Théocratie Royale

de cardinal en 1281 et fut élu Pape le 24 décembre 1294 après la démission de son prédécesseur (Boniface VIII emprisonna celui-ci afin d'éviter un schisme). Dans sa jeunesse, ce dernier reçu une formation tout empreinte des idées maîtresses de la théocratie pontificale que véhicule, à l'époque, les milieux de la noblesse italienne dont il est un parfait représentant. Son passage à l'université de Paris pour y étudier le droit canon au lendemain de l'élaboration des Décrétales de Grégoire IX, ne pouvait

rapports entre l’Etat et l’Eglise Il existe trois types de rapports historiques entre l'Église et l'État: la théocratie, dans laquelle le gouvernement est confessionnel; le gallicanisme, dans lequel l'État tente d'assujettir l'Église nationale; la laïcité, dans laquelle les autorités sont indépendantes et se tolèrent mutuellement. §1 : Laïcité et théocratie La laïcité permet à un État d'éviter ou de réduire les interactions entre les institutions civiles et religieuses

victoire du Pape contre l'Empereur a laissé le Saint-Siège affaibli, tandis que montait en puissance le roi de France (saint Louis, arbitre de la Chrétienté; politique hégémonique de Philippe le Bel) ; - affirmation des légistes au sein du gouvernement royal ; - portée européenne du conflit. Plan : Portée extérieure et intérieure du conflit, rapp. "Le roi est empereur en son royaume", souveraineté du roi à l'égard du Pape et de l'Empereur et à l'égard de la féodalité en France. I. La naissance de

venir se repentir et faire pénitence à Canossa en 1077. Le pape et l'empereur continuent à s'affronter jusqu'à la mort du premier, en 1085. Grégoire VII se montre intransigeant sur la « théocratie pontificale » : l'auctoritas du pape est supérieure à la potestas du roi. De son côté, Henri IV défend la « théocratie royale » : l'empereur tient son pouvoir de Dieu seul, et l'Église et l'État se trouvent confondus1. Le conflit ne se termine qu'en 1122 avec le Concordat de Worms mais il rebondira avec

est a l'origine d'une discrimination . II) Royautés théocratique orientale En 3000 av JC Commence l'epoque historique car premiere trace ecrite . Théocratie : le gouvernement est fait par un ou des dieux , aucune société ne sera dirigé par un dieu mais les chef politiques feront appel a un dieu pour asseoir leur pouvoir . La theocratie fonctionne dans une société ou le peuple sera qualifié d'ignorant . Dans les regimes theocratique , l'Egypte , son systeme est un systeme politico religieux

envoyés pour revoir les jugements du roi dans tout le royaume. Petit à petit, le roi suzerain va devenir un roi souverain à partir de la fin du 13ème siècle. A cette date, des lé­gistes, qui sont des juristes, dégagent ce principe de la souveraineté royale; le roi est au-dessus de tous et tous les sujets du royaume relève directement de lui. Chacun doit une obéissance inconditionnée au roi devenu souverain. Le roi détient alors l'autorité suprême dans l'État. B/ L'INDEPENCANCE DU ROI VIS-A-VIS DE

reconnaissance à la religion d’Etat. §2) Organisation de l’église. A) Communautés locales. B) Instances hiérarchiques supérieures. C) Reconnaissance de tribunaux propres. Chapitre 2) La gaulle franque. Section 1) Construction du pouvoir royal. §1) Collaboration entre l’église de gaulle et le roi : facteur d’unification du royaume. §2) Pouvoirs des rois francs. A) Mundium. B) Bannum. C) Liens personnels roi avec fidèles. §3) Problème transmission pouvoir. A) Partage du

les rois de France jusqu'au 13éme lorsque le roi passe souverain , il ne supporte plus les ingérences du Pape . 2 courants de pensée se développent alors : les Grégoriens qui se réfugient derrière théorie de la théocratie pontificale : le pape supérieur au roi . Légistes royaux qui sont avisés dans entourage de Philippe 4 le Bel, ils trouvent moyens de s'opposer au Pape pour proclamer indépendance du roi de France . Cette querelle commence en 1296 , Philippe le Bel veut lever un impôt

d’une bonne partie du 13ème s. L’idée théocratique (théocratie = gouvernement par dieu, gouvernement pour dieu par un représentant). La théocratie est devenue une théocratie pontificale. Le pape, (ou le pontife) qui est le successeur de l’apôtre Pierre, est élu de Dieu et exerce sa supériorité sur toutes les puissances temporelles. Il y a donc une hiérarchie entre tout ce qui est spirituel et temporel. Le spirituel domine le temporel. Cette théocratie pontificale ne peut pas plaire aux rois ou reines

au XIe siècle, l’Eglise est une victime de la féodalité. En effet, les seigneurs ont non seulement usurpés les fonctions administratives mais aussi les titres ecclésiastiques. Le pape Grégoire VII (pape de 1073 à 1085) est le représentant de la théocratie pontificale puisqu’il a développé l’idée d’une rénovation ecclésiastique en raison de la crise et de la décadence de l’Eglise dans le sens ou elle est touchée par la grave dépravation des prêtres et de la débauche des clercs (en d’autre terme de