Spinoza Le Pacte Social

l’intérieur d’une société gouvernée par un Etat ; le droit limite nos libertés afin qu’elles ne se détruisent pas l’une l’autre (sous-entendu : la liberté sans limite mène au chaos ; homme = non naturellement sociable, etc.). Fonction : ordre social. Nécessité sociale. Le droit à travers la loi permet (cf. « avoir le droit » : être autorisé, mais par la loi qui suppose l’existence d’un Etat), interdit, oblige, bref, dirige des comportements (c’est ce qu’on appelle une « norme 1»). Son outil : la loi (possibilité

de droit il a fallu au préalable, que dans le champ des idées, il y a eu un débat intellectuel mené par des philosophes. On va partir d'un postulat : Machiavel. Jusqu’à la renaissance, la politique n'était pas débarrassée de la théologie. Spinoza objectait que pour lui _“il lui avait semblé plus approprié d'aller droit a la vérité effective plutôt qu'a son imagination. “_ La renaissance est datée en 1453. C'est une date qui marque deux évènements historique majeur : La fin de la guerre

profit du « travail ». Ce renversement s’est produit au cours des siècles médiévaux par la relativisation de la condition politique au profit de la finalité spirituelle6. Pour ce motif spirituel, au « politique » a été substituée la catégorie de « social 7». Autrement dit, le christianisme, du moins celui de la chrétienté, est au commencement de la fonctionnalisation de la politique qui se développera dans la philosophie libérale. Karl Marx en sera l'héritier et non l'inventeur8! Cette indifférenciation

discussion, toutes les analyses sont empreintes de préjugés. § 1 – Les théories réalistes On les appelle les théories réalistes car elles décrivent le monde tel qu’il est. On trouve à l’origine de ce mouvement de pensée, Hobbes, Machiavel, Spinoza. Plus récemment, des auteurs comme Kissinger, Aron, Morgenthau, Waltz. Pour l’ensemble de ces auteurs, l’Etat est le principal acteur des relations internationales, ils se portent sur la scène internationale comme une personne à part entière. Il recherche

distinguent aussi par leur objet (comme la bioéthique, l’éthique de l'environnement, éthique des affaires ou l’éthique de l'informatique), ou par leur fondement culturel (qui peut être l’habitat, la religion, la tradition propre à un pays, à un groupe social ou un système idéologique). Dans tous les cas, l’éthique vise à répondre à la question « Comment agir au mieux ? ». L'éthique a les deux pieds dans le réel : il ne s'agit pas que d'un ensemble de concepts abstraits. Cette notion est empreinte de nuances :

absolu et la société des individus privés p. 18 6) La cité terrestre et le salut de l’humanité p. 19 7) Le Pape et l’Empereur au Moyen Age p. 20 8) L’Etat au service de la société (de Machiavel au « Contrat social ») p. 21 9) Etat historique et Etat rationnel p. 22 10) La philosophie politique moderne : Hegel p. 23 11) Marx et Lénine p. 24 12) Pratique et théorie à l’époque actuelle p. 26

l’expérience juridique Mais pratique du droit privant celui-ci de ses fondements philosophiques = mauvaise car le droit est produit dans l'effort intellectuel : n'est jamais extérieur à la conscience humaine. Il faut donc le replacer dans son environnement social idéologique et politique si l'on prétend le comprendre Lié aux valeurs et donc à l'idéologie de la société qu’il régit Parce qu'il résulte d'un projet, le droit se ressentira toujours de la pensée qui anime ce dernier Exemple : la pensée libérale

législations ont organisé des infractions rituelles afin que l’homme garde la saveur et le sens de cet excès sacré dont il s’est séparé pour fonder l’ordre proprement humain. " La transgression forme avec l’interdit un ensemble qui définit la vie sociale " page 72. Organiser la transgression. (Au chapitre XII, G. Bataille étudie le cas de la prostitution sacrée dans l’enceinte des temples. Le rituel du mariage permet aussi de gérer et d’ordonner la sexualité) Quant au meurtre, les mêmes sociétés

c'est en raison de la nature de l'homme, présente en chaque individu dès sa naissance, que tous les êtres humains ont des droits fondamentaux. Ces droits apparaissent comme des droits innés et, en tant que tels, sont antérieurs à toute organisation sociale et politique. Pour Blandine Kriegel, « la nature humaine comporte des droits inaliénables. C'est la nature avec la loi, c'est-à-dire un univers où l'exigence mathématique conduit en même temps à définir des lois de rapport entre êtres et à décrire

ont été pensé et les comprendre de manière historique, donner à la réflexion une épaisseur temporelle. L’objectif sera de retracer l’histoire de la raison humaine s’efforçant de construire la vie de l’homme en société. Le droit est une science sociale au sens où l’univers juridique semble être aussi ancien que le monde lui-même. L’adage romain ubi societas, ibi jus[1] montre que les Romains de l’Antiquité l’avaient déjà compris. Pour autant, le droit se réduit-il aux règles du droit positif