Spinoza Superstition

est à la fois homme et fils de Dieu. Elle demande que l’on accorde notre confiance sans preuve alors que ces faits sont absurde, elle réclame donc de nous que nous renonçons l’usage de notre raison. Pour SPINOZA (philosophe du XVIIe), le risque de la religion est d’aboutir à la superstition, c’est un état d’esprit craintif qui pousse à interpréter des évènements comme des signes favorable ou défavorable envoyé par un ou plusieurs dieux. La religion va affirmer que les catastrophes naturelles par

TEXTE DE NIETZSCHE Extrait de Par-delà le bien et le mal I § 17 « Si l’on parle de la superstition des logiciens, je ne me lasserai jamais d’affirmer un petit fait très bref que les gens atteints de cette superstition n’aiment guère avouer ; c’est à savoir qu’une pensée vient quand « elle » veut et non quand « je » veux, en telle sorte que c’est falsifier les faits que de dire que le sujet « je » est la détermination du verbe « pense ». Quelque chose pense, mais que ce soit justement ce

savoir ce qui est bon: Sartre). La Théologie prétends quant à elle que seul Dieu, supérieur à l'Homme, a accès à ces valeurs. La Laïcité est née du fait que les Hommes se sont rendus eux-mêmes responsables et ont définis eux-mêmes leur propre système. Spinoza est ainsi le premier à inverser les valeurs mises en place par la Religion (critiqué à l'époque, considéré comme immoral). Nietzsche suivra plus tard et fondera les principes fondamentaux, dans lesquels il met en place des valeurs indépendantes de

La foi s'oppose-t-elle à la raison ? * D'où vient la force des religions ? Pourquoi le progrès scientifique n'a-t-il pas fait disparaître les religions ? Ici on peut aussi s'interroger sur les mythes et illusions contemporaines : rumeurs, superstitions, légendes urbaines, etc. * Peut-on ne croire en rien ? Faut-il tout soumettre à la raison ? La science est-elle l'ennemie de la religion ? Des conflits indéniables Commençons donc par cette question. A priori, oui, il y a une guerre, parfois

le faux, le juste et l’injuste, le bien et le mal. Un épicurien sait apprécier le moment présent. Les différents épicuriens sont EPICURE, DEMOCRITE, LUCRECE… Ils ont le souci que l’homme soit heureux, la peur de la mort. SPINOZA, XVIIe siècle : veut délivrer de la superstition. Philosophes des Lumières : MARX : « Nos prédécesseurs ont pensé le monde, il s’agit de le transformer ». La philosophie est une recherche incessante et jamais satisfaite de la vérité qui procède en questionnant, en problématisant

Spinoza : politique et religion Le Traité théologico-politique fut vraisemblablement écrit à la demande du grand Républicain Jan de Witt. On sait que lorsque ce grand homme (qui s'était opposé aux monarchistes de la Maison d'Orange ainsi qu'aux revendications calvinistes) fut lynché par la foule le 20 août 1672, Spinoza voulut dénoncer ce meurtre que les autorités orangistes laissèrent impuni. Il voulut coller sur les murs un placard intitulé Ultimi Barbarorum (« Les derniers des Barbares ») Son

impliquerait contradiction, et jamais l’esprit ne pourrait la concevoir distinctement. Baruch SPINOZA, Traité théologico-politique (1670) Les hommes ont une tendance naturelle à la superstition Si les hommes pouvaient régler toutes leurs affaires suivant un dessein arrêté ou encore si la fortune leur était toujours favorable, ils ne seraient jamais prisonniers de la superstition. Mais souvent réduits à une extrémité telle qu'ils ne savent plus que résoudre, et condamnés, par leur désir

rejet de cette forme de croyance, comme ce fut le cas de Spinoza. L’homme peut-il vivre sans religion ? C’est ce à quoi nous allons tenter de répondre à travers trois axes; tout d’abord nous verrons que cette réponse peut dépendre de l’époque, en effet le premier axe traitera de l’évolution de la religion à travers les mœurs. Puis dans un second axe, nous étudierons l’impossibilité de vivre sans religion selon Pascal. Enfin nous étudierons Spinoza et Freud, qui ont un avis contraire.

connaissance rationnelle. Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà la devise des Lumières. Pour les intellectuels du XVIIIe siècle européen, l'homme doit faire un usage critique à l'encontre des préjugés et des superstitions. En cela, ils sont les héritiers de Galilée, de Descartes puis de Newton, qui les premiers ont donné la priorité à la raison et à l'expérience sur la Révélation divine et l'autorité religieuse. Ils en viennent du même coup à critiquer la monarchie

l’impuissance à atteindre la joie de vivre. Spinoza dirait que la peur de la mort affaiblit notre conatus et ce conatus diminué crée des échappatoires à la mort. C’est pourquoi, dans les religions, on parle d’un Dieu puissant et on est fragiles devant lui. Il est plus fort, c’est le sauveur. L’origine de la religion n’est pas sacrée mais tout le contraire, elle est très humaine (« C’est humain, trop humain » Nietzsche). Si les religions sont des superstitions, elles sont un mensonge. Les religions