Tocqueville Le Bonheur

vie des citoyens, alors ils seront de moins en moins instruits, alertes et à même de débattre. A force de déléguer le pouvoir, les citoyens pourraient bien ne même plus avoir assez de discernement pour choisir à qui il faut le déléguer. Alexis de Tocqueville expose ce principe dans De la démocratie en Amérique , où il étudie le système de démocratie fédéraliste et représentative des États-Unis, tel qu’il a été défendu par James Madison. Il y affirme : « Au dessus du peuple s’élève

n’a pas transformé les structures sociales que les hommes. La société n’est pas devenue moderne et c’est un point clé de l’évolution. La société moderne c’est la société industrielle. Selon lui cette société industrielle va conduire l’humanité au bonheur grâce au progrès de l’industrie dans le cadre d’une société de plus en plus pacifié par les sciences et la technologie. St Simon se demande comment les sociétés sont-elles organisées ? Comment se transforme-t-elles ? Quel est le rôle de l’idéologie

nécessairement liés puisque seule la démocratie est en mesure de réaliser pleinement les idéaux libéraux et seul l'Etat libéral peut être la condition d'actualisation de la démocratie, le rapport est de nécessité. 11. La tyrannie de la majorité Tocqueville, libéral, se montre méfiant vis-à-vis de la démocratie, principalement de son idéal d'égalité. Il argue qu'elle court le danger de la tyrannie de la majorité en promouvant l'idéal égalitaire dont l'issue finale est le despotisme. Dans ce système

Alexis de Tocqueville (1835) DE LA DÉMOCRATIE EN AMÉRIQUE I Première partie Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: mailto:jmt_sociologue@videotron.ca Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque

Jeremy Bentham dont il perçoit les limites. Il fonde le devoir sur la recherche du bonheur général et l'étend au droit et à la politique. Il met plus l'accent que Bentham sur l'aspect qualitatif du bonheur et prend davantage en compte l'écart qui existe entre le bonheur individuel et le bonheur public. Le but de l'humanité est de réduire cet écart. Tant que cet écart existe, le bien d'autrui doit l'emporter sur le bonheur personnel. On oppose ainsi l'utilitarisme altruiste de Mill à l'utilitarisme égoïste

Vocabulaire : Despotisme : pouvoir absolue et arbitraire oppressif du despote Despote : souverain qui gouverne avec une autorité arbitraire et absolue Libre arbitre :faculté de se déterminer sans autre cause que la volonté Introduction : Alexis de Tocqueville est un écrivain historien français connu pour ses célèbres analyses des révolutions et de la démocratie. Cet essai polémique parut en 1840 et issu de la période du réalisme, est un extrait argumentatif du livre .En effet, dans , l’auteur imagine

moi, tout se passera comme si je n’avais jamais existé. La mort est une étape et cette idée effraie souvent les hommes. Mais puisque la crainte de mourir apparait de générations en générations, alors la peur de mourir serait éternelle ? Alexis de Tocqueville, célèbre philosophe du XIXème siècle, disait : « Il sera toujours malaisé de faire bien vivre un homme qui ne veut pas mourir. » En effet, un homme craignant la mort, se focaliserait sur cette idée jusqu’à ne plus pouvoir vivre correctement : tel

placer, dans les manuels destinés aux étudiants de licence, dans la généalogie des précurseurs de la discipline, d’Aristote à Tocqueville. Théorie et variable d’analyse : Les théoriciens de la comparaison : Le recensement des théoriciens de la comparaison politique demeure facile jusqu’aux milieux du XIXème. Les comparatistes restent très rares, de Platon à Tocqueville chacun marquent leur temps. Par la suite, on a l’émergence progressive de la science politique et la profession du politologue

régimes, mais que, dans les faits, elle est le plus mauvais . II- La démocratie comme despotisme doux –Tocqueville, De la democratie en Amerique Platon a inspiré la thèse de Tocqueville (puisque ce dernier soutient que la démocratie porte en elle le germe d'une tyrannie, même si ce n'est pas au même sens que chez Platon). Ce que vous devez savoir, c'est que chez Tocqueville, la démocratie est moins entendue comme constitution que comme manière de vivre. La démocratie a pour lui un sens

davantage à l'Etat et que nous ne devons pas tout attendre de lui Si on attend de l'Etat qu'il nous protège et permette à chacun de jouir des mêmes droits et libertés, on ne doit pas attendre de l'Etat qu'il fasse notre bonheur. On peut rappeler ici les critiques de Kant et Tocqueville du paternalisme et du « despotisme » doux et prévenant qui peut s'instaurer dans les démocraties, quand les citoyens attendent tout de l'Etat et négligent la sphère publique au nom de la sphère privée. On ne doit pas