Te Deum

rois ennemis « faisaient chanter des Te Deum », ce qui permet une nouvelle fois de souligner la symétrie entre les deux camps (rappeler 1er paragraphe). On observe que la structure du paragraphe est symétrique à la première. Pour évoquer les conséquences de la guerre. Tout d’abord, il fait environ la même longueur ; Ensuite une première phrase sert à l’introduire, le combat est presque terminé sur le champ de bataille comme le suggère la référence au Te Deum, tout le monde est quasi mort, pas la

musique : « Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours » (l.1 ; 2) + le substantif (= nom commun) « harmonie » (l.2) connoté de façon méliorative + évocation de chants religieux, évoquant à la fois l’harmonie musicale et spirituelle : « Te Deum » (l.9). • Tout cela aboutit à (a pour conséquence, a pour résultat) une théâtralisation de la guerre, une mise en scène de la bataille, dont l’idée de mort est absente. b) Une entreprise justifiée (= la guerre est perçue comme une chose

« la baïonnette fut aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d’hommes ». Les prêtres sont très à l’aise dans cette guerre : ils participent indirectement au massacre avec le chant nommé « te deum » qui apparaît dans les deux camps : « les deux rois faisaient chanter des Te Deum, chacun dans son camps ». Ici la guerre est légitimée par la religion. Cette guerre n’est pas une guerre de religion puisque les soldats ont les mêmes références religieuses. Les prêtres ici sont complaisants

deux rois des armées opposées faisaient chanter le Te Deum. Voltaire, par ce fait, met en avant une nouvelle fois l’absurdité de la guerre. En effet, le fait que les deux armées chantent la même chose insiste sur les similitudes entre les deux peuples. Les noms des deux nations « Bulgares » et « Abares », qui se ressemblent, limitent également les différences entre les armées opposées. De même, on peut y voir une critique de la religion : le Te Deum est une prière chantée d’action de grâce, ce qui ne

démoli, discrédité, devient absurde. L’auteur pointe du doigt l’hypocrisie des gouvernants et de tous ceux qui font l’éloge de la guerre.  Les rois sont pris en flagrant délit de mensonge puisqu’ils « faisaient chanter des Te Deum chacun dans son camp » l.9. Te Deum = chant d’action de grâce pour remercier Dieu, ici, de la victoire. Ainsi, chacun fait croire à son armée que Dieu est de son côté pour encourager ses soldats et justifier son action. Ils s’arrogent chacun la victoire alors que

volontaire Confiance ; très important dans les relations. Acte libre et volontaire. Quand on parle de religieux croire EN ; St Augustin : donne trois expressions pour parler de l'acte de croire. Credere credere Deum (que Dieu est) credere Deo (en Dieu, idée d'un abandon) credere Deum (idée d'un élan, une vitalité, je vais vers Lui) La troisième exprime bien que la foi est un chemin. Dans la Bible le mot croire à la racine Amen ; « si nous ne tenez pas à moi, vous ne tiendrez pas » Isaïe 7, 9

Les visées argumentatives :a. Un fléau absurde sans justification :• 'Boucherie héroïque' (oxymore) : selon Voltaire la guerre est un massacre sanglant, inutile qui démystifie la notion héroïsme• Parallélismes : - les deux rois font chanter des Te Deum en même temps- 1er village Arabe est 'en cendres' le 2nd est 'traités de même'- ressemblance Arabes (connotation barbare : inhumain, cruel) avec les Bulgares (nombre syllabes et assonances)==> Ni vainqueur, ni vaincu, aucun enjeu : la guerre sert

six mille », « dix mille », « quelques milliers », « trentaine de mille »... Ainsi que l'utilisation des pluriels et des nombreuses énumérations renforcent la dimension hyperbolique du discours. 2 – Justifications morales : le terme religieux « te deum » est utilisé pour accompagner la préparation à la guerre et donc pour légitimer en quelque sorte l'acte guerrier ( ligne 13 ). Justification philosophiques : le raisonnement accrédite la guerre comme l'indique la reprise d'un terme de philosophie

« six mille », « dix mille », « quelques milliers », « trentaine de mille »... Ainsi que l'utilisation des pluriels et des nombreuses énumérations renforcent la dimension hyperbolique du discours. 2 – Justifications morales : le terme religieux « te deum » est utilisé pour accompagner la préparation à la guerre et donc pour légitimer en quelque sorte l'acte guerrier ( ligne 13 ). Justification philosophiques : le raisonnement accrédite la guerre comme l'indique la reprise d'un terme de philosophie

visées argumentatives : a. Un fléau absurde sans justification : • 'Boucherie héroïque' (oxymore) : selon Voltaire la guerre est un massacre sanglant, inutile qui démystifie la notion héroïsme • Parallélismes : - les deux rois font chanter des Te Deum en même temps - 1er village Arabe est 'en cendres' le 2nd est 'traités de même' - ressemblance Arabes (connotation barbare : inhumain, cruel) avec les Bulgares (nombre syllabes et assonances) ==> Ni vainqueur, ni vaincu, aucun enjeu : la guerre