Séquestrée De Poitiers

notre premier argument, « la séquestrée de Poitiers » qui est tout d’abord issue d’une réelle histoire, puis qui est devenu par la suite un roman, écrit par André Gide. En effet, surtout dans les romans, on peut constater un fort processus d’identification aux personnages. Cette forte identification à un personnage permet une meilleure immersion dans le récit. Dans ce récit le personnage principale qui est la séquestrée de Poitiers, s’intitule Mélanie, qui est donc une femme

la morale sociale. Le droit pénal français est plus réticent pour reconnaître cet acte car le principe en droit pénal français a été énuméré par l'arrêt de la cour d'appel de Poitiers en date du 20 Novembre 1901. C'est la séparation entre l'action et l'omission. Mais depuis cette affaire dite de la « séquestrée de Poitiers », se sont développées des exceptions légales. Dans quelles conditions l'infraction de commettait par omission peut-elle être retenue par le juge pénale dans la qualification

exigences : L’acte doit être positif : Il ne peut y avoir de «commission par omission ». Ainsi, par exemple, le fait de séquestrer un individu et de le priver d’aliment jusqu’à ce qu’il décède ne constitue pas un meurtre ( l’ Affaire de la séquestrée de Poitiers, Poitiers, 29 novembre 1901). De tels faits peuvent cependant correspondre à d’autres qualifications pénales telles que la non assistance à personne en péril. L’acte doit être matériel : Par exemple, des simples tortures morales ne

A. La qualification pénale non reconnue par le législateur La jurisprudence s’est toujours refusée de condamner pour commission l’auteur d’une simple abstention. Ceci se vérifie notamment avec l’arrêt de la séquestrée de Poitiers du 20 novembre 1901. Blanche Monnier qui était séquestrée dans une cave par sa mère, souffrait de troubles mentaux. Son frère qui avait connaissance de son état et de ses conditions de vies, ne lui est jamais venu en aide. Il fût acquitté car les juges considérèrent que

On ne peut donc pas cautionner ce geste. Déchéance atroce, isolée de tous sauf d’elle-même. Bernard ne la libère que parce qu’il craint le regard des autres (fils Deguilhmen est surpris par l’apparence cadavérique de Thérèse, allusion à la séquestrée de Poitiers : Bernard craint d’être accusé de séquestrer sa femme – ce qu’il fait). Face à face Thérèse / Bernard au chapitre 9 : il est tellement médiocre, voire minable que la sympathie du lecteur se dirige vers Thérèse.

image en voyant Thérèse est une image de sensation «cours d’assises » (ligne3-4). Il associe l’image de Thérèse avec celle d’une autre criminelle. Il revoit avec ses yeux d’enfants cette image dans « le petit parisien » avec pour titre la « Séquestrée de Poitiers », cette image populaire qui « ornait les cabinets en planches du jardin d’Argelouse ». Bernard prend conscience que l'image de Thérèse va attirer l'attention. Mauriac montre l'importance de l'aspect physique de Thérèse puisqu’il suscite le

Journal des Faux-Monnayeurs, 1926 * Dindiki, 1927. * Voyage au Congo, 1927 * Le Retour du Tchad, 1928 * L'École des femmes, 1929 * Essai sur Montaigne, 1929 * Un Esprit non prévenu, 1929 * Robert, 1930 * La Séquestrée de Poitiers, 1930 * L'Affaire Redureau, 1930 * Oedipe, Schiffrin, 1931 * Perséphone, 1934 * Pages de Journal 1929-1932, 1934 * Les Nouvelles Nourritures, 1935 * Nouvelles Pages de Journal 1932-1935, 1936. * Geneviève, 1936

les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours » .On sait demander si on pouvait assimiler l'omission à l'acte homicide, plus particulièrement l’infraction de commission par omission ( Affaire de la séquestrée de Potiers)? En réponse à ce problème, le droit pénal dit qu’on ne peut pas assimiler l'omission à la commission car il faut une intention de donner la mort, de plus, une difficulté se pose dans le rapport entre l’acte et le dommage. Le moyen pour

exigé entre l'acte et le résultat). Par ailleurs, il faut limiter cette infraction à des actes dits "positifs", excluant ainsi des actes passifs, comme par exemple la privation d'aliments entrainant le décès de la victime (jurisprudences "la séquestrées de Poitiers" de la Cour d'appel de Poithiers du 29 novembre 1901). Quant à l'élément moral, il faut une intention de tuer la personne, c'est à dire un "animus necandi". Il faut donner volontairement la mort. En l'espèce, surpris, Alain Dupont à volontairement

fait de causer une atteinte aux personnes ou aux biens par une action positive, les juridictions pénales refusent de sanctionner sur son fondement une omission alors même qu’elle causerait une atteinte de même nature : Affaire de la séquestrée de Poitiers CA Poitiers, 20 nov. 1901. 5 Le juge pénal ne peut combler les lacunes de la répression par une interprétation analogique des textes existants. Ex : captation frauduleuse d’émissions TV par un décodeur pirate, impossibilité d’appliquer la qualification