Te Deum

esthétique On remarque quatre adjectifs élogieux intensifiés par « si »: beau », « lest », « brillant », « ordonné ». C'est un véritable spectacle, à rapprocher d'un tableau. De même, il y'a un accompagnement musical: insistance sur « l'harmonie », les « Te Deum » finals. 2. la justification de la guerre Le massacre est ici moralement et socialement justifié: « infectaient », « coquins » présentent les victimes comme des coupables. La guerre serait donc une mesure d'assainissement. 3. la comptabilité

On remarque quatre adjectifs élogieux intensifiés par « si » « beau », « lest », « brillant », « ordonné ». C'est un véritable spectacle à rapprocher d'un tableau. De même, il y a un accompagnement musical : insistance sur « l'harmonie », les « Te Deum » finals. Derrière cette hyperbole, on peut voir le regard émerveillé de Candide. Une harmonie visuelle et auditive : on a une énumération des instruments : « les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons ». C'est hyperbolique

qui tremblait comme un philosophe ». Par ailleurs il continue la critique en s’attaquant à l’implication de la religion dans la guerre. « Tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum chacun dans son camp » ; cette phrase montre l’absurdité de la situation, les deux rois déclarent avoir gagné, les Te Deum symbolisant ici la victoire, étant des chants religieux on y voit la manipulation des rois et des religieux. Enfin il critique aussi le pouvoir, sa dernière cible, en insinuant que la loi

(l.13-14) : trivialité ≠ héroïsme -> tonalité ironique. c) Une satire religieuse * Te Deum : rituel de l’église catholique qui soulève l’indignation de Voltaire. * Voltaire trouve qu’il est choquant de rendre Dieu complice des actes criminels des hommes. * Dieu doit donner la vie et non la mort. * Les 2 rois font croire à leur peuple à la victoire. * L’exemple du Te Deum traverse toute son œuvre. d) Une satire de l’optimisme de Pangloss * Allusion à la philosophie

les messes catholiques et luthériennes) Comparaison : Le « Credo » et le « Et incarnatus est ». Credo : - Le texte est « Je crois en un unique Dieu » Les mots important sont Credo et unum Deum -Pour l’évoquer, figuralisme par le symbolisme des chiffres : Le mot Credo apparaît 49 fois => 7x7 Le unum Deum : présent 84 fois, soit 7x12 -Pour évoquer les deux cultes, il symbolise ça par une note : sol # ambiguë qui fait hésiter constamment entre une tonalité majeure (La majeur marqué par 3 #) et

se trouvent au milieu du conflit et qui ne peuvent pas s'échapper de la violence vengeresse et absurde de l'homme même. Ironiquement la complicité de la religion se présente dans le texte (« Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum chacun dans son camp », l.9), qui à travers d’une cérémonie religieuse que remercie a Dieux, cautionne et encourage les troupes, contraire aux percepts religieux de l’amour. Conclusion: Voltaire élabore sa critique de la absurdité et ironie

car on remarque quatre adjectifs élogieux intensifiés par « si »: beau », « lest », « brillant », « ordonné ». C'est un véritable spectacle, à rapprocher d'un tableau. De même, il y'a un accompagnement musical: insistance sur « l'harmonie », les « Te Deum » finals. Apres il justifie la guerre car le massacre est moralement et socialement justifié: « infectaient », « coquins » présentent les victimes comme des coupables. La guerre serait donc une mesure d'assainissement. Et enfin le narrateur

trompettes, fifres, hautbois, tambour » et « canon » (l. 2, 3) - Un jeu de quilles ? « Les canons renversèrent » (l. 4) peu d’importance accordée à la vie humaine. • Justification de la guerre par diverses considérations - Morale : terme religieux « Te Deum » la religion est utilisée pour légitimer l’acte guerrier (l. 13) - Philosophique : le raisonnement accrédite la guerre, reprise d’un terme de la philosophie de Leibniz « la raison suffisante » (l. 7) « des effets et des causes » (l. 14) + expression

meilleur des mondes»l.6, « la raison suffisante »l.7. La guerre permet de nettoyer ce qui était mauvais, « coquins qui en infectaient la surface »l.6. - La loi: « droit public »l.17 autorise le brûlage du village - La religion: termes religieux « Te Deum »l.12 II. Le point de vue accusateur de Voltaire : 1) Une remise en question de l’héroïsme: - contradictions : oxymore ; « boucherie héroïque »l.11, antiphrase « héros »1.20, « héros Abares »l.25, antithèse ; « une harmonie telle qu’il

droit public : critique les politiques qui ne prennent pas en compte la douleur des civils. • Il veut montrer les absurdités de la guerre et fait allusion à la religion : les deux armées se ressemblent :. « les deux rois faisaient chanter « Te Deum » et doute du bien-fondé des batailles par les deux camps : « les héros abares l’avaient traité de même » • Si Candide croit en l’optimisme, Voltaire avec la description de l’horreur dans les villages montre que le monde dans lequel il vit