Solipsisme

connaissance en général. Le réalisme épistémologique est une position théorique au sujet de la connaissance, qui considère que celle-ci porte sur des objets réels extérieurs au sujet. Lié à la théorie de la vérité-correspondance , il s'oppose ainsi au solipsisme , en tant que forme extrême de l'idéalisme, qui considèrerait que rien d'autre n'existe en dehors du sujet. Tandis que l’idéalisme à cette époque est une théorie philosophique selon laquelle l'esprit est la seule chose qui existe réellement et

profondément indifférent au sort d'autrui. 2. L'indifférence à autrui L'égocentrisme de Gnathon le conduit à ignorer les intérêts des autres. Le texte s'ouvre et se clôt sur des négations restrictives à cet égard très significatives et révélant bien le solipsisme du personnage : « Gnathon ne vit que pour soi », il « ne connaît de maux que les siens », « n'appréhende que la sienne [mort] ». La présence des autres, leur importance et leur existence mêmes finissent par être niées par Gnathon. La mention des

seul pour penser, afin de ne pas être influencer par une quelconque réflexion, de groupes disons donc, pouvant être erronée. De plus, le penseur solitaire ne se sépare des autres que pour mieux se retrouver, on pourrait même parler d’un certain solipsisme -c’est-à-dire, l’idéalisme poussé à l’extrême où le « moi » et ses sensations constituent la seule réalité- mais, en réalité, cette séparation ne sert que de prolongement sur la scène intérieure de l’être avec les autres. La solitude de l’activité

pensait Descartes) : la conscience est ouverte, elle sort d’elle-même. Imagination = se projeter Hussel met à jour l’unité du cogito (Je pense) cogitatum (ce qui est pensé) Il y a une dimension créative de la conscience. Alors que Descartes : solipsisme cartésien => toute réalité se réduit à moi-même : seule ma raison me permet d’attraper le réel. La conscience nous donne accès à une existence autre que la mienne (=celle d’autrui) : conscience intentionnelle. On va dépasser le cap étroit de sa

Paradoxe de la conscience Jean-Paul Sartre affirme : « ce que je suis par principe ne peut pas être objet pour moi », au sens où je ne peux être à la fois sujet et objet de ma connaissance. La position sartrienne s’établit donc comme une négation du solipsisme cartésien. La connaissance de soi passe alors par ce qu’il nomme « l’intersubjectivité », c’est-à-dire par le regard d’autrui : ce n’est pas dans la solitude que l’on prend conscience de soi, mais au cœur du monde et des autres. La conscience comme

; c’est que l’imagination est toujours trompeuse : celle de l’enfant avant le voyage (3-4), celle du voyageur lui-même (37-40) et celle de son public (43-44) ; le réel est toujours déceptif, parce qu’il renvoie à l’homme sa propre image, dans un solipsisme désespérant (110-112). La question n’est donc pas de voyager ou non, mais de tenter de vivre, dans et contre le Temps, lutte inégale qui engendre la tentation (bien présente) de désirer la mort comme voyage de l’oubli. À cette situation dramatique

penser. A la fin de son expérience, Descartes écrit : « je pense, donc je suis » [cogito, ergo sum]. Cela veut dire que qu’on a conscience de ce qu’ont est à travers notre pensée. Critique de la thèse cartésienne : on a reproché à Descartes son solipsisme (partir de lui seul pour établir des grandes vérités telles que j’existe). N’a-t-on pas besoin de l’autre, d’autrui pour prouver qu’on existe ? La frontière entre le rêve et la réalité dépend de la présence de l’autre. Autrui est celui qui me garantit

depuis la célèbre formule de DESCARTES (ego cogito : je pense) pour désigner le moi comme sujet : cf., chez HUSSERL, l'expression ego transcendantal. 2. — Égoïsme a) Mot utilisé par WoLFF et KANT pour désigner un certain type d'idéalisme SYN. solipsisme. b) Mot créé par les jansénistes de PORT-ROYAL pour désigner la disposition de l'individu à rechercher exclusivement ses intérêts personnels opposé à altruisme, pitié ; pour SCHOPENHAUER, l'égoïsme est l'un des deux principes de la vie morale.

utilisé pour designer une tradition philosophique. Au sens le plus général commun, il s’agit d’une conception qui affirme l’existence ontologique du réel indépendant du regard de l’observateur. Il s’oppose en ce sens à l’attitude épistémologique du solipsisme. Au delà de ce sens très général, le réalisme peut designer des courants variés, voire contradictoire. Le platonisme inspiré de la théorie platonicienne des idées est une forme de réalisme. II- L’IMMATERIALISME DE BERCKELEY 1- L’orientation philosophique

que je recherchais ». Ainsi le cogito va se présenter comme la terre natale de la vérité c'est-à-dire cette base à partir de laquelle je peux m’engager sur la voie sûre de la science. En définissant ainsi la conscience, Descartes fait preuve de solipsisme ; car pour lui la conscience est une substance autonome sans lieu et sans aucun support matériel : elle n’a besoin du monde extérieur ni de mon corps pour exister. Elle est marquée par son immédiateté et sa transparence à elle-même. C’est précisément