Une Longue Tirade Lyrique

du Comte : • l'exposition s'ouvre sur des personnages importants, ici le couple traditionnel maître / valet. • Vocabulaire et syntaxe du Comte plus recherchés (phrases longues). Figaro est cantonné au langage courant voire familier : « Fi donc », « Hein, hein ». 2) Une opposition de caractère − Comte : registre lyrique du monologue (expression des sentiments personnels, champ lexical de l'amour). − Figaro : registre comique. Sujets moins nobles que l'amour : vin / paresse. − Le Comte parle

Dans l'ensemble, les disputes et les affrontements plaisent aux spectateurs; Les conflits rendent la pièces vivante. Chacune de ces formes de combat ont une expression privilégiée à travers des prises de parole qui leur sont propres : monologue lyrique ou délibératif pour les conflits intérieurs, vif échange de répliques, stichomythie pour les affrontements entre individus Dans le texte du médecin malgré lui Martine veut se venger de son mari ivrogne et brutal. Dans cette dispute conjugale où

classique. D'une histoire d'amour naît un conflit, ceci engendre une situation qui devient très souvent le centre de l'intrigue. C'est par exemple le cas dans les pièces comme Phèdre, Andromaque, ou encore Britannicus. L'extrait étudié ici est la tirade du vers 386 à 410 de Néron dans la scène 2 de l'acte 2, de Britannicus de Racine écrit en 1669. Dans cet extrait ,il s'agit d'un dialogue entre Néron et le gouverneur de Britannicus,Narcisse dont on découvre à cette scène la duplicité et la traîtrise

Tout d’un coup, l’ambiguïté des définitions se dévoile. Est-ce que le critère de base est la solitude du personnage ou le fait qu’il parle à lui-même ? Pavis classifie les monologues selon leur fonction dramaturgique (monologue technique, monologue lyrique et monologue de réflexion ou de décision) et leur forme lit1 V. Novarina : L’opérette imaginaire, Paris : P.O.L, 1998 : 156. 2 P. Pavis : Dictionnaire du théâtre, Paris : Armand Colin, 2004 : 216. © PPKE/BTK, Piliscsaba, 2009 204 eszter gerda miklós

n’aurons pas le temps. Si la robe est trop longue, fais un ourlet avec des épingles à nourrice » (p. 25). Un peu plus loin elle dira à sa soeur : « Tu sens approcher l’instant où tu quittes ton rôle » (p. 26). Plus tard encore, Solange quittera le personnage de Claire : « car Solange vous emmerde » et Claire la rappellera à l’ordre : « Claire, Solange, Claire ! » (p. 29), et peu avant la sonnerie, Solange affirme : « je connais la tirade » (p. 31). Le mot tirade peut être pris à double sens. Au sens

Commentaire composé : L’illusion Comique, Acte V, scène III La scène 3 du dernière acte de l’Illusion Comique de Pierre Corneille est située après une longue tragicomédie, mettant en scène Clindor et sa femme Isabelle, qui a fuit son rang et son père pour épouser Clindor, le valet de Matamore, alors que les autres prétendants de meilleure condition ne manquaient pas, et juste avant le dénouement final. La scène étant une joute argumentative entre Clindor qui fait l’éloge de l’adultère et Isabelle

apparaît comme un double de Musset. I] Un Lorenzo débauché Lors de la première scène de la pièce, Lorenzo apparaît comme l'entremetteur du Duc de Médicis. Lorenzo au cours d'une longue tirade parle de la débauche et commence en ses termes : « Nous n'avons avancé que moitié. Je réponds de la petite ». Cette tirade permet au spectateur de comprendre que Lorenzo est un habitué et presque un expert de la débauche. En même temps il apparaît comme un homme très éloquent ; il emploie un vocabulaire

insulte ses bonnes , les exaspère , les humilie se révèle à son vrai jour , livre la vérité de cette indifférente bonnasserie qui dissimule une cruauté impitoyable .A travers un travestissement excessif et sous l'habit d'un beau langage emphatique et lyrique volés aux autres, Madame cherche une image pure et figée d'elle même, désavouant son existence réelle, elle ne vaut plus être qu'un signe liguistique dans le discours de ses bonnes , notant ici qu'aucune réplique des deux soeurs ne manque de ce "madame"

ce qui va se passer dans la suite du roman. Analepse : retour en arrière dans le roman qui a en général une fonction explicative. Ellipse : parenthèse dans le récit, une période où l’on oublie d’en parler. Elégiaque : sous catégorie du registre lyrique Péremptoire : le ton de celui qui a raison sans appel. A fortiori : à plus forte raison. Dolorisme : utilisation presque esthétique de la douleur. Il y a beaucoup de pathétique. Parodie : imitation des procédés caractéristiques d’un style dans

le Médecin malgré lui (1666) de Molière on remarque que tout se passe sur une seule et même place. De la même manière pour l’unité de temps, dans le Mariage de Figaro (1784) de Beaumarchais, toute la pièce se déroule sur une journée qui paraît bien longue. De plus, un principe tout aussi propre au théâtre classique : la bienséance. L’histoire ne doit pas heurter la sensibilité ni la morale. Ainsi, on ne représentait pas des scènes violentes ou choquantes : le comédien « mourait » en coulisse.