Tocqueville Le Bonheur

L’invention de la sociologie Au XIX° siècles, dans un contexte historique particulièrement troublée du fait de mutations économique, politique et sociale. Des intellectuels comme Comte, Tocqueville et Marx s’interrogent sur la nature de cette nouvelle société qui est entrain d’émerger. Le passage d’une société traditionnelle essentiellement rurale, agricole, communautaire à une société industrielle, urbaine caractérisée par la monté de l’individualisme, va être l’objet de réflexion de ses intellectuelles

AFondation et fondements de la société BL'individu et la société CLe pouvoir politique et l'État DLa justice dans l'État de droit V ) La morale A ) Le devoir moral de l'homme B ) La liberté inaliénable de l'homme C ) Le bonheur, une aspiration humaine D ) Les liens entre morale, bonheur et liberté ILe sujet AUn sujet doué d'une conscience souveraine La vision d'un sujet souverain et maître de soi est défendue par plusieurs courants : Les rationalistes, tels que Descartes, pour qui l'homme est avant

l'individu." Denis Failly - "En quoi le bonheur est - il paradoxal ? Gilles Lypovetsky - L'hédonisme, la consommation promet des bonheurs, de l'évasion, c'est une société qui stimule une marche au bonheur dans ses référentiels, mais la réalité c'est que l'on voit la multiplicité des anxiètés, la morosité, l'inquiétude, le ras le bol, l'insatisfaction quotidienne. Donc voilà, l'idée de bonheur paradoxal est : que plus la société marche au bonheur plus montent les plaintes, les récriminations

Chapitre 1 : Bonheur et Désir La question du bonheur se pose souvent à partir de l’expérience vécue du malheur, car celui-ci est évident, omniprésent. La malheur apparait comme une cruelle réalité qui peut engendrer plusieurs type de réactions : l’optimisme (=relativiser) et le pessimisme (=le bonheur n’est qu’une illusion). L’illusion ne mérite pas d’être poursuivie, alors que l’idéal on l’estime atteignable et donc qu’on va chercher à l’atteindre d’où il mérite d’être poursuivi. Les obstacles

| |B- Pourquoi la démocratie est-elle l’un des plus mauvais régimes ? | |II- La démocratie comme despotisme doux –Tocqueville, De la democratie en Amerique | |A- Définition de la "démocratie" | |B- Le vice interne

Dans son ouvrage De la démocratie en Amérique, Tocqueville faisait déjà apparaître l’avènement dans les démocraties d’un homme dont l’intérêt principal est la satisfaction de ses plaisirs : « […] je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leurs âmes » ( chap VI, livre 2). Et alors qu’aujourd’hui l’individualisme est un aspect central de nos sociétés libérales, démocratiques

peur. Benjamin Constant va populariser à travers ses écrits une revendication d'une vie intellectuelle et politique qui vienne de la Nation. Tocqueville, magistrat, né en 1805, part aux États Unis et revient avec son ouvrage la Démocratie en Amérique dans lequel il écrit les Américains s'associent pour faire des séminaires, envoyer des missionnaires... Tocqueville va tenter de promouvoir une idée basée sur l'initiative privée en matière sociale. Les associations seront libéralisées au moment de la Restauration

de l’individu = liberté au profit de l’égalité. Ils vont revendiquer les libertés individuelles, elles visent moins la démocratie que la république. L’Etat Rousseauiste aura cette tentation du totalitarisme A. La critique libérale (Constant, De Tocqueville, Mill) Cette critique consiste à dire que l’individu ne saurait transférer à l’Etat tous ses droits naturels. Il n’est pas question d’aliéné l’individu, mais de posséder une sphère d’indépendance. Etat qui assure la sécurité, garantir la propriété

Weber : Aujourd’hui, c’est l’Etat (une puissance neutre) qui dispose du « monopole de la violence légitime » pour assurer cette protection des citoyens. Trois questions légitiment cette « violence légitime » : quelle est la fonction du pouvoir ? (le bonheur et la vertu, la sécurité et la paix civile, la justice et l’égalité sociale) ; sur quelle légitimité se fonde la domination et l’obéissance ? (question du droit politique) ; comment contrôler le pouvoir ? (séparation des pouvoirs et contre-pouvoirs)

vont converger vers ceux des autres. Cette loi sociale qui garantit le bonheur est la croyance en l’économie de marché. Carl Marx à une vision alternative. La société ne peut que progresser et au fil du temps, la lutte des classes va s’avérer être une fait incontournable. La lutte des classes va abattre la propriété privée et va concourir à ce qu’on obtienne une égalité parfaite des individus. Cette égalité couronnera le bonheur auquel chacun a droit. Le point de convergence entre Marx et Smith