Une Longue Tirade Lyrique

scéniques et temporelles appelées didascalies. Précisions : Il existe plusieurs sous-catégories de ce genre : la comédie, la tragédie et le drame. Une même pièce regroupe souvent plusieurs types de paroles : la dialogue, le monologue, l'aparté ou la tirade Le genre poétique Définition Le genre poétique s'identifie facilement parce qu'il est généralement écrit en vers (même s'il existe des poèmes en prose). Les figures de style y abondent et on y trouve presque toujours des rimes. Précisions :

présente Blazius comme un usurpateur qui cherche à l’évincer, comme le montre l’emploi du mot « proie » pour parler de la chaise (l.3), et il l’injurie (« « un âne bâté », « un ivrogne sans pudeur »). Le trouble de Bridaine s’exprime alors de manière lyrique : Tournures exclamatives nombreuses, ponctuées de l’interjection « Ô » (l.4-5, 9, 12…) : Bridaine se plaint (« Ô malheureux que je suis ! ») et semble désemparé (implorations religieuses : « Ô sainte Eglise catholique ! », « Dieu ! »). Anaphore :

qu’il a conscience d’être regardé. Le monologue coïncide surtout avec les grands moments de doute ou de crise. Les stances : Il s’agit d’un monologue lyrique dont les strophes comportent des vers libres (inégaux) à rimes embrassées ou croisées, par opposition aux alexandrins à rimes plates qui composent le reste de la pièce. La tirade : une réplique longue prononcée par un personnage. L’aparté : parole prononcée par un personnage sans que les autres personnages ne l’entendent. L’aparté est donc généralement

des caractéristiques communes : des conventions, des contraintes, des ressemblances avec des modèles en mettant en valeur certaines formes (en vers ou en prose…), certains sujets ou grands thèmes culturels, certains registres (comiques, tragiques, lyriques…) ou encore certains types de textes (récits, discours, poésie…) 1. La Cantatrice chauve : La Cantatrice chauve est la première pièce de théâtre écrite par Eugène Ionesco. Sa première représentation a eu lieu le 11 mai 1950 au théâtre des Noctambules

Puis sont introduits le deutéragoniste, deuxième acteur, et, grâce à Sophocle, le tritagoniste, troisième acteur. Là encore, chaque acteur incarne divers rôles dans la même pièce. Ils prononcent soit des vers parlés, en prose, ou soit des vers lyriques, chantés dans les moments pathétiques. Par ailleurs, ils portent des costumes amples et colorés, différents de ceux de la vie quotidienne, et des masques permettant de reconnaître les différents personnages. Les Grecs étant soucieux d’imiter le

deux personnes sur scène. Il prend différentes formes : • La réplique : elle constitue la réponse d’un personnage à l’autre. • La repartie : c’est une réplique brève qui répond à une attaque. • La tirade : c’est une réplique généralement longue qui argumente sur un sujet dans le registre lyrique ou épique. • La stichomythie : c’est un dialogue où les personnages se répondent vers par vers et qui donne un style vif à l’échange. Le monologue. Il manifeste la présence d’un personnage seul sur

& fils Diafoirus + Argan2ème : Toinette, Angélique, Cléante*Ordres du père Diafoirus : impératif, autorité ; le fils Diafoirus les exécute : docilité, soumission*Leurs costumes sont probablement des habits de médecins de l’époque, haut de forme et longue robe noire*Diafoirus est présenté d’une façon assez péjorative : « un grand benêt », un abrutiDiafoirus : Dia foir us Grec

scéniques et temporelles appelées didascalies. Précisions : Il existe plusieurs sous-catégories de ce genre : la comédie, la tragédie et le drame. Une même pièce regroupe souvent plusieurs types de paroles : le dialogue, le monologue, l'aparté ou la tirade. III - Le genre poétique Le genre poétique s'identifie facilement parce qu'il est généralement écrit en vers (même s'il existe des poèmes en prose). Les figures de style y abondent et on y trouve presque toujours des rimes. Précisions : Les sous-catégories

Ismène a donc pris une décision mûrement réfléchie et son choix exprimé à la forme négative est très clair« je ne veux pas mourir » dit-elle à la ligne 11. Cette réplique courte dotée d’une négation totale, au présent d’énonciation, résulte d’une longue réflexion qui l’a tenue éveillée « toute la nuit » (l.3) , une hyperbole dont le dessein est de persuader sa sœur de la profondeur de sa pensée. Il semblerait qu’elle a d’ailleurs hésité comme le suggèrent les deux propositions reliées par la conjonction

Lecture analytique no 3 : acte IV, scène 3, v. 1267-1339 Problématique Comment conjurer le statisme inhérent à la forme théâtrale de la tirade ? Contrat de lecture La longueur de la tirade pose un problème dramaturgique : elle risque de lasser le spectateur. Le dramaturge doit donc l'animer par des procédés rhétoriques qu’il convient d’étudier. Le dynamisme de la tirade est aussi assuré par la métamorphose ontologique et politique qui s'opère (ultime métamorphose du héros). À côté d'une rhétorique épique