Te Deum

de façon illégitime. Il revient au lecteur de saisir le message et de tirer un enseignement de ce petit conte qui vise à anéantir le fait tyrannie. 3) Le ridicule poussé à l'extrême Ces tyrans se disent religieux. En effet, ils récitent leur Te Deum sur leur champ de bataille. On relèvera là le champ lexical du religieux en soulignant que derrière se profile une critique du fanatisme religieux. Les princes prétendent que la "province leur appartient de droit divin". Or il n'en est rien. De plus

- Toutes les actions de guerre sont personnifiées, il n'y a plus d'humanité. - Sans l'ironie, il y a une valorisation de la guerre. - "Boucherie heroïque" = oxymore. - "Trembler comme un philosophe" --> remarque satirique + auto-dérision. - "Te deum" = Chant religieux remerciant dieu pour une victoire. Valeurs chrétiennes Faire don de soi : partage + aide au prochain; Ne pas tuer autrui Le pardon L'amour - Ironie: "Selon les droits publics" l.27 antiphrase - Candide

thème IX – Le genre (Type de pièce, appartenance) - Les genres vocaux : • Genres vocaux profanes : le lied, la mélodie, l’opéra (récitatif, air, chœur) • Genres vocaux religieux : l’oratorio, la cantate, le choral, la messe, le requiem, le te deum, le magnificat, le stabat mater, la passion - Les genres instrumentaux • La suite, la fugue, la symphonie, le concerto grosso, le concerto, la sonate, le quatuor, l’ouverture, etc. X – La fonction - Fonctions de la musique dans la société • Musique

a rien d’héroïque dans ces actes, il n’y a pas de héros à la guerre. C) Dénonciation de la religion Voltaire s’en prend à la religion car elle sert de légitimation aux atrocités commises par les rois. Ceux-ci font en effet chanter un « Te Deum » juste avant la bataille pour remercier Dieu. Il déplore donc que la religion soit associée à des massacres.

dans la lignée des dialogues socratiques (Le banquet de Platon). Dans Micromégas, les questions sont philosophiques : Opposition entre la matière et l’esprit Le bonheur La question du mal (l.6-7) La question de Dieu (l.1 + fin du texte)  Te Deum : chant à l’honneur de Dieu (ici remarque ironique) b) Une leçon de relativisme Le titre Micromégas annonce la relativité de tout chose puisque le petit peut cotoyer le grand. La parole du Géant fait entendre cette philosophie qui consiste notament

l'appropriant de façon illégitime. Il revient au lecteur de saisir le message et de tirer un enseignement de ce petit conte qui vise à anéantir le fait tyrannie. 3) Le ridicule poussé à l'extrême Ces tyrans se disent religieux. En effet, ils récitent leur Te Deum sur leur champ de bataille. On relèvera là le champ lexical du religieux en soulignant que derrière se profile une critique du fanatisme religieux. Les princes prétendent que la "province leur appartient de droit divin". Or il n'en est rien. De plus

alto vi superum saevae memorem Iunonis ob iram; multa quoque et bello passus, dum conderet urbem, inferretque deos Latio, genus unde Latinum, Albanique patres, atque altae moenia Romae. Musa, mihi causas memora, quo numine laeso,quidve dolens,regina deum tot voluere casus insignem pitate virum,tot adire labores impulerit. Tantaene caelistibus irae texte latin du chant II :Fraci bello, repulsique fatis, ducores Danaum, tot annis jam labentibus, ædificant equum instar montis arte divina Palladis, intexuntque

Mais la critique voltairienne ne s’arrête pas à la théorie optimiste, la satire de Voltaire frappe aussi le clergé et ses vices, ainsi que l’intolérance religieuse. Dès le début, la religion encourage la guerre, les rois « faisaient chanter des Te Deum », c’est-à-dire des prières remerciant Dieu pour son aide au combat. En bénissant les assassins, la religion approuve l’infamie. A Lisbonne, l’intolérance de l’Inquisition est la cible de Voltaire : les raisons invoquées pour chaque condamnation sont

l'appropriant de façon illégitime. Il revient au lecteur de saisir le message et de tirer un enseignement de ce petit conte qui vise à anéantir le fait tyrannie. 3) Le ridicule poussé à l'extrême Ces tyrans se disent religieux. En effet, ils récitent leur Te Deum sur leur champ de bataille. On relèvera là le champ lexical du religieux en soulignant que derrière se profile une critique du fanatisme religieux. Les princes prétendent que la "province leur appartient de droit divin". Or il n'en est rien. De plus

droit » de la guerre et par les références religieuses. Il y a en effet quelque chose de profondément inacceptable à considérer que la guerre trouve une justification dans une religion qui est probablement la même dans le deux camps (allusions aux Te Deum d’action de grâces, l.12-13). -Les phénomènes de distorsion : Comme dans le chapitre I, Voltaire place dans le texte, ici et là, des indices qui attirent le lecteur et le préviennent qu’il ne faut pas prendre les choses « au pied de la lettre