociologique. En ce sens, il s’agit plus d’un « concept problème » que d’un « concept solution ». Si le rapport au savoir est une structure organisatrice du sujet produit

parmi celles que peut et doit poser une sociologie de l’argent. Et c’est à y répondre que nous nous emploierons dans cet ouvrage. C 4 SOCIOLOGIE DE L’ARGENT La neutralité axiologique, la mise à distance des prénotions, la rupture épistémologique constituent les mots d’ordre d’une discipline sociologique soucieuse depuis sa fondation de garantir la scientificité de ses énoncés. Or ces exigences sont particulièrement difficiles à tenir dès lors que le sociologue se donne pour objet

déformant, que nous nous proposons de mettre en évidence : il s'agit du paradigme du contrat (I). C'est donc une approche particulière, et nécessairement partielle de la question qui est proposée ici : l'interrogation proposée au lecteur est d'ordre épistémologique, et tend à lui permettre, du moins l'espérons-nous, de voir à l'oeuvre certains mécanismes de la pensée, lesquels sont d'autant plus redoutables qu'ils sont, le plus souvent, totalement inconscients. ce point de résistance est d'autant plus

théories qui sont effectivement réfutables. La seconde limite nous contraint à considérer la science comme un ensemble, ce qui n'est pas un problème insurmontable. Cependant, la troisième limite, plus profonde, mérite qu'on s'y attarde. Le courant épistémologique constructiviste, qui sera présenté un peu plus loin, reprend cet argument pour remettre en question la possibilité d'établir des relations objectives en proposant que le sujet connaissant est indissociable de la connaissance produite. L'impossibilité

Philosophiquement, la théorie est un ensemble de thèses formant un système de connaissances pour un domaine donné (on parle, par exemple, de la théorie platonicienne des Idées, ou de la théorie des animaux-machines de Descartes.) Sur le plan épistémologique, la théorie est synonyme de théorie scientifique. Une théorie scientifique fonctionne comme une synthèse englobant des lois particulières (par exemple la théorie de la gravitation englobe la loi de la chute des corps) et destinée à rendre compte

physiologique sur lequel repose la médecine consacre l’autonomie du corps et l’indifférence au sujet qu’il incarne… Il fait de l’homme « le propriétaire plus ou moins heureux d’un corps qui suit ses lois biologiques propres » « Le socle épistémologique de la médecine repose sur l’étude rigoureuse du corps, mais souvent d’un corps coupé de l’homme, mis en apesanteur, perçu comme un réceptacle de la maladie » (David Lebreton) 3) se mette en phase avec l’histoire moderne, l’histoire de mentalités

aujourd'hui plusieurs traditions philosophiques, aucune ne peut prétendre résumer l'activité philosophique à elle seule, ni décrire l'activité philosophique de façon consensuelle. Les difficultés à définir la philosophie sont en outre de nature épistémologique, car il est difficile de délimiter rigoureusement méthodes, thèmes et objets de la philosophie. Historiquement, elle a pu en effet s'inspirer d'autres disciplines (des mathématiques, voire des sciences positives). Pourtant, elle n'a jamais réussi