Usage Pratique Bergson

qu’on a choisis, et qui ne posent pas problème, à tort. Les présupposés, faux, les plus fréquents : ★ apprendre  savoir théorique  application pratique… Enseignement suppose un maître. Il faut casser ces présupposés : comment apprend-on à marcher ? à parler ? d’un point de vue intellectuel et physique… Il y a des savoir faires, des savoirs pratiques : il n’y pas de science morale pour Aristote. Il fallait réfléchir sur l’habitude... ★ Souvent, le sujet a été changé en Apprend-on à être un être

la seule logique est l'humeur du moment ou les affinités personnelles; il est en droit illimité mais n'a aucune valeur générale. (Ex: Pour vivre avec son temps, il faut savoir suivre la mode, écouter telle musique, suivre l'actualité, voyager, pratiquer le sport, s'ouvrir aux autres etc... Toutes ces opinions sont certes utiles — on en a tous — mais ne démontrent rien car elles ne partent pas d'un problème philosophique : elles n'ont donc aucun intérêt philosophique). Comment trouver le problème

de privilégier l’agnosticisme à tout forme de confiance. La raison peut user à ce point du doute qu’elle n’a plus foi en elle-même, dans sa capacité à approcher le vrai. En se retournant contre elle-même, elle nourrit le scepticisme. Pour que son usage garde une efficacité pragmatique, la raison a besoin de faire au moins comme si elle pouvait approcher une vérité en excluant de son résidu de croyance des erreurs, des illusions, etc. Elle doit admettre la croyance comme son matériel de départ et

nécessité, c’est à dire, en cas de légitime défense. La technique est disponible pour n’importe quel usage. Ainsi, elle est neutre moralement et, par conséquent, innocente des effets négatifs qui peuvent potentiellement apparaître. Telle est la thèse du rhéteur Gorgias dans le dialogue socratique de Platon du même nom. Gorgias y défend la rhétorique et s’oppose à ce qu’on la tienne responsable des mauvais usage qu’on pourrait en faire. « Les criminels, ce ne sont pas les maîtres (qui enseignent la rhétorique)

néokantisme, la philosophie analytique, la phénoménologie et la philosophie postmoderne. Son œuvre, considérable et diverse dans ses intérêts, mais centrée autour des trois Critiques, à savoir la Critique de la raison pure, la Critique de la raison pratique et la Critique de la faculté de juger, fait ainsi l'objet d'appropriations et d'interprétations successives et divergentes. Les enjeux de la philosophie kantienne sont multiples car Kant a apporté d'importantes contributions tant en théorie de la

et travail intellectuel ? 4 LA TECHNIQUE, LA MAIN ET LA PENSÉE La main, premier outil Le mot « technique » est issu du grec technè, qui désigne initialement tout savoir-faire permettant d’obtenir un résultat attendu. Englobant au départ la pratique artistique, ce savoir-faire vise plus précisément la production efficace de choses utiles pour l’homme. C’est parce que l’homme est au départ le plus démuni des vivants, qu’il est amené à utiliser d’abord son corps ou des parties de ce dernier pour

matériaux afin de s’en faire un vêtement ou un abri, pour distinguer les végétaux en vue de se nourrir. Avant de savoir il a donc fallu savoir-faire (rappelons que l’homme est d’abord un « homo-faber »). La connaissance semble d’abord orientée par une pratique, ou une activité et non pour le plaisir. Par ailleurs, la raison déjoue l’illusion. Plus on est lucide, plus on évite l’illusion et la souffrance lorsque nos espérances retombent, et mieux on profite de ce qui est véritablement beau et qui a une

Les langues sont vivantes donc mortelles. - Langue : composée d'unités (appellées des signes linguistiques) + de régles. Donc, ensemble de codes, signes, régles. Les langues ne sont pas naturelles mais strictement conventionelles. - La parole : usage de la langue singulière. Renvoi à celui ou à celle qui parle. C'est un acte, la réalisation de qqchose. Maintenir une langue en vie = parole nécessaire! Comment choisir le sens du mot? Idéogrammes + onomatopés = exceptions. ~ P.126 : Aristote

des procédés de rédaction. On peut en général appliquer deux des trois traitements suivants à la même question. I • Traitement de type analytique: Il s'agit de définir un concept et d'effectuer un travail critique de distinction conceptuelle (pratiquer des dichotomies, Platon). La forme la plus élémentaire des sujets concernés est la question qu'est-ce que? (qu'est-ce que le juste? chez Platon, qu'est-ce que le beau? chez Kant…). Elle permet une grande rigueur argumentative en progressant d'une

apparemment l’œuvre d’art se suffit à elle-même, on peut se demander si elle est utile. Dans la société contemporaine, nous avons tendance à distinguer l’art des produits issus de l’industrie, dont la fin est d’être soit consommés, soit utilisés en vue d’un usage quelconque dont ils ne sont que le moyen. Pourtant la satisfaction que l’on éprouve au contact d’une œuvre confère un sens à la question précédemment posée. Son élucidation nous permettra de (re)découvrir la raison d’être d’une œuvre d’art ; on la