Solipsisme

LE MONDE. IL N'EST PAS SEULEMENT TOURNE DE MANIERE REFLEXIVE VERS SON MONDE INTERIEUR, IL SE TOURNE AUSSI VERS LE MONDE EXTERIEUR AVEC LEQUEL IL ENTRETIENT DES RAPPORTS DE « TRANSFORMATION ». LA DIMENSION PRATIQUE DE L'HOMME VIENT AINSI ROMPRE LE SOLIPSISME CARTESIEN. SON TROISIEME INTERET EST DE PRESENTER UNE APPROCHE PLUS JUSTE PARCE QUE PLUS COMPLETE DE L'ACCES A LA CONSCIENCE DE SOI. DANS LA PHILOSOPHIE CARTESIENNE, IL N'APPARAIT QUE COMME LE FRUIT D'UNE DEMARCHE PUREMENT INTELLECTUELLE ET REFLEXIVE

perçois par les sens ou que je déduis par raisonnement devient douteux et donc faux. Ma propre conscience est la seule réalité, les autres consciences, le monde extérieur ne sont que des représentations dont je peux douter. C’est ce qu’on appelle le solipsisme. au cogito théorique de Descartes s’ajoute selon Hegel, le cogito pratique: je peux prendre conscience d’être et même de ce que je suis à travers mes œuvres, qui sont un reflet de moi-même dans la matière devant moi et qui attestent de mon humanité

femme, indique que « l’homme aura sa revanche, revanche à vrai dire plutôt symbolique : la femme est combattue avec ses propres armes, elle est renvoyée à sa passion narcissique, solipsiste, à son miroir qui lui sert de prison qui la fixe ». Le solipsisme, c’est une théorie philosophique selon laquelle l'esprit est la seule chose qui existe réellement et le monde extérieur n'est qu'une représentation. Lorsque le spectateur observe Eglé en proie à un narcissisme innocent, il ne peut s’empêcher de

définition et donc semblables pour tous (ainsi, personne n’échappe à la prévisibilité des patterns comportementaux) . Le langage, ou plutôt les jeux de langage de Palo-Alto permettent d’éviter les écueils du nominalisme mais aussi toute forme de solipsisme, dans la mesure où il n’y a de communication que si l’autre s’impose à moi par sa présence même (d’où l’erreur faite souvent sur le constructivisme inhérent à une telle approche, qui n’est pas une forme d’autisme au monde ou de tautisme, pour reprendre

est caractérisée par les notions de quantité, d’espace, de temps, de la fonction symbolique du langage, etc. La notion d’égocentrisme intervient dans ce stade, car l’enfant ne sait pas se décentrer de lui-même, il pense que tout vient de lui. Le solipsisme est aussi une notion de cette étape, la chose existe parce que l’enfant la voit, s’il tourne le dos à cette même chose, elle n’existera plus pour lui car il ne la verra pas. L’animisme est aussi un mot important, l’enfant donne vie aux objets.

éventuellement d’affirmer l’existence d’une autre conscience telle que la sienne. Ma conscience est la seule dont j’ai directement l’expérience. Ainsi, la conscience de soi est radicalement solitaire et ne doit rien à la présence d’autrui. Mais ce solipsisme ou solitude absolue n’est pas vivable. Ce qui revient à dire que l’existence et la connaissance d’autrui ne relèvent pas du raisonnement ou de la pensée. A la différence de Descartes, Hegel refuse de saisir la conscience sous un angle purement

déploie tout entière et continuellement dans le cadre d’une référence à autrui. En termes plus précis, on pourrait dire que Hume pose au fondement de la subjectivité l’intersubjectivité. En poussant plus loin le raisonnement, on pourrait dire que le solipsisme est une forme de négation de la pensée. Enfin le propos de Hume nous invite à certaines considérations d’ordre politique. Si c’est un « désir de compagnie » qui pousse les hommes à se rassembler en société, le fait politique ne peut avoir pour seule

regardent une œuvre ou une pièce de théâtre ou qu’ils écoutent de la musique, ils la voient pour elle, et non plus pour eux. Ils ne perçoivent pas plus simplement en vue d'agir, ils perçoivent pour percevoir, pour le plaisir. Il se détache de leur solipsisme, en sorte pour se projeter vers l’au delà, vers l’univers de l’inconnu, de l’extérieur et surtout de l’autre, on sort de notre égoïsme pour tenter de comprendre l’autre, de partager sa souffrance et d’essayer de comprendre sa vision du monde. En

établit avec le monde extérieur, sans ce dernier le sujet ne peut exister, on peut donc en conclure que le raisonnement de Descartes ne tient plus puisque la condition nécessaire au « je pense » est l’existence du monde extérieur. Nous appelons « solipsisme » le problème du sujet cartésien, soit le fait de replier le sujet sur lui-même, en se coupant du monde extérieur. Nietzsche va même plus loin dans sa critique cartésienne puisque d’après lui le « je » n’est qu’une fiction grammaticale qui vise

puisque le fait même d'en douter ne fait que la renforcer (plus j'en doute, plus il est sûr que je doute, et que j'existe), cette vérité est somme toute bien pauvre : elle me réduit à n'être assuré que de ma propre existence et me conduit ainsi au solipsisme. Puis-je donc en tirer quoi que ce soit d'autre sans que rien ne puisse m'être objecté ? Les sceptiques répondent à cette question par la négative et ne manquent pas d'arguments pour démontrer que l'homme, dès qu'il prétend juger sur le monde, ne