Tupinamba

Artisan d’origine modeste et de religion protestante, Jean de Léry participa à une expédition française au Brésil. A cette occasion, il partagea pendant quelque temps la vie des indiens Tupinambas. Vingt ans après son retour en France, il fit paraître un récit de son voyage. Au reste, parce que nos Tupinambas sont fort ébahis de voir les Français et autres des pays lointains prendre tant de peine d’aller quérir1 leur Arabotan, c'est-à-dire bois de Brésil, il y eut une fois un vieillard

Léry = protestant – 1556 : voyage Brésil pour aider Villegagnon à bâtir refuge pour protestants – Des années plus tard : écrit ses mémoires Histoire d'un voyage... – Passage étudié issu chap. XIII : Léry rapporte conversation entre lui + vieillard Tupinambas qui s'étonne quatité arbres exportés par €. PROBLEMATIQUE : En quoi cette conversation apparemment anodine témoigne en réalité d'une démarche humaniste ? PLAN : I] Registre didactique II] Valeurs humanistes I] Registre didactique 1) – – – – 2) –

l'actuelle baie de Rio de Janeiro. Il y reste du 7 mars 1557 au 4 janvier 1558. La concorde religieuse semble d'abord régner mais en octobre, les protestants sont chassés de « l'île Coligny » ou Fort Coligny et doivent partager la vie des Indiens Tupinambas, avant d'être définitivement expulsés du Brésil. Ces quelques mois passés dans l'intimité d'anthropophages marquent profondément Léry, déchiré entre son admiration des « sauvages » et son rejet du paganisme. À son retour, ses amis le prient d'écrire

ligne 19 : « la beauté de leurs ouvrages en pierreries, en plumes, en coton, en la peinture », qui traduit bien la diversité des matériaux travaillés. Nous le démontre aussi le texte de Léry, où il nous explique la facilité avec laquelle les Indiens Tupinambas se créent des cabanes où vivre en harmonie : « vivent si bien en paix les uns avec les autres » (l.4). Puis, la bonté de ces peuples est exposée à travers les extraits, notamment dans le texte de Cartier, « signes de joie et de vouloir notre

l'actuelle baie de Rio de Janeiro. Il y reste du 7 mars 1557 au 4 janvier 1558. La concorde religieuse semble d'abord régner mais en octobre, les protestants sont chassés de « l'île Coligny » ou Fort Coligny et doivent partager la vie des Indiens Tupinambas, avant d'être définitivement expulsés du Brésil. Ces quelques mois passés dans l'intimité d'anthropophages marquent profondément Léry, déchiré entre son admiration des « sauvages » et son rejet du paganisme. À son retour, ses amis le prient d'écrire

représentant la stature moyenne del’homme européen, « [la] stature que nous sommes en Europe » l.4. Le missionnaire donne du poids à son récit par des formules précisant I.1b les circonstances de son expérience, la longueur de son séjour chez les« Tupinambas », « avec lesquels j’ai demeuré et fréquenté environ un an », il cherche à étonner, « chose non moins étrange que difficile à croire à ceux qui l’ont vu »l.25. Il développe enfin un lexique digne du1.1c témoignage, de la démonstration avec des verbes

Ces aborigènes tout droit sortis du nouveau Monde vivant dans une nature hostile sont bien au contraire de celle-ci et des Européens des êtres bienveillants, leur sens de l’hospitalité comme le précise jean Lery (chapitre XVIII) « Combien que nos Tupinambas reçoivent fort humainement les étrangers amis qui les vont visiter », leur joie de vivre et leur sens de l’humour « Lery signifie une huitre en leur langage, je leur dis que je m’appelais Lery-Oussou, c'est-à-dire une grosse huitre. De quoi eux

 II/ Argument. Il exprime son avis personnel aux lignes 23 et 25. Il exprime également un avis différent que celui des autres à la ligne 11. - construction du texte - en part d'une anecdote: en tire une conclusion - 2ème anecdote sur les portugais: entière également une conclusion (l.23) - justification du cannibalisme grâce à des exemples antiques. B) Argumentation par comparaison: vocabulaire péjoratif; "beaucoup de vices", "beaucoup plus...qu'en...", "plus aigre que", "beaucoup

Jean de Léry -Voyageur et Ecrivain Français : Jean de Léry, né en 1536 (date précise non-connue) à Margelles et mort pendant l’année 1613 (encore une fois date précise inconnue), alors âgé de 77 ans. Jean de Léry, de nationalité française, fut reconnu au cours de sa vie comme un voyageur et un écrivain. Suite à une reconversion à la réforme (le protestantisme, une forme religieuse scindant les principes du christianisme), celui-ci se voit envoyé au brésil, et plus précisément dans la baie

Jean de Léry - Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil (Extrait - 1578) Problématique : Comment Jean de Léry s’appuie-t-il sur un regard d’éthnologue pour proposer une prise de distance critique ? Comment le regard porté sur les Sauvages nous invite-t-il à une réflexion sur nous-même ? I- Un regard d’éthnologue (dans quelle mesure Jean de Léry adopte un regard d’ethnologue) a) Jean de Léry porte sur les coutumes des sauvages le regard d’un étranger - Mots en italique - Emploi