Te Deum

milliers d'hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu'il put pendant cette boucherie héroïque. Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum, chacun dans son camp, il prit le parti d'aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants, et gagna d'abord un village voisin; il était en cendres, c'était un village abare que les Bulgares avaient

mort de quelques milliers d’hommes. Le tout pouvait bien se monter à trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu’il put pendant cette boucherie héroïque. Enfin, tandis que les rois faisaient chanter des TE DEUM chacun dans son camp, il prit le parti d’aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants et gagna d’abord un village voisin ; il était en cendres : c’était un village abare que les Bulgares avaient

prochain », « comble de grâce / ville détruite », « la même chanson sert pour les mariages et pour les naissances, ainsi que pour les meurtres » (le Te Deum n’est plus qu’une vulgaire « chanson », Voltaire lui refuse tout caractère sacré et l’associe peut-être même aux chansons paillardes, « célébrer / journées meurtrières ». → description grotesque du Te Deum (fausse naïveté qui permet à l’ironie voltairienne de mieux se déchaîner) → description grotesque des cérémonies et des vêtements traditionnels

s’agit peut être de l’institution la plus critiqué dans Candide. Tout d’abord elle est coupable de complicité avec la logique guerrière des états, comme nous le prouve le chapitre III où dans les armées bulgare et abare les rois font chanter des Te Deum. De plus, la critique faite par voltaire accuse l’Eglise de s’appuyer sur la naïveté des gens tel qu’au chapitre VI (moment de l’autodafé) où celle-ci se sert de l’Inquisition pour entretenir une superstition général grâce à laquelle elle justifie

Apparition point de vue V. avec antithèse « les canons […] en enfer » (enfer = hyperbolique) B) Critique d'absence de valeurs • Indifférence avec « le tout » = tournure évasive → peu de considération pour la vue humaine • Paradoxe entre les « Te Deum » et les atrocités = contraste entre réalité et valeurs religion → RELIGION = complice de l'infâmie • Lignes 16-17 = justification de la guerre (guerre = assassinat collectif) dénoncée par V. (il s'agit de la loi du + fort, soldats tuent civils)

Candide voltaire Critiques : -Eglise : - pas opposée aux massacres (armées bulgares et abares) en effet apparition du chant Te Deum. - S’appuie sur la crédulité des gens simples (naïfs), garde un pouvoir grâce à la superstition. Cherche à éliminer les croyants d’une autre religion ou du moins d’une autre façon de penser. Se dissimule derrière l’image de la vertu, pourtant cette règle n’est pas respectée par les religieux eux-mêmes (partage de Cunégonde, la vieille fille d’un papa fictif : cela

milliers d'hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu'il put pendant cette boucherie héroïque.    Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum chacun dans son camp, il prit le parti d'aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants, et gagna d'abord un village voisin ; il était en cendres : c'était un village abare[pic] que les Bulgares

r�voltant. L'�crivain, en se pla�ant du point de vue du personnage, met en relief cet aspect insens�, contre nature du combat:�cette imb�cillit� infernale,�tout comme le fait Voltaire avant lui. Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum chacun dans son camp, il prit le parti d'aller raisonner ailleurs des effets et des causes Car la guerre est une��fuite en masse, vers le meurtre en commun, vers le feu���la fuite indique qu'il n'y a plus de r�flexion,� plus de volont� de la part�

assistent à un défilé des différents corps civils et militaires, motorisés, pédestres et aériens dans les alentours de la place des Palais. Mais il y a aussi une « JOURNÉE PORTES OUVERTES » au parlement fédérale et une marche traditionnelle le « Te deum » c'est une marche présidé par la famille royale qui va de la cathédrale Saint-Michel à la cathédrale Gudule. Le drapeau Belge est composé de trois bandes verticales noir, jaune et rouge. Ces trois couleurs sont en réalité celle de l'ancien écu

clergé et ses vices ainsi qu’à l’intolérance religieuse et au fanatisme. Dés le début la religion encourage la guerre ( l’Eglise n’est pas opposé à la logique guerrière des Etats belligérants( adversaires) )ainsi que les rois, qui font chanter des Te Deum à leurs camps ( prières remerciant Dieu pour son aide au combat) dans le chapitre 3 de Candide lors du massacre des armées bulgares et abares. Voltaire s’en prend aux institutions religieuses et à leurs pratiques, notamment à l’Eglise qui est la plus