Te Deum

d’honneur. L’image des « cervelles éclatées » l.24-25 est aussi une allusion au récit de chevalerie dans lesquelles on insistait sur ces détails. 3/Dénonciation de la vanité des rois responsable de cette « boucherie héroïque » -l.13-14 « Te Deum » rendre grâce à Dieu= cantiques des remerciements (gdes occasion ex sacre des rois), ils font appel à la religion, pour que Dieu ‘’cautionne’’ ce massacre. Cela prouve que chacun estime avoir gagné « chacun dans son camp », ils ne s’intéressent pas

une place centrale dans son œuvre et comprend des trios avec piano, des quatuors à cordes (Quatuor américain, 1893), un quintette avec piano, etc. On lui doit aussi des œuvres vocales, profanes et religieuses (Stabat Mater, 1877 ; Requiem, 1890 ; Te Deum, 1892), des opéras (dont Russalka en 1901), des ouvertures, des poèmes symphoniques (dont le Rouet d’or, 1896, et la Palombe, 1896), et les très célèbres Danses slaves (1878 et 1887). --------------------------------------------------------------------------------

théologiques, le premier c’est des recherches de l’homme sur Dieu. Ce sont les recherches théologiques même de l’existence de Dieu, ce qu’il est, la création, rapport de l’homme et Dieu… L’homme, certes, capax Dei de Dieu, mais non point capax definiendi Deum à leur manière, toute la tradition mystique et la théologie négative l’ont assez dit. « Tu es entrain de te demander ce qu’est Dieu et comment il est. Tout ce que tu imagines, ce n’est pas Dieu. Tout ce que tu saisis par la pensée, ce n’est pas Dieu

présence de musique : énumération des instruments (l.2), résumés dans le mot « harmonie » ; ordre = gradation allant du plus aigu au plus grave et mêlant instruments à vent et percussions - présence de chants et de ferveur religieuse : allusion aux « Te Deum » (l.10) ; on remercie Dieu pour avoir remporté la bataille - termes mélioratifs, voire laudatifs de la ligne 1 + anaphore de « si » (adv. d’intensité) -> hyperboles - guerre = kermesse ou fête foraine : Ex : « renversèrent » (l.4) = jeu de chamboule-tout

accorder peu d’importance à la vie humaine, cme si la guerre n’était qu’un jeu, cela sugg par « canons renversés ». (= jeu de quilles). Tt se passe cme si la guerre était justifiée. Justificat° de la guerre par plrs reflex°. Terme religieux « te deum » insiste sur l’aspect esthétique et musicale de la guerre est utilisé pr légitimer l’acte guerrier. La guerre est justifiée religieusemt et moralemt. La justificat° se veut aussi philo car V utilise voc de la philo pr accréditer la guerre « raison

moquerie. Par ailleurs, outre l’ironie, Voltaire décide de mettre en avant les absurdités de la guerre. Dans un premier temps, il insiste sur les similitudes entre les deux armées, par exemple en disant que « les deux rois faisaient chanter des Te Deum ». Ensuite, il montre que les raisons du combat ne sont autres que des ripostes non fondées entre les deux clans puisque Candide arrive dans un village bulgare que « les héros abares [avaient] traité de même ». En dernier lieu, il aborde, par l’emploi

« l'harmonie », les « Te Deum » finals. Cette critique se fait au moyen de la réutilisation d’expressions propres aux philosophes optimistes : « meilleur des mondes » (Voltaire tronque volontairement l’expression originale de Leibniz), « raison suffisante », etc. Le narrateur a un humour noir : « après avoir assouvi les besoins de quelques héros » (périphrase et euphémisation du viol), « boucherie héroïque », « des héros abares ». Dans les deux camps, on fait chanter des Te Deum (cérémonie religieuse

puisqu’elle se situe dans la logique d’une volonté providentielle. Voltaire en profite pour se moquer de la lâcheté des penseurs face au mal. La religion se met au service de la guerre puisqu’elle cautionne, galvanise les troupes (notamment avec Te Deum) donc elle participe indirectement au massacre et se rend complice des horreurs commises. o Dévalorisation des héros Registre épique « ôter (l3) ; renversé (l7) ; héroïque ; héros (l19) » ; périphrase qui renvoie au « viole » « avoir assouvi les

face à tous ces massacres qui causent la mort de millions de soldats et de civils. L’auteur souligne l’inconscience des responsables de cette guerre, ceux qui envoient des armées entières se faire tuer « tandis que les rois faisaient chanter des Te Deum […] », il y également une critique de la religion dans la mesure où elle est complice de ces horreurs selon Voltaire. Ce passage implique également une vision absurde de la guerre dans la mesure où il n’y a pas de vainqueur, tous ces morts, ces dégâts

n’y a pas de héros à la guerre. B/ Dénonciation 2 ts les fanatismes : religion & philosophes extrémistes Voltaire s’en prend à la religion car elle sert de légitimation aux atrocités commises par les rois. Ceux-ci font en effet chanter des « Te Deum » juste avant la bataille pour remercier Dieu (reg ironiq_). Il déplore donc que la religion soit associée à des massacres. PS : Voltaire rappelle sans cesse que même s’il adopte une vision idéalisée de la philosophie de Candide pour des raisons d’efficacité