Vertus cardinales

le réel, en fonction d’une attention au présent qui permet de voir dans un quotidien parfois morose les signes de sa félicité future. Ainsi selon Spinoza, dans l’Ethique, la faculté subjective du bonheur réside dans cette faculté qu’il nomme la «  vertu  » qui n’est pour lui au fond rien d’autre que la puissance d’agir, physiquement aussi bien qu’intellectuellement, le malheur venant principalement du fait que l’on subit les choses pour ne plus voir dans la réalité que de l’adversité. On peut alors

lhabit -dguisement appuy par rhabill et prolong par le manteau de la religion images de l abri et du bouclier (lhypocrisie protge du regard et donc du jugement ngatif dautrui) mtaphore pjorative du singe pour confirmer lide dimitation mensongre de la vertu et surtout personnification allgorique de lhypocrisie elle-mme un vice privilgi, qui, de sa main, ferme la bouche tout le monde,...souveraine. (lignes 75-78) un pers puissant, rgnant en matre dans la socit de lpoque. 3. Dnonciation de la complaisance

sont toutes bonnes par nature , c'est leur usage qui peut être mauvais, et surtout leur excès. Puisque tout le bonheur ou le malheur de cette vie déprend d'elles, nous devons développer en nous les passions positives d'activité et de joie. La vertu se définit chez Descartes comme une estime morale de soi (au sens de la grandeur d'âme dans les tragédies de Corneille ) méritée par la force de la volonté pour suivre le bien. Aristote, concevant la passion comme pathologie, ne lui accorde

révolutionnaire, et finalement on verra en quoi, malgré ses capacités, il reste à l’écart. Dans un premier temps, on peut dire que Philippe Strozzi es un personnage qui connait suffisamment bien la définition de la vertu pour critiquer sa dévalorisation « ce qu’on appelle la vertu, est-ce donc l’habit du dimanche qu’on met pour aller à la messe ? ». Ainsi, il critique l’hypocrisie des gens du peuple qui se retourne vers la débauche et la corruption des qu’ils en ont l’occasion. De plus, il est

sont qu’un, en réalité) mènent logiquement et implacablement au « malheur domestique » ; tandis que du coté des femmes, elles ne doivent aspirer qu’à la « tranquillité », à « l’éclat »,c’est-à-dire a la gloire, et à « l’élévation » c’est-à-dire a la vertu. Ces qualités les mèneront a l’opposé du « malheur domestique » : à une « vie d’honnête femme » = vertueuse, de qualité. Le portrait est donc un manifeste de la condition feminine, édifiant le lecteur au siecle de la préciosité, qui rend aux femmes

jour de son mariage")     A priori, le contenu des lettres, les agissements de Mme de Merteuil et de Valmont corroborent cet avis. Cécile, Danceny, Mme de Volanges sont victimes de l'excès de confiance en leurs "amis" ; Mme de Tourvel renonce à sa vertu, à ses devoirs et à ses principes, subjuguée par Valmont qui lui fait découvrir les charmes de l'amour et des plaisirs. Mais pour autant, les propos du rédacteur ne sont pas aussi catégoriques qu'il y paraît d'abord. En effet, il émet des éventualités

l'acte III, il se maudit d'avoir tenté de corrompre sa tante à la scène 5 de l'acte IV, et dans la même scène il souhaiterais même que le Duc « fisse [sa] prière avant de venir ce soir dans cette chambre »(IV,5) . Il reste donc un peu d'espoir et de vertu chez Lorenzo avant le meurtre. C’est donc un personnage pour qui le lecteur, qui le voyait au début de l’oeuvre comme vicieux, peut développer de la pitié. Par rapport à ses sources Musset a largement étoffé la distribution des personnages

Il est l’hypocrite par excellence. L’hypocrisie, son défaut le plus important, a été remarqué par tous sauf Orgon et sa mère : «Tout son fait, croyez-moi, n'est qu'hypocrisie» (vers 70). C’est le vice qui consiste à feindre des sentiments ou une vertu qu'on n’a pas, définition qui colle parfaitement au personnage dont les discours sont en totale contradiction avec ses actes. Alors qu'il prétend s'intéresser le moins du monde à l'argent, il veut s'emparer de la fortune de son bienfaiteur. Bien qu'il

philosophie épicurienne à laquelle s’oppose Sénèque dans ce texte prétend concilier vertu et plaisir, c’est un hédonisme : la générosité doit et peut exister pour le propre plaisir de celui qui la pratique. Or la générosité, par définition, désigne l’attitude de celui qui donne volontiers. Chez Descartes, la générosité correspond même à la conscience du bon usage que l’on peut faire à l’infini de sa volonté. Cette vertu morale serait la clé de toutes les autres, car elle indique que l’on peut toujours

investir à long terme. - la vertu : elle est au cœur de la lettre XII. Le mot revient fréquemment, accompagné. d'un registre moral (pitié, indignes, justice, charité, juste, naïve , pudeur, fidèle, obéissance, innocence...) On notera les connotations antiques de ce vocable, qui signale aussi le courage : si la vertu ne doit pas être "une chose qui coûte", Montesquieu souligne néanmoins ce qu'elle suppose d'énergie morale. Parallèlement, il lie l'exercice de cette vertu à une contention des besoins