Thrasymaque

interlocuteurs (Socrate, Céphale, Thrasymaque et Polémarque) vont se profiler tous les thèmes de La République auxquels Platon va répondre au livre X. Thrasymaque expose la thèse des sophistes sur la justice. Socrate parvient à montrer qu’il faut reprendre la question de la justice pour la définir. Qu’est ce que la justice ? (Livre II à IV) Les deux interlocuteurs de Socrate seront Glaucon et Adimante et ce jusqu’à la fin du dialogue Reprise de la thèse de Thrasymaque par Glaucon et Adimante.

l’innovateur du meilleur système de gouvernance? Problématisation : La position de Platon est que la vérité est déterminée par l’expert et celle de Thrasymaque est que le juste n’est rien d’autre que l’intérêt du plus fort. En d’autres mots, Platon raconte que ce sont ceux qui ont les connaissances qui ont accès à la vérité. Tandis que pour Thrasymaque le plus fort est déterminé par l’autorité et le pouvoir a accès à la vérité. Selon Platon, la saine gouvernance est le pouvoir hiérarchique qui comprend

instruit mentalement. L'autorité fait perdent les moyens au gens, par conséquent les grandes décisions sont prises avec l'abstinence du peuple4. Notre société est soumise à la force de l'autorité, le plus fort l'emporte sur le plus faible. Comme Thrasymaque la dit, la justice est l'intérêt du plus fort. Notre société ne devrait pas être dirigé comme cela. Cette méthode est manifesté par le manque d'éducation philosophique, nous ne sommes plus des animaux. Les décisions les meilleures devraient être

(379 sq.) I- POUVOIR ET JUSTICE (République, Livre I) : le politique ne doit pas gouverner selon son intérêt mais selon la justice Dialogue entre Socrate et Thrasymaque : Pour Thrasymaque, le pouvoir s’exerce en vue de l’intérêt de celui qui le détient. Cette thèse s’oppose totalement à ce que veut montrer Platon. Pour réfuter Thrasymaque, Socrate va analyser la notion d’intérêt. Dans la conception de T., si le juste est arbitraire (puisqu’est juste ce que celui qui détient le pouvoir décide

c’est apprendre à quelqu’un à faire sans nous, en étant d’abord avec lui. Un raisonnement inductif c’est le fait de partir d’une constatation pour généraliser un fait de manière universelle Le personnage de Polos est impétueux, il fait penser à Thrasymaque dans le livre II de la République de Platon qui est quant à lui comparé à un animal sauvage prêt à bondir. Polos est l’élève de Gorgias, il sait donc manier la rhétorique qui est un instrument : il guette la première occasion pour s’en servir et

ont arrêté leur choix sur la conception conventionnaliste de la justice. Dans un premier temps, il sera important de définir la conceptionconventionnaliste. En deuxième temps, nous verrons la distinction entre les thèses que présentent Glaucon et Thrasymaque. En troisième et dernier temps, nous aborderons la différence entre laconception conventionnaliste de la justice et la conception platonicienne de la justice. Comme mentionné plus tôt, la justice a été et est toujours l’un des concepts les plus

philosophes à savoir Polémarque et Thrasymaque. Ces 3 protagonistes retiennent une définition de la justice différente, celle de Socrate étant la définition que l'on retiendra puisqu'il s'agit du narrateur. Ainsi pour Polémarque, la justice serait ‹‹faire du bien à vos amis et causer des dommages à vos ennemis››. Mais les notions de bien, d'amis, d'ennemis sont des concepts trop flou pour que puisse se dégager une définition solide et claire. Pour Thrasymaque, autre philosophe intervenant dans

comme Claude Lévi-Strauss (né en 1908) l’a montré dans Les structures élémentaires de la parenté (1949). Dès lors, il paraît nécessaire de changer nos désirs lorsqu’il porte sur les interdits sociaux. Toutefois, on pourrait arguer avec le sophiste Thrasymaque du livre I de La République de Platon que cette limitation ne concerne que les faibles. Ceux qui sont capables de prendre et de conserver le pouvoir peuvent faire tout ce qu’ils désirent. Mieux, ils sont d’autant plus capables que le pouvoir consiste

vieillesse. Céphale dit que lorsqu’on à vécu avec justice tout au long de sa vie, la vieillesse est loin d’être un fardeau, mais une délivrance. Mais qu’est-ce que vivre justement ? Socrate et Céphale commencent à ébaucher sur cette question. Sur ce, Thrasymaque (fils de Céphale) intervient, étant très énervé, car en désaccord avec leur conception de la justice. Il dit que la justice consiste à laisser les forts dominer les faibles : « voici ce que je déclare être la justice : rien d’autre que ce qui profite

L1 - Lire La République de Platon M. Gibert Plan de La République de Platon1 Plan général A. Préambule : critiques des opinions reçues sur la justice (Livre I) 1. Introduction : Socrate & Céphale (327a-336b) 2. La thèse de Thrasymaque (336b-354c) 1. 1. La justice est l’intérêt du plus fort (336b-347e) 1. 2. L’injustice est-elle plus profitable que la justice? (347e-354c) B. La justice dans l’État & l’individu (livres II-IV) 1. Introduction : la méthode de Socrate (357a-369b) 2. Genèse et