Sommes Nous Libre De Nos Opinions

vie sociale à un Maître polymorphe. Cette entité supérieure à nôtre personne par sa sagesse ou son pouvoir, est tantôt le parent puis le professeur, mais aussi un chef, l’État ou encore la société ; avant, pour son ultime ordre, d’empoigner la faux. Sommes-nous pour autant condamnés à courber l’échine sous le poids du cours de la vie ? Une telle pensée fataliste feint de dégager des barrières plus qu’étroites au chemin de nôtre existence, et occulte ainsi le moindre espace pour la liberté. Pourtant

la minorité. Autrement dit, l’époque des Lumières (XVIIIe siècle), du moins l’époque de l’accession aux Lumières corrige Kant, se caractérise comme ce moment où l’homme commence à oser penser par lui-même. L’homme a souvent tendance à se croire libre et capable de penser par lui-même naturellement. Kant rappelle dans ce texte qu’il faut d’abord reconnaître son état de tutelle avant de pouvoir s’en affranchir. La liberté n’est pas d’emblée acquise, elle demande un long exercice. Tout comme il faut

toute autre approche, celle d’une méthode. Vivant en société, nous sommes constamment brassés et plongés dans une sorte d’imbroglio d’opinions, de jugements subjectifs et spontanés auxquels nous ne cherchons pas de démonstration. Pour la plupart des hommes, la vérité est évidente. D’ailleurs, nous avons tous déjà fait l’expérience d’opiner sur quelque sujet que ce soit en pensant dire vrai. On pense que nos opinions sont authentiques, mais comment le prouver ? L’homme ordinaire se fige ainsi

autre, l'affirmation d'une appartenance et l'abandon de son autonomie. L'idée d'un processus se perd . L'incorporation devient l'engagement mené à une logique ultime d'aliénation . Il y a donc un paradoxe de l'engagement, expression d'une volonté libre ou désir de se perdre en s'incorporant. L'engagement est au fondement même de la loi : on ne saurait juger un individu si on ne le suppose pas engagé , inclus dans une société et par là même soumis à ses lois . Ainsi, l'individu dans une collectivité

qui est difficile, c’est de trouver du temps pour penser. Ce qui est complexe n’est pas la philosophie mais le monde qu’elle veut comprendre. Pour prendre du recul par rapport à nos opinions personnelles nous devons parvenir à nous libérer de nos penchants naturels, de nos désirs de la vie matérielle dont nous sommes trop souvent prisonniers. Le discours philosophique ne peut pas être seulement subjectif, il vise l’universel. Repère : universel/général/particulier/singulier -Universel : reconnu

Sujet amené (contexte significatif) : Depuis toujours, le concept de liberté est en constante évolution. Sommes-nous fondamentalement libres ou déterminés? Plusieurs philosophes ont élaboré différentes théories face à ce sujet, mais c’est à partir du Siècle des Lumières que l’on a commencé à accorder plus d’importance à la raison humaine et que des philosophes comme Jean-Jacques Rousseau ont pu s’exprimer en toute impunité. Un siècle plus tard, l’être humain s’est retrouvé au cœur d’une révolution

idées sont notre enfance car « nous avons été enfant avant d'être homme ». C'est pourquoi, d'après lui la pensée spontanée est en fait entièrement composée de préventions, c'est à dire de préjugés car nous sommes influencés tout au long de notre existence par des idées reçues et des opinions qui nous entourent, que l'on y adhère ou pas. Descartes critique l'abus de spontanéité car il affirme qu'il faut toujours comprendre une idée en fonction de ce que l'on a édjà compris. Il faut donc se méfier

notre culture générale par le moyen de l'école, l'épanouissement est il un synonyme d'éducation ? Et bien de quelques manière oui, car pour s'épanouir dans la société , il faut être du même avis qu'elle, pour cela, dès notre plus jeune âge nous sommes mis entre les mains du ministère de l'éducation qui est controlé par l'Etat, donc entre les mains de l'Etat. L'école nous apprend «la vie» par sa définition bien sur, il nous apprend les valeurs à respecter auprès de la société , comme pour exemple

concepts que l'être humain associe pour apprendre, créer et agir. C'est aussi, une représentation psychique, un ensemble d'idées propres à un individu ou à un groupe, une façon de juger, une opinion. Toujours par définition, le fait d'être soi même représente la façon d'être d'une personne, de suivre ses envies et opinions sans se soucier de ce que pensent les individus qui l'entourent. Mais alors, si on ne pense pas par soi-même on pense alors par les autres, à travers les autres ? Il s’agirait alors d’une

paradoxale : « Arbeit macht frei » (Le travail rend libre). Cette phrase placée dans ce lieu d’esclavagisme et de mort, cette affirmation paraît ironique, déplacée et profondément révolutionnaire. Cependant, elle nous amène aussi a se poser des questions : au delà du côté redoutable des idées nazis y aurait-il une part de vérité dans cette affirmation. Peut-on donc acquérir la liberté par le travail ? Les nazis parte du principe que pour être libre il faut travailler. C’est pourquoi dans un premier