Te Deum

normalement non prononcées. Les procédés peuvent être encore plus complexes avec la reverlanisation (feuck à partir de keuf, laisse tombe à partir de laisse béton), la double verlanisation (chelaoim), des métathèses secondaires (demeur à partir de deumer, merde), des verlanisations internes et incomplètes (chewam, chez moi, chewat, chez toi), des fausses coupes et agglutinations (rabza pour des Arabes).    Un autre aspect important du verlan concerne le sens des mots, on réduit souvent le verlan

«droit» de la guerre et par les références religieuses. Il y a, en effet, quelque chose de profondément inacceptable à considérer que la guerre trouve une justification dans une religion qui est probablement la même dans les deux camps (allusions aux “Te Deum” d'action de grâces). Comme dans le chapitre 1, Voltaire place dans le texte, ici et là, des indices qui attirent le lecteur et le préviennent qu'il ne faut pas prendre les choses au pied de la lettre. Ces grains de sable qui viennent détraquer

bénit les massacres. Pour Voltaire, Dieu associé à de telles atrocités est une idée scandaleuse car pour lui Dieu n'intervient pas dans les guerres des hommes. On le voit à la ligne 26 à la page 183 « Enfin tandis que les roi faisaient chanter des Ta Deum… » Dans la deuxième partie on se rend contre que Candide ne laisse pas tomber la phylosophie de Pangloss et le monde qu’il a connu avant. On le voit aux deux dernières lignes de la page 184 « Maître Pangloss me l’avait bien dit que tout est au

19-20) « c‘était un village abare que les Bulgares avaient brulés, selon les lois du droit public » Elle provoque la mort de centaines de personnes et fait la fierté des princes ch3 (l.14-15) « Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum chacun dans son camp » ; et la guerre entre les jésuites et les rois espagnols du Paraguay. - la pauvreté qui entraine la mendicité, à l’exemple de Pangloss : « le lendemain, en se promenant, il rencontra un gueux tout couvert de pustules » ch.3

(88), Missé pour dire Monsieur, piting pour putain (223), Bilakoros (incirconcis) (358), Alcatis, tougueul (France) A Thiès : moque pour pot, maka égal chapeau de paille, Damels (anciens nobles du cayor, actuel Thiès), Cauris (292), cades (299), deumes sont des génies malfaisants (301), Gops (47), Samaras (37), Autres particularités, celles de traduire les expressions locales en français. Mame sofi avait noué son mouchoir de tête amidonné à la « gifle tes beaux-parents » (p. 87), manières de

esthétique On remarque quatre adjectifs élogieux intensifiés par « si »: beau », « lest », « brillant », « ordonné ». C'est un véritable spectacle, à rapprocher d'un tableau. De même, il y'a un accompagnement musical: insistance sur « l'harmonie », les « Te Deum » finals. 2.la justification de la guerre Le massacre est ici moralement et socialement justifié: « infectaient », « coquins » présentent les victimes comme des coupables. La guerre serait donc une mesure d'assainissement. 3.la comptabilité

sont absent sur le terrain «  Candide, qui tremblait comme un philosophe », les responsables «  deux armées » ; « Bulgares et des héros abares », et la religion car elle bénie deux armées qui vont s’éliminer «  les deux rois faisaient chanter des Te Deum chacun dans son camps ». L’argumentation a pour but de convaincre, c'est-à-dire d’amener le destinataire à adhérer à un point de vue. On peut aussi faire appel aux sentiments, au plaisir et à l’émotionnel, pour le persuader en utilisant l’argumentation

(chapitre 7). Il condamne surtout les dirigeants, ces barbares sdentaires qui ordonnent le massacre de millions dhommes ce sont eux qui dcident de la guerre et laissent les homme sentre-gorger pour des causes drisoires. Voltaire dnonce enfin les Te Deum, prires daction de grce, que les souverains font chanter pour remercier Dieu lissue des guerres. Pourquoi considre-t-on cette uvre comme un conte philosophique Pour rpondre, analysez les lments qui relvent du conte, et ceux qui ont une porte plus

L’utilisation de « enfin » nous montre encore une fois le déterminisme qui est à l’œuvre dans ce conflit. Le complément « Tandis que les deux rois » souligne la simultanéité des actions renforçant encore le caractère irréductible de ce conflit. Le « Te deum » fait écho au chant macabre et donc au caractère spectaculaire de cette guerre. Les groupes « raisonner ailleurs des effets et des causes » et « prit parti » traduisent en terme ironique la lâcheté du personnage : il décide de quitter le champ de

tout ton esprit, et ton prochain comme toimême. à - N., quid petis ab Ecclésia Dei ? • Le parrain et la marraine répondent : R/ Fidem. - Fides, qui tibi præstat ? R/ Vitam ætérnam. - Si ígitur vis ad vitam íngredi, serva mandáta. Díliges Dóminum Deum tuum ex toto corde tuo, et ex tota ánima tua, et ex tota mente tua, et próximum tuum sicut teípsum. Tous terminent par le JE VOUS SALUE MARIE ou le SALVE REGINA. 18 3 II Exsufflation CHANT : Je suis Chrétien Le prêtre souffle