Te Deum

barbarie 3) Les visées argumentatives : a. Un fléau absurde sans justification : • 'Boucherie héroïque' (oxymore) : selon V guerre = massacre sanglant, inutile qui démystifie la notion héroïsme • Parallélismes : - les 2 rois font chanter des Te Deum en même temps - 1er village Abare est 'en cendres' le 2nd est 'traités de même' - ressemblance Abare (connotation barbare : inhumain, cruel) / Bulgare (nbre syllabes et assonances) ==> Ni vainqueur, ni vaincu, aucun enjeu : guerre sert à rien, c'est

pourtant des « rois fainéants » ! C’est une façon de montrer que la vision traditionnelle de la Nature soumise aux dieux qui la gouverne est absurde. - les dieux sont invoqués et caractérisés par leur âme paisible, par leur vie oisive : « pro sancta deum tranquilla pectora pace / quae placidum degunt aevum vitamque serenam » v. 4-5. Les répétitions soulignées mettent en doute leur action sur lemonde. - Afin de prouver ce que seule la nature peut se gouverner elle-même, Lucrèce utilise une série de

5), aller (l.13), gagner (l.15)… - Hyperboles chiffrées « six mille » (l.4), « dix mille »(l.6), « quelques milliers » (l.8), « trentaine de mille » (l.9)… c) Justification de la guerre par diverses considérations - Morale : terme religieux « Te Deum » (= chant d’action de grâces destinées à remercier Dieu) la religion est utilisée pour légitimer l’acte guerrier (l.13) - Philosophique : références multiples à la philosophie de Pangloss/Leibniz = « ôta du meilleur des mondes » (l.6) : euphémisme

chiffres six mille , dix mille , quelques milliers , trentaine de mille ... Ainsi que l'utilisation des pluriels et des nombreuses numrations renforcent la dimension hyperbolique du discours. 2 Justifications morales : le terme religieux te deum est utilis pour accompagner la prparation la guerre et donc pour lgitimer en quelque sorte l'acte guerrier ( ligne 13 ). Justification philosophiques : le raisonnement accrdite la guerre comme l'indique la reprise d'un terme de philosophie

fléau absurde et sans justification : Avec l’oxymore « boucherie héroïque », Voltaire montre que la guerre est un massacre sanglant, inutile qui démystifie la notion d’héroïsme. On remarque des parallélismes : les deux rois faisaient chanter des « Te deum » en même temps ; le premier village est en cendres et le second est traité de même. On notera la ressemblance entre « abares » (connotation barbare, inhumain, cruel) avec les bulgares même nombre de syllabes et mêmes consonances : Ni vainqueur, ni

et qu’il sera chanté en actions de grâces un "Te deum" dans toutes les paroisses et églises du royaume. Art. 17. L’Assemblée nationale proclame solennellement le Roi Louis XVI Restaurateur de la liberté française. Art. 18. L’Assemblée nationale se rendra en corps auprès du Roi, pour présenter à Sa Majesté l’arrêté qu’elle vient de prendre, lui porter hommage de sa plus respectueuse reconnaissance, et la supplier de permettre que le "Te deum" soit chanté dans sa chapelle, et d’y assister elle-même

à « barbare » (=paronomase). Pas de distinctions ente les mots abares et bulgares. D'ailleurs, on peut juste lire un total approximatif. Il n'y a ni vainqueurs ni vaincus. Voltaire donne un aspect grotesque à ces combats en faisant chanter des « Te Deum » des deux côtés comme si chacun des camps était persuadé de l'avoir emporté sur l'autre. 2) La responsabilité des rois et de la religion D'après les derniers mots de la fin du chapitre II, la guerre a éclaté par la volonté du roi

camp », « les Bulgares », « autre village », « les Abares » => les deux camps sont anéantis, il n’y a pas de vainqueur, guerre totalement inutile ! - Critique de la monarchie absolue de droit divin : « les deux rois faisaient chanter des Te Deum chacun dans son camp » => ceux qui ordonnent sont à l’écart des combats et utilisent la religion comme un prétexte pour ordonner de tels massacres ! b) Le recours à l’ironie - Nombreuses antiphrases (phrases qui veulent en

tels siècles. Concordes stabili fatorum numine Parcae. Les Parques qui sont d’accord avec la volonté divine des destins, Adgredere o magnos – aderit jam tempus – honores, Approches toi des grands honneurs – il sera temps pour toi - Cara deum soboles, magnum Jovis incrementum ! O cher rejeton des dieux, grande progéniture de Jupiter, Aspice convexo muntantem pondere mondum, Observe le monde qui se balance ( nutantem) à cause de sa masse circulaire, Terrasque tractusque maris caelumque

vero : “Per Deum iuro”, “Sic et Deus me adiuvet” et his similia » (op. cit. [n. 11], p. 389). 30. Ibid. « Non ideo sic distinguimus, quasi non teneatur iuramento quisquis hodie vel in prima vel in secunda forma fecerit iuramentum, sed quia hodierna consuetudo non habet, ut quis ita iuret : “Vivit Dominus”, vel “Testis est michi Dominus”, sicut “Per Deum iuro” et huiusmodi. Et ideo non tantum tenetur qui hodie iurat “Vivit Dominus” vel “Testis est michi Dominus” quantum si dicat “Per Deum iuro” vel