Tertullien

l'altération du mot quadragesima. Mais primitivement ce mot paraît avoir désigné, non quarante jours, mais quarante heures, les quarante heures du tombeau, écoulées entre l'ensevelissement de Jésus et sa résurrection, in quibus ablatus est spondus (Tertullien, De jejunio, 13). Dans une lettre adressée, vers 193, à saint Victor, évêque de Rome, et reproduite par Eusèbe (Hist. eccl., V, 24), saint Irénée, évêque de Lyon, signalait comme déjà anciennes de nombreuses et importantes différences dans la pratique

la littérature Les vices ou les péchés ont été très tôt traités sous forme d'allégorie par les auteurs chrétiens, qui s'inspiraient des allégories antiques (La Discorde d'Homère, la Fortune, la Rumeur) décrites par les poètes grecs ou latins. Tertullien est un des premiers à opérer cette conversion de la culture antique, suivi par Prudence, dont la Psychomachia sera longtemps une référence en la matière. La littérature allégorique médiévale non seulement reprend ces archétypes des péchés, mais

viendrais le mot français ou anglais de religion. Selon l’interprétation qui a longtemps prévalue le terme français de religion viendrait du latin : RELIGARE = la religion apparait alors comme ce qui relie aux hommes au Dieu. Défendu par Lactance et Tertullien Seconde interprétation est apparue au 20ème siècle et proposé par Benveniste et viendrait de RELIGERE (recueillir ou accomplit) insiste sur le traditionnel et rituel de la religion. L’approche étymologique amène à une aporie (=impasse)

traduction cibliste qui rompait avec la Septante. Traduction religieuse (traduction latine de la Bible) : La prédominance du latin (en Gaule et en Afrique du Nord) a crée le besoin de traduction latine de la Bible. Par exemple, le théologien Tertullien utilisait une version partielle latine de la Bible (pas complète, rien d’homogène car plusieurs traducteurs). Ces traductions sont regroupées dans « la Vetus Latina ». La littérature chrétienne commence à Rome sous la forme de traduction. Dès

Terre est primordiale, car ses racines vont à l'infini. — Pythagore, Empédocle, Xénophane, Parménide, Zénon, Mélissos, Anaxagore, Démocrite, Métrodore, Protagoras, Platon : Les sens sont trompeurs. — Xénophane et Epicure suppriment la divination. TERTULLIEN (De anima, 43, Vors. 54, 30). — Anaxagore et Xénophane attribuent le sommeil à l'épuisement. FRAGMENTS. Il est un seul dieu suprême parmi les dieux et les hommes; il ne ressemble aux mortels ni pour le corps ni pour la pensée (23) Tout entier

interdites pour pouvoir en purger les spectateurs : c'est ce qu'Aristote appelle la catharsis (en grec, la purification). Pendant la période des débuts du christianisme, aux alentours du II° siècle, le théâtre est violemment critiqué par les théologiens. Tertullien qualifiera le théâtre de démoniaque dans son oeuvres Des spectacles, Augustin d'Hippone en critiquera l’attrait pernicieux. À partir du IV siècle lors du concile de Carthage, les comédiens sont excommuniés. Alors que toute l’Europe les tolère,

monothéistes issues du Judaïsme, le Christianisme et l’Islam, n’ont été en fait que la suite logique de l’antijudaïsme païen, alexandrin et judéen. La théologie de la substitution du “Verus Israël”, adoptée très tôt par les Chrétiens, développée par Tertullien puis par Jean Chrysostome, reprise à la fin du 4ème siècle, par Augustin d’Hippone pour devenir le “supersessionisme”, un néologisme barbare spécialement créé pour désigner cette idéologie étonnante, est une doctrine selon laquelle le christianisme

tel un animal en un cercle magique dont seule la disparition soudaine du Malin peut briser le charme ».[3] Nous pouvons aussi voir que dans certains traités comme l’Homélie contre l’ivresse de Basile ou encore dans le Traité des spectacles de Tertullien, les danses féminines sont assimilées aux œuvres du Diable. Cependant bien que les danses terrestres soient considérées comme étant produites de l’hérésie, les danses célestes profitaient d’une tout autre image. L’image de la danse dans les écrits

située dans l’actuelle région de la Mer noire turque. Son développement est attesté par ses détracteurs. Justin déclare au IIe siècle que le marcionisme s’étend sur tout l’Empire, Rome y compris où ils étaient nombreux. Au début du IIIe siècle, Tertullien affirme avec sa modération habituelle que le marcionisme emplissait l’univers. Au IVe siècle, Épiphane cite parmi les lieux infestés par le marcionisme : l’Italie, l’Égypte, la Palestine, l’Arabie, la Syrie, Chypre et la Perse. Il semble qu’à cette

en passant par Pythagore, Empédocle, et la Gnose, seul l'Un existe absolument, alors que la multiplicité est une zone d'irréalité. Le passage au multiple se conçoit alors comme une dégradation et une chute dans la matière. [9] Origène, Justin, Tertullien, Clément d'Alexandrie, Cyrille de Jérusalem, Grégoire de Nysse, Augustin de Thagaste élaborent une anthropologie où le dualisme est remplacé par une union de l'âme et du corps constituant ensemble une seule « forme ». L'âme n'est point prélevée