Solipsisme

fondements -Descartes utilise l’image de la fondation d’un ouvrage- de nos connaissances . Mais la démarche méthodologique est particulière, et il faut avoir la rigueur de comprendre exactement ce que Descartes veut dire. Prenons par exemple le solipsisme, c'est-à-dire le doute que les autres personnes existent. Jamais Descartes ne croit que les autres ne sont qu’illusions, ou de simples automates avec des chapeaux et des capes, mais il considère juste qu’il peut y avoir une infime probabilité que

recherche cet « état autre qui donne la fièvre, qui est la fièvre, la montée d'un grand flux. »(5) « Que germe le feu qui te brûle » : l'individu, poète ou non, atteint cet état de transe où il ne sait plus qui il est, il sort de lui-même et de son solipsisme, il accède à la connaissance de l'Autre : « Répands tes mains / Sur un visage sans raison / Connais ce qui n'est pas à ton image ». Ainsi, le poème progresse peu à peu vers ce dernier mot qui l'illumine : « Lumière ». L'être humain voit enfin avec

Kant nous questionne sur notre devoir envers autrui. Nous nous intéresserons ici surtout à une pensée contemporaine qui a tenté dépasser cette distance infranchissable entre moi et autrui que la philosophie identifie sous le nom de solipsisme. Il s’agit alors d’une structure de la pensée inscrite a priori dans le langage et la culture.le libellé du sujet: “autrui à l’épreuve du portrait” nous amène à nous interroger en quoi autrui serait mis à l'épreuve de sa représentation par

lui l’esprit objectif (la langue, les mœurs, le style de vie, le droit, l’Etat, etc.) mais aussi l’esprit absolu (l’art, la religion, la philosophie), car l’important, c’est que la vie se comprend elle-même dans son intériorité. [4] En cela, nul solipsisme ; et surgit un prélude à l’ouverture de l'être de la phénoménologie. [5] On peut se référer à l’ouvrage La philosophie en Allemagne de Schnädelbach en ce qui concerne les modifications de la philosophie en direction à la fois d’une pensée des visions

naissance, il s’agit de l’Innéïsme. Pour Platon, tout savoir n’est que réminiscence et c’est grâce à la meïeutique socratique que l’on accède aux vérités. Pour Descartes, la recherche de la vérité se fait par un raisonnement rigoureux et logique. Son solipsisme devient hyperbolique lorsque même l’existence de Dieu est remise en question. Ainsi, derrière la recherche de cette vérité et cette volonté de savoir se cache de réelles craintes quant à la probité de mon action ou de mon existence. De ce fait,

insatisfaction, il faut reconnaître que le sujet proustien est d’abord en conflit avec lui-même. L’Autre est un autre Moi. Je est « la superposition de [ses] états successifs »2 ; il est plusieurs consciences à la fois. L’altérité, fort intime, est également solipsisme : « […] c’était [le monde] qui était enclos en moi… »3. Ainsi, le Moi multiple est la seule réalité. La relation du sujet à ses doubles est motivée par la faculté de perception. Le regard véhicule l’étrangeté et le questionnement. Le cogito proustien

d'une machine se trouve donc associée chez Fodor à cette thèse « cartésienne » d'une pensée dont les contenus ne peuvent être individualisés que par les états internes des sujets, indépendamment des propriétés de l'environnement (principe dit du « solipsisme méthodologique »). Et l'hypothèse « intellectualiste » que défend Fodor contre Wittgenstein est aussi « cartésienne » : toute manifestation d'intelligence repose sur la possession, par l'esprit, de représentations et sur un calcul sur ces représentations

homme est condamné, pour sa condition même, à ne jamais satisfaire un désir de communication auquel il ne saurait « renoncer » (fin). → Thèse de l’incommunicabilité des consciences (quelque chose en nous est irréductible). Le cogito entraîne solipsisme. Réalité humaine fondamentale (a quelque chose de tragique) : solitude existentielle (incontestable). Solitude existentielle : * Pas de l’ordre du ressenti permanent * Pas ce qui est vécu en temps normal * Revient régulièrement

hyperbolique, méthode qui permet de mettre tout en doute, le corps, le monde et les autres, aboutit à cette seule certitude métaphysique à savoir « je pense donc je suis ». Il s’agit donc d’une conscience qui ne se rapportant qu’à elle –même, seule (solipsisme), nue. Attention, à aucun moment MP ne remet en question la liberté. Il veut montrer que la liberté est réelle mais pas absolue et qu’elle ne peut s’exercer que dans le monde, s’insérer dans le monde, y prendre place donc rejoindre son

nouvelles. Pour Popper, la société ouverte est celle qui laisse une place à la discussion, au débat, à la réfutation des idées, celle dans laquelle aucun savoir ou opinion ne peut prétendre à l’exclusivité et à l’ « intouchabilité ». Autrui 1) Le solipsisme et l’existence d’autrui (Descartes) : La question portant sur autrui et son existence trouve sa source dans la philosophie cartésienne du cogito posé comme fondement de la philosophie. À partir du moment où le « je » devient la seule certitude,