Te Deum

quelques milliers d’hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu’il put pendant cette boucherie héroïque. Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum, chacun dans son camp, il prit le parti d’aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants, et gagna d’abord un village voisin ; il était en cendres : c’était un village abare que les Bulgares avaient

Paris sous le nom de Caroline, accompagnée de Lady Hopwood, pour se réfugier dans un couvent de carmélites à Cadix. Montriveau la cherche désespérément, et il finit par retrouver sa trace en la personne de sœur Thérèse, alors qu’il assiste à un Te Deum dans un couvent espagnol. Il devine que c’est une française qui joue à l'orgue une musique que la duchesse interprétait pour lui à Paris. Il lui déclare enfin son amour dans le parloir du couvent où la duchesse le fait passer pour son frère. Mais

philosophe ». Il est malgré tout un lâche, il n’est pas fort physiquement même s’il est mentalement fort. Quant aux prêtres, ils sont tout à fait à l’aise dans la guerre. Les représentants de Dieu participent indirectement aux massacres des hommes : « Te Deum » dans les deux camps. La religion apporte son caractère sacré, elle rend compte des horreurs, elle approuve la violence. Les rois donnent leurs ordres aux représentants de l’Eglise, le clergé est soumis et servile au pouvoir royal, qui ne s’interroge

dans les chapitres 2à16 dénonce la religion. Il dénonce le fanatisme (des protestants hollandais, des catholiques portugais, les jésuites). Voltaire dénonce certaines pratiques religieuse : dans le chapitre 3 il indique que les soldats chantent « Te deum » après le massacre, il critique la religion dans le chapitre 5 l'absence de jugement de Dieu ou l'inexistence de Dieu par l'amplification des catastrophes naturelles qui détruisent les hommes honnêtes (les "gentils") et le misérable (le "mauvais")

le Pape. Les curés étaient nommes par les évêques. Le clergé recevait un traitement pour le dédommager de la perte de ses biens, confisqués en 1791 par la Constituante. Pour fêter le retour à la paix religieuse, le Premier Consul fit chanter un Te Deum solennel à Notre-Dame de Paris. Il y assista avec tous ses généraux. En résumé, grâce à Bonaparte, la France redevint riche et prospère. Depuis longtemps elle n'avait été aussi bien gouvernée et tous les bons Français en furent vivement reconnaissants

iram ; multa quoque et bello passus, dum conderet urbem, inferretque deos Latio, genus unde Latinum, Albanique patres, atque altae moenia Romae. Musa, mihi causas memora, quo numine laeso, quidue dolens, regina deum tot uoluere casus insignem pietate uirum, tot adire labores impulerit. Tantaene animis caelestibus irae ? Traduction : Dans la caverne des vents : Analyse et commentaires : Talia

1851 – LA NONNE SANGLANTE 1852/1854 – LE BOURGEOIS GENTILHOMME e 1856 – FAUST 1857/59 – LA REINE DE SABA 1861 – MIREILLE 1863 – ROMEO ET JULIETTE 1864 Des cantates, choeurs, mélodies et chansons Des motets et cantiques entre autres / – TE DEUM 1857/1863 – AVE MARIA 1859 – QUE SA VOLONTE SOIT FAITE 1872 – LA SALUTATION ANGELIQUE 1872 – L'HYMNE APOQTOLIQUE 1886 Des musiques instrumentales Des messes et requiem commence – A son ami Gabriel De Vandeuvre 1846 – Messe à trois voix

« Notre Dame la France » . L'expression est forte mais ambiguë : cette dame est-elle celle que dans la littérature courtoise servait et veinerait les chevaliers du Moyen-Age ? Ou bien est-elle une seconde madone, une seconde vierge Marie ? Le « Te Deum » solennel auquel il assiste le 9 mai 1945 dans la cathédrale Notre Dame de Paris illustre cette fusion de l'Histoire du patriotisme et de la foi : « tandis que le quantique du triomphe faisait retenir les voutes […] je me sentais à la place que la

au moment ou l’on servait aux convives des boissons entre les pendaisons... 2) Laresponsabilitédesroisetlareligion: La religion cautionne la guerre puisque les prêtres viennent remercier Dieu sur les champs de bataille humaine en chantant « Te Deum ». Implicitement Voltaire fait aussi référence à la guerre de religion (protestant-catholique). Les vrais auteurs de cette boucherie sont les souverains qui ont des appétits de conquêtes et de territoires. Il fait allusion à la guerre de 7 ans

façon illégitime. Il revient au lecteur de saisir le message et de tirer un enseignement de ce petit conte qui vise à anéantir le fait tyrannie. 3) Le ridicule poussé à l'extrême Ces tyrans se disent religieux. En effet, ils récitent leur Te Deum sur leur champ de bataille. On relèvera là le champ lexical du religieux en soulignant que derrière se profile une critique du fanatisme religieux. Les princes prétendent que la "province leur appartient de droit divin". Or il n'en est rien. De plus