Sartre Le Regard Des Autre

à soi-même : la nécessité de philosopher n’apparaît que lorsque le chaos intérieur devient insupportable. Quand nous essayons de nous comprendre nous-même (introspection) nous nous heurtons aussi à une limite car le regardant est trop complice du regardé. 3. opacité du passé  4. opacité du présent : interdiction d’ubiquité Solution ? : interprétation d’un visible trivial pour atteindre un invisible essentiel mais caché. Il existe 3 tendances : 1. la paranoïa : l’individu

concerne l’appareil génital de la femme, malgré les nombreuses tentations ( Versuchungen )… pardon, malgré les nombreuses tentatives ( Versuche )… » , etc. Ainsi on peut se demander s’il n’y aurait pas autre chose en nous que la conscience. Le sentiment d’inquiétante étrangeté ( Unheimlichkeit ) qui s’empare de nous nous pousse à faire l’hypothèse d’un psychisme inconscient, c'est-à-dire de pensées et de désirs qui seraient en nous

de l'existence du monde et d'autrui. Des auteurs comme Sartre ou Merleau-Ponty vont remettre en cause la conception cartésienne de la conscience. Pour eux nous ne pouvons avoir conscience de nous même qu'à condition qu'autrui nous regarde et nous fasse exister. Sartre s'oppose à la possibilité même du solipsisme, il considère qu'aucune conscience n'est possible sans conscience d'autrui, il prend l'exemple de la honte et montre que le regard d'autrui est l'intermédiaire nécessaire à ma prise de conscience

l’éclosion de quelque chose qui aurait toujours existé en eux mais ne s’était pas encore révélé ? Comment savoir où se trouve leur « vraie » personnalité ? Ont-ils évolué d’eux-mêmes ou sous l’influence d’un entourage ? Nous en arrivons ainsi à un autre facteur qui, selon Proust, rend la personnalité humaine instable, c’est l’influence de la société. Celle-ci, en effet, nous impose, du seul fait que nous y évoluons, toutes sortes d’idées, d’opinions ou de préjugés qui modifient nos propres idées ou

action morale) - Dans une nouvelle intitulée Le Mur, Sartre raconte une histoire à titre d’exemple (qui ressemble à l’histoire de Kant que nous verrons tard). Un résistant est arrêté et ses bourreaux le forcent à dire, sous peine de mort, où sont cachés ses amis. Le résistant donne une fausse adresse. Par malheur, entre temps ses amis ont changé de cachette et se trouvent justement à l'adresse donnée aux bourreaux. Ils sont arrêtés. Selon Sartre, le héros de cette histoire a fait preuve de mauvaise

ces grands noms au sein d’un célèbre café , chargé d’histoire , où j’aime m’attabler et passer quelques heures à regarder ces passants qui flânent dans St-Germain des Près , Le Café de Flore , ce café qui illustre avec brio l’art de vivre à la française où se croisèrent notamment nombre d’écrivains tels que Marcel Proust ou Jean Cocteau . A l’image de L’Ecole d’Athènes qui n’est autre que le modèle de mon œuvre , je voulus dans un premier temps rendre hommage au mouvement féministe des années

ma responsabilité envers autrui, de mon respect de lui, responsabilité engagée, respect incité par la reconnaissance spontanée de son humanité, lisible en particulier dans l’expression, dans « l’apparition » du visage et, plus particulièrement, du regard de l’autre, humanité d’autrui dont le rejet constitue ainsi d’emblée une conduite criminelle et inhumaine- Lévinas s’appuie ici sur les analyses de la phénoménologie pour souligner, dans la manifestation dénudée d’autrui toute la portée du message

marque de préoccupations esthétiques ; les connaissances, les activités qui s’y rapportent ». Dans son ouvrage Qu’est-ce que la littérature, Jean-Paul Sartre ne laisse pas de doute possible : la littérature est nécessairement politique dans la mesure où elle est le reflet de son temps et ainsi elle est « elle-même idéologie ». Si des auteurs comme Sartre ou encore Victor Hugo (qui pense que tant que le monde connaîtra des souffrances et des injustices, la présence de politique en littérature ne peut

évoqué la possibilité d’utiliser la littérature comme une arme, un moyen de faire évoluer la société. Cependant, tous les écrivains ne croient pas en son efficacité, et se placent dans une position beaucoup plus pessimiste. C’est le cas de Jean Paul Sartre qui affirme « longtemps j’ai pris ma plume pour une épée, à présent je connais notre impuissance ». Il faut alors se demander dans quelle mesure cette position peut être soutenu et ce qui fait que la « plume » d’un écrivain, qui est avant tout création

porter l'élève mais le guider, si l'on veut qu'à l'avenir il soit capable de marcher de lui-même. » Kant, Propos de pédagogie. Ainsi, en élargissant le contenu du mot on observe qu'il peut tout aussi bien désigner un travail qui a été fait par un autre. Apprendre uniquement dans les livres, c'est faire appel au savoir de ceux qui les ont écrits et c'est donc apprendre avec l'aide des autres. Dans tous les cas l'apprentissage suppose l'autre. Même ceux qui me sont le plus proches ne peuvent me connaître