Thèse Du Protagoras De Platon

l’être qui est la nature. Protagoras, dans Le Protagoras de Platon. Le juste et le honteux ne le sont pas par nature mais d’après le Nomos. Ces idées relèvent donc de l’appréciation des humains et cette appréciation humaine peut être traduite en jugement, en conduite et en loi. Ces lois écrites apparaissent comme l’expression de valeurs qui sont propres à l’homme en général et surtout au groupe d’homme particulier qui les pratique. Relativisme affiché par Protagoras. Cela présume que l’homme est

a-t-il des règles de l’art et sinon comment le reconnaître ? Le beau permet-il de définir l’art ou bien est-il possible de le définir sans passer par le beau ?   § 1. Contradictions du relativisme esthétique. On peut nommer relativisme esthétique la thèse courante selon laquelle le jugement esthétique est relatif au point de vue de chacun. On invoque souvent pour justifier la relativité du jugement esthétique la pluralité des avis. L’argument est insuffisant. En effet, il conduirait à un relativisme

La politique suppose-t-elle les hommes méchants ? Le mythe de Prométhée dans le Protagoras de Platon nous raconte la genèse de la science politique en supposant une certaine anthropologie : Zeus a envoyé aux hommes la science politique parce que ceux-ci sont nés particulièrement dépourvus contrairement aux animaux qui ont l’instinct pour les déterminer et des outils physiques pour se défendre. « Zeus alors, inquiet pour notre espèce menacée de disparaître, envoie Hermès porter aux hommes la pudeur

systématique des forces naturelles ou transformées se substituant à la force musculaire de l’homme actionnant des machines de plus en plus complexes. II°/ L’homme est un homo faber L’homme avant d’être un homo sapiens est un homo faber, telle est la thèse que va défendre Bergson (XX ème) dans son ouvrage L’évolution créatrice : « Si nous pouvions nous dépouiller de tout orgueil, si pour définir notre espèce nous nous en tenions strictement à ce que l’histoire et la préhistoire nous présentent comme

morale ou voir la morale en elle même ? Nous verrons en premier lieu en quoi un mal volontaire est synonyme de liberté, puis pourquoi nous pouvons remettre en cause cette notion en démontrant le caractère illusoire de la liberté qui amène ainsi la thèse que nul n'est méchant volontairement et enfin en quoi cela nous amène à porter une réflexion sur la responsabilité dans un monde où l'homme ne serait que le résultat d'un déterminisme ? La liberté, cette autodétermination de la volonté, est sans

l'homme est sa perfectibilité. La perfectibilité humaine renvoie à la capacité des hommes à se perfectionner, à développer leurs facultés. Cela suppose que l'homme à l'origine n'est pas parfait, pas achevé Le mythe de Prométhée, raconté par Platon dans le Protagoras, illustre cette idée. Ce mythe décrit la façon dont les dieux, au moment de la création des races mortelles, confient à deux frères la tâche de répartir les qualités des espèces. Épiméthée donne ainsi aux animaux de la force, de la rapidité

certaines personnes, visant à aliéner des peuples ou des personnes, les réduisant à état servile ou animal. En considérant les choses de façon plus abstraite, il va sans dire que le travail semble dicté par des obstacles extérieurs à surmonter. Cette thèse est largement soutenue par Adam Smith, philosophe des Lumières, qui oppose ainsi travail à loisir et repos. D'après ce dernier, travailler correspond à un état “pathologique” de l'Homme, contrairement au repos et au loisir qui eux définissent l'état

réapparait avec les courants new wave (Gaia, la terre- mère). Quand on exalte la nature au delà de l’humanité, la nature devient une divinité. On peut dire que nos discours aboutissent donc à une forme de panthéisme matérialiste. Chez Protagoras, il y a une forme de scepticisme religieux : « l’homme est la mesure de toute chose ». Or les premières condamnations contre l’athéisme arrivent justement à cette époque (432 A.C.) avec le décret de Diopeithès. On accuse d’impiété

LE BANQUET Tous les Dialogues de Platon dans la même collection ALCIBIADE, traduction de Chantal Marbœuf et Jean-François Pradeau. APOLOGIE DE SOCRATE, CRITON, traduction de Luc Brisson. LE BANQUET, traduction de Luc Brisson. CHARMIDE. LYSIS, traduction de Louis-André Dorion. CRATYLE, traduction de Catherine Dalimier. EUTHYDÈME, traduction de Monique Canto-Sperber. GORGIAS, traduction de Monique Canto-Sperber. HIPPIAS MAJEUR, HIPPIAS MINEUR, traductions de Francesco Fronterotta

façon de les organiser et de les interpréter. Ainsi, du même camembert coulant que Jocelyne et Tristant dégustent l'un dira qu'il est agréable pour ses papilles et l'autre affirmera le contraire. Mais le camembert, est-il bon ou mauvais ? Ainsi, Protagoras dit que « L'homme est la mesure de toute chose ». Mais si l'homme, on comprend ici l'individu, est la mesure de toute chose, il est impossible d'attribuer une réalité en soi aux objets qu'il perçoit. Considérons maintenant que pour former une connaissance