Tirade De Théramène

· Dans Phèdre : · Le suicide d'Oeone est raconté par Panope, en V-5.· La mort d'Hippolyte tué par un monstre marin est racontée par Théramène, en V-6.· L'auto-empoisonnement de Phèdre se passe en coulisse, et est raconté par ses soins, en V-7. Cependant, elle meurt sur scène. 3.4. L'édification morale : la catharsis· L’objectif de toute tragédie est de susciter la terreur et la pitié.

la tragédie Le classicisme impose plusieurs contraintes au théâtre du 17ème siècle. Il faut minutieusement suivre les règles telles que celles du temps, du lieu et de l'action. Afin de suivre au mieux la réalité, l'utilisation de récits (par ex. tirades) est très intégrée pour raconter la mort d'un personnage, etc. C'est aussi un retour au modèle antique, celui d'Aristote et une importante légifération de la langue et la recherche de perfection et d'esthétique. On met en scène le monde et le pouvoir

grâce au champ lexical de la tristesse au vers 1506 avec le groupe nominal « triste pensées ». Ce groupe nominal désigne la souffrance et le mal être psychologique de la personne en question. Mais encore l’adjectif péjoratif « morne » employé par Théramène au vers 1505 qui désigne l’attitude d’Hippolyte, il est abattue et n’a plus de force. Ainsi, grâce à ces procédés, ceci forme bien le champ lexical de la tristesse. Enfin, un adjectif mélioratif est utilisé, au vers 1503, le mot employé est « superbe »

maléfice. Dans l’Acte V, Scène VI, Théramène va raconter à Thésée la mort héroïque d’Hippolyte face à un monstre marin convoqué par Neptune. L’héroïsme d’Hippolyte qui est représenté dans cette scène ainsi que son impuissance face aux dieux seront dépeints à travers d’exemples concrets. Premièrement, dans la tirade de Théramène qui met en valeur l’exploit d’Hippolyte, l’héroïsme de ce prince est vu à travers sa solitude et son absence de peur. Tout d’abord, lorsque Théramène raconte à Thésée comment Hippolyte

Commentaire de texte : Phèdre, acte II, scène 2 Dans Phèdre de Racine, la nouvelle de la fausse mort de Thésée (inventé par Racine) délie les langues. L’acte I de cette pièce met en scène deux aveux symétriques à deux confidents : l’aveu d’Hippolyte à Théramène et l’aveu de Phédre à Oenone. Cette dramaturgie de l’aveu involontaire est le moteur de cette pièce, elle tisse l’intrigue, constitue le point d’impulsion de la machine tragique. Elle se retrouve bien sûr dans l’acte 2 qui semble répéter l’acte I

spectateur deux valets qui vont renseigner le public sur la situation de la pièce. La première tirade de Sganarelle (qui s'adresse au valet de Don Elvire mais également au spectateur qui regarde et entend la scène) permet,notamment, au public de comprendre le nœud de l'intrigue: Don Juan est un libertin affermi qui va à l'encontre des mœurs et que le valet est un pédant, qui veut ressembler a son maître (grandes tirades, philosophie...) → ce qui nous amène au deuxième point →les personnages peuvent

jean racine , au récit de Théramène serviteur et ami de Thésée qui lui annonce la triste mort de son fils Hippolyte. cet acte de dénouement est un acte dramatique Alors comment par une situation tragique l’auteur arrive à rendre ce récit vivant? Nous analyserons comment quel effet le récit a sur le théatre, Et Comment cette tirade est devenue épique puis tragique et pathétique? Dans ce récit la narration est présente, elle est intégré dans la pièce en effet Théramène raconte a Thésee ce dont

113 de l’Acte I Scène 1, considéré comme exposition dans l’œuvre ; nous allons nous intéressé à cette scène composée de multiples répliques mais aussi d’une longue tirade qu’entretient Hippolyte envers Théramène. Dans une première partie, nous allons nous intéressé aux caractéristiques des aveux d’Hippolyte à son confident Théramène, puis analyserons d’autre part les relations qu’entretiennent les personnages entre eux et leurs car

assouvi. En effet, Phèdre sait que sa passion n’est pas mutuelle et tente donc de provoquer en lui des émotions fortes, telles que la haine. I./1. L’aveu a Oenone La tirade de Phèdre devoile l’amour cachée qu’elle à pour Hippolyte. Elle confie ce terrible secret à Oenone. Cet aveu peut être comparé à celui de Hippolyte à Theramene quelque scène plus tot. « Je respirais , Oenone »(v. 297), Phedre annonce cet amour directement à Oenone. Oenone permet au spectateur de comprendre le mal qui a pris Phèdre

L'aveu d'Hippolyte à Théramène : Remarques sur l'exposition de Phèdre « Rien n'est plus difficile que de faire une bonne exposition », rappelle justement Jacques Schérer dans sa Dramaturgie classique en France [1]. Sans m'étendre sur tous les problèmes qui se posent alors au dramaturge, je me contenterai de rappeler que la principale difficulté consiste à renseigner le spectateur d'une manière aussi vraisemblable et naturelle que possible. Car les personnages doivent apprendre