Tyrannie De La Majorité

d’affaiblissements en cas d’attaques extérieures. La démocratie : un gouvernement des pauvres contre les riches, pour Platon ce système est également condamné car le pouvoir appartient certes à la majorité mais pas aux plus sages et ne respecte pas la spécialisation des castes qui fait la force des cités. La tyrannie : un gouvernement d’un seul un homme agissant pour ses intérêts, ce système est condamné pour Platon sauf si le tyran peut être orienté dans ses choix par les philosophes, l’élite. Ces quatre

oppositions, héritées de la philosophie grecque (notamment de la classification d'Aristote) sont aujourd'hui équivoques de par l'existence de monarchies parlementaires. D'autre part, on peut aussi définir la démocratie par opposition à la dictature ou tyrannie, comme le propose Karl Popper, mettant ainsi l'accent sur les possibilités pour le peuple de contrôler ses dirigeants, et de les évincer sans devoir recourir à une révolution. Par ailleurs, le terme de démocratie ne se réfère pas uniquement à des

elle est essentielle). Il faut aussi que la cité ait son propre régime et elle doit rester maitresse de son pouvoir politique. Elle ne doit pas payer impôts à d’autres cités sinon elle n’est pas dépendante. Les citoyens ne représentent par la majorité des habitants : on a aussi des hommes libres (métèques à Athènes) et des esclaves. Les hommes libres ont des droits limités et doivent payés des impôts. Ils peuvent s’en aller n’importe quand. Quand les rois disparaissent et ont été réduit à une

L a d ém ocr atie A th én ien n e ( Ième siècle avant JV C) • Stèle dite de la démocratie, portant une loi contre la tyrannie, et un relief représentant le Démos couronné par la Démocratie, Musée de l'Agora antique d'Athènes Introduction: « Democratie » = Demos + Kratos peupl e pouvoi r Elle née en 507 avant JC dans la cité d'Athènes et est réputée pour être l'a des démocraties modernes. Problématique:  Quelles sont les institutions de la démocratie Athénienne au 6ème siècle

le plan institutionnel, ce sont les systèmes de majorité simple qui sont les plus démocratiques. Elle contredit l’évolution du constitutionnalisme contemporain. La démocratie est faite pour que le maximum d’individus soit libre. Si on est 100 personnes, et que la décision est prise à la majorité simple, 51 voix font la décision : 49 personnes sont contraintes par la volonté des autres. 51 personnes sont libres, autonomes. Prenons un système de majorité renforcé : 66 personnes sont nécessaires pour

l’apparition d’une dictature ou d’une tyrannie où l’absence de séparation conduirait à une confusion des pouvoirs. De plus la dictature ne saurait être évitée que par la cumulation de deux règles sur lesquelles repose l’organisation du pouvoir politique : la spécialisation des fonctions qui correspond à la division des fonctions de l’Etat mais aussi, la division des organes. Car en effet, si les pouvoirs sont séparés mais appartiennent tous au même corps, la tyrannie pourrait toujours apparaître. C’est

libertés fondamentales par la volonté générale (II). I – La démocraDe condiDonné par la volonté générale La démocraDe n’est autre que l’expression de la voix du peuple (A), or il convient de se demander si elle n’est pas que l’expression de la majorité populaire (B) A. La démocraDe comme voix du peuple En premier lieu, il s’agit de rappeler la disDncDon entre la démocraDe directe et la démocraDe représentaDve. En effet, dans le premier cas, celle-ci s’exerce directement, sans l’intermédiaire

mouvements de chacun est entravé par celui de tous les autres ! Mais les dérives des sociétés démocratiques et individualistes ne s’arrêtent pas là. Ces sociétés tendent à produire des effets de tyrannie : tyrannie de la société, ou de la majorité (p 21), ou encore de l’opinion, sur les hommes. Tyrannie aussi de l’Etat qui s’élève en effet sur cette masse atomisée d’individus égaux mais coupés de leur liberté d’initiative : pouvoir tyrannique doux et bienveillant, certes, mais bien tyrannique néanmoins

milieux . Deux modèles résolvant ce problème émergèrent en Grèce au VIe siècle : * soit l'arbitrage d'un législateur, chargé, dans une sorte de consensus, de mettre fin à des troubles qui risquent de dégénérer en guerre civile ; * soit la tyrannie, qui, dans l'évolution de la Grèce archaïque, apparaît bien souvent comme une solution transitoire aux problèmes de la cité. Avec Solon, le législateur, puis avec les Pisistratides, Athènes fera successivement l'expérience de l'une et de l'autre

vie politique. Prix Nobel de littérature en 1953, il meurt à Londres en 1965. Contexte Le 13 mai 1940, Churchill prononce ce discours devant la chambre des communes. Ce géni de la formule foudroyante appelle son pays à se mobiliser contre la tyrannie nazie. Grâce à une rhétorique redoutable, qui transforme les mots en boulets de canon. A 65 ans, Churchill a été rappelé 3 jours plus tôt au poste de Premier ministre par le roi Georges VI tandis que les panzers allemands envahissaient la Belgique