Satisfaction Camaieu

Etre heureux, est-ce satisfaire tous ses désirs ? Etre heureux peut-être définis comme un état similaire au bonheur, c’est un état de satisfaction stable et durable. Le désir quant à lui est le souhait de posséder ou de réaliser quelque chose qui produit chez nous un effet de manque. D’une part, l’accomplissement de tous les désirs semble bien constituer le bonheur dans la mesure ou celui-ci n’est accessible qu’une fois les manques satisfait et donc, les désirs. D’autre

partie, nous montrerons que les désirs s'imposent à nous, et nous rendent donc esclave. Dans un premier temps, Dès lors, la liberté résulte t-elle de la réalisation de tous ses désirs ou est-elle au contraire menacée par leur totale satisfaction ? En d’autres termes, être libre, est-ce pouvoir réaliser tous ses désirs ? Le désir est l'état naturel de l'homme heureux de vivre: désire de corps, mais aussi du coeur et de l'esprit. Le désir n'est pas une soumission à l'instinct, mais une

se parer ou s’embellir. Le même est en mesure de satisfaire ces quatre besoins fondamentaux. Il n’y a pas de division du travail tant que la nature est généreuse l’Homme ne manque de rien il n’a pas besoin de travailler. Entre le besoin et sa satisfaction il n’y a aucun intermédiaire social : très peu de langages, pas de monnaie, aucune organisation sociale développée, aucune autorité politique. « Ils vécurent libre, saint, bons et heureux autant qu’il pouvait l’être par leur nature. » Libre : les

souffrir les hommes, mais ce désir que ressentent les hommes est aussi une contrainte. Le désir que ressent l’homme est aussi une contrainte, il empêche les hommes d’être libre face à leurs actes. En ce sens Epictète disait : «Ce n'est pas par la satisfaction du désir que s'obtient la liberté, mais par la destruction du désir». L’homme qui désire un bien ou un être par-dessus-tout, n’est pas alors capable de prendre du recul par rapport à son désir, de le juger. Il est, condamné à le subir, car tant

Etres heureux est-ce satisfaire tous nos désires ? Etre heureux c’est ressentir du bonheur. Celons le dictionnaire le bonheur est un état de satisfaction parfaite du corps, du cœur et de l’esprit, le désire est l’ensemble des phénomènes organique et psychologique qui nous pousse à posséder un objet, materiel ou non, en vue et d’en tirer plaisir. Or comme le dit Kant : « Etre heureux est nécessairement ce que réclame tous être raisonnable mais fini ; c’est donc aussi un motif déterminant, inévitable

La définition de la satisfaction La satisfaction est le nom donné à l’état d’âme et/ou du corps qui accompagne l’assouvissement d’un désir : on le distingue du simple contentement qui ne marque que l'achèvement d’un besoin. Dans ce sens la satisfaction constitue un sentiment plus qu'une simple sensation d’apaisement ; elle s’oppose à l'état de frustration, parfois plus ou moins coloré d’espérance, vécu lorsque la psyché est en état de désir ou de besoin. La satisfaction est ainsi dissipation de

moyen de préparer le futur est d’être totalement conscient du présent. 2. A chaque fois que je prendrai une décision, je me poserai deux questions ; « Quelles sont les conséquences du choix que je suis en train de faire ? » et « Apportera-t-il satisfaction et bonheur, à moi-même comme à tous ceux qui seront affectés ? » 3. Je demanderai alors à mon coeur de me conseiller et de me guider par ses messages de confort ou d’inconfort. Si un choix m’apporte le confort, je m’y abandonnerai. S’il me donne

incessants, ils animent notre vie, la bouscule, ils lui font prendre des chemins différents … Les désirs amènent tout simplement à vivre, ils ont donc un rôle majeur dans notre existence. Le but d’un désir est sa réalisation et par la suite sa satisfaction ; si nous désirons quelque chose c’est pour que nous l’ayons et, c’est l’enjeu de la problématique que nous nous posons, pouvons-nous réellement combler tous nos désirs ? Nos désirs sont-ils fait pour être comblés ? En réfléchissant sur ce problème

esprit créateur, ensemble dont la beauté nous procure une satisfaction généralement désintéressée, constitue-t-elle un moyen pour atteindre une fin, une réalité dont l'emploi est avantageux ? Si l'art vise à l'utilité, s'il procure l'utile, n'est-ce pas parce qu'il répond à une fonction précise ? L'oeuvre d'art ne se distingue-t-elle pas de la technique ? Vise-t-elle donc essentiellement l'adapté et le fonctionnel ? Comment une satisfaction désintéressée peut-elle être en liaison avec l'utile ? Le

et manque, donation absolue et égoïsme exacerbé, pardon et jalousie. Ce caractère plurivoque déstabilise nécessairement. Alors quand il nous est demandé : « qu'aime-t-on dans l'amour ? », nous voilà nécessairement désarçonnés. Cherche-t-on une satisfaction personnelle, un plaisir égoïste ou le plaisir d'autrui ? D'ailleurs cherche-t-on même un plaisir ? De plus, dans cette question, ne sommes nous pas nécessairement confrontés à une régression à l'infini ? Qu'aime-t-on dans l'amour : si je réponds