Te Deum

pas deviné cette abomination... » * Voltaire a montré, entre autres, la complicité qui s’établit entre l’institution militaire et la religion ; il fait état des messes données après la bataille du chap. III : « Les deux rois firent chanter des Te deum chacun dans son camp. » L’auteur montre ici les contradictions d’une religion qui prône l’amour de son prochain et qui cautionne la guerre. La symétrie des deux rois montre que la même religion n’empêche pas deux peuples de se déchirer. * L’Inquisition

nosturnes rayons qui percent les volets ? Sentant ta bourse à sec autant que ton palais, Récolteras-tu l'or des voûtes azurées ? Il te faut, pour gagner ton pain de chaque soir, Comme un enfant de choeur, jouer de l'encensoir, Chanter des Te Deum auxquels tu ne crois guère, Ou, saltimbanque à jeun, étaler tes appas Et ton rire trempé de pleurs qu'on ne voit pas, Pour faire épanouir la rate du vulgaire. PRINTEMPS Bohémiens en voyage La tribu prophétique aux prunelles ardentes

« exterminer son prochain » L.3 ==> OXYMORE car exterminer (tuer, anéantir) ==> on extermine toujours ce qui nous dégoute et son prochain = domaine religieux (tu aimera ton prochain) Supposition : langue inconnue à tous ceux qui ont combattu = Te Deum Le chef meurtrier fait appel à la religion et remercie dieu d'être de leur coté dans les massacres. V insiste sur la cruauté des actes de l'Eglise pour que lecteur se rende compte de culpabilité de Eglise. Mm action de grâce chantée pour décès mariage

et en même temps de surnaturel) se heurte à « infernale » puis à « meurtriers ». Ces tyrans se disent pleins de ferveur religieuse. En effet, ils font « bénir » leurs drapeaux et « invoque[nt] Dieu solennellement ». Dans Candide, ils entonnent un Te Deum chacun de leur côté. On relève ici le champ lexical du religieux, mais Voltaire stigmatise un dévoiement. Lorsque l’Église bénit la guerre, elle n’est plus catholique, (c’est-à-dire universelle) en sacrifiant certains de ses enfants. Elle contredit

attaquée du conte, l’Eglise subit au moins trois types de critiques. Tout d’abord, elle n’est pas opposée à la logique guerrière des Etats belligérants, puisqu’au moment du massacre des armées bulgare et abare (III), les rois font chanter des Te Deum dans leurs camps. De plus, s’appuyant sur la crédulité des gens simples, l’Eglise se sert de puissantes organisations comme l’Inquisition (VI) pour garder un pouvoir entretenu par la superstition. Intolérante, elle tâche d’éliminer les tenants

quelques milliers d'hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu'il put pendant cette boucherie héroïque. Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum[2] chacun dans son camp, il prit le parti d'aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants, et gagna d'abord un village voisin ; il était en cendres : c'était un village abare[3] que les Bulgares

un climat de moquerie. Par ailleurs, Voltaire décide de mettre en avant les absurdités de la guerre. Dans un premier temps, il insiste sur les ressemblances entre les deux armées, par exemple en disant que « les deux rois faisaient chanter des Te Deum ». Ensuite, il montre que les raisons du combat ne sont autres que des ripostes non fondées entre les deux clans puisque Candide arrive dans un village bulgare que « les héros abares [avaient] traité de même ». En dernier lieu, il aborde, par l’emploi

conséquences les plus matérielles de la guerre sur civils. III) L’impossible leçon du texte ? 1) La symétrie des deux camps Symétrie des 2 camps souligne absurdité de la guerre. * Pas de vainqueurs, l.9 « les deux roi faisaient chanter des Te Deum » (chants remerciement adressé à Dieu en cas de victoire). -> Si les deux rois se pensent vainqueurs c’est qu’aucun de l’est (Unitilité de religion qui contionne sauvagerie et favorise aucun des deux camps, est soulignée). * Perdants deux côtés :

plus attaquée du conte, l’Eglise subit au moins trois types de critiques. Tout d’abord, elle n’est pas opposée à la logique guerrière des Etats belligérants, puisqu’au moment du massacre des armées bulgare et abare (III), les rois font chanter des Te Deum dans leurs camps. De plus, s’appuyant sur la crédulité des gens simples, l’Eglise se sert de puissantes organisations comme l’Inquisition (VI) pour garder un pouvoir entretenu par la superstition. Intolérante, elle tâche d’éliminer les tenants d’autres

le seuil de la demeure paternelle. »(2p) > 16 P Dixerat et se condidit : Elle avait dit, et s'enfonça (4p) spissis noctis umbris :dans les ombres épaisses de la nuit. (4p) Apparent dirae facies: M'apparaissent des figures funestes (4p) numina magna deum : et les grandes puissances divines (3p) inimicaque Troiae: hostiles à Troie. (3p) > 18p 2 Baccalauréat 2009 – Académie de Nancy-Metz