Vraisemblance Phèdre Racine

revient au théâtre, à cinquante-trois ans il ne peut que constater, tristement, qu'il est passé dépassé. En effet, l'auteur fêté est désormais Racine. Alors que Corneille présente des héros admirables par leur grandeur d'âme, Racine émeut et accable en soulignant le tragique de la condition humaine héros racinien est prisonnier d'une destinée cf Phèdre, là où le public trouve davantage de vérité dans cette nouvelle image de l'homme. Or dès lorsqu’il termine sa vie dans

lexical du secret : « l’aventure est secrète » vers 5 ; « une sape profonde, obscure et souterraine » vers 29 ; « silence » vers 45 en sont des exemples.Il s’avère que ce procédé de la scène de confidence s’inscrit dans le respect de la règle de vraisemblance, si chère aux classiques. Il faut effectivement rendre l’apport des informations essentielles au spectateur crédible, il faut le légitimer. Ainsi, dans la première tirade, on peut évoquer la double énonciation du texte ; si dans l’extrait, Don

unités, la bienséance, la vraisemblance et la mimesis. Les auteurs classiques s’en inspireront et tiendront ces règles pour dogme, l’Antiquité sera l’idéal que les auteurs classiques tenteront d’atteindre, Boileau dans l’Art Poétique déclame en vers les impératifs auquel le théâtre classique doit se plier, reprenant toutes les règles décrites par Aristote, les auteurs classiques reprendront des mythes antiques en respectant ces règles à l’image de la tragédie de Jean Racine Phèdre, s’appuie sur le mythe

SEQUENCE 4 : LE THEÂTRE Objet d’étude : Le théâtre, texte et représentation Séance 1 : Rappel Tragédie -> 5 actes Comédie -> 3 actes Unité de temps -> 24h Unité de lieu -> plateau unique (autrefois) Unité d’action -> une action principale Vraisemblance -> la pièce doit être crédible, ne pas choquer (nu) Unité de thème -> Comédie : registre comique Tragédie : registre tragique I. Les genres du théâtre p.482 1) Sous genre de la comédie Comédie classique : cf :

Commentaire sur une scène de Bérénice de Jean Racine Acte V, Scène 6 (TITUS ET BÉRÉNICE). TITUS Madame, il faut vous faire un aveu véritable. Lorsque j’envisageai le moment redoutable 1365 Où pressé par les lois d’un austère devoir Il fallait pour jamais renoncer à vous voir ; Quand de ce triste adieu je prévis les approches, Mes craintes, mes combats, vos larmes, vos reproches, Je préparai mon âme à toutes les douleurs 1370 Que peut faire sentir le plus grand des

attaque ses prédécesseurs, les écrivains de la Pléiade ; il leur reproche leurs négligences de style, la liberté anarchique de leur vocabulaire. Il exige l’ordre et la clarté, l'équilibre et la perfection, l'analyse et la vérité, la raison et la vraisemblance. Plus tard, en 1674, dans son «Art poétique» Nicolas Boileau énonce les règles auxquelles la poésie et le théâtre de ce style classique doit être soumis. En réalité la période classique s'étend jusqu'au siècle suivant. Les écrivains de cette époque

 partie : Le théâtre au XVIIe siècle        e​ 4​  partie : Le mécénat royal et la création artistique sous le règne de Louis XIV        e​ 5​  partie : Les influences comiques dans l’œuvre de Molière        e​ 6​  partie : Les influences tragiques dans l’œuvre de Racine        Conclusion                        Rappel de présentation      1. AXE      1.1. sous­partie        1.1.1.  sous sous­partie          INTRODUCTION    Définition des mots THEATRE, TRAGEDIE, COMEDIE    ­>Le mot THEATRE a pour origine le mot théatron en Grec qui signifie “regarder

d'amour presque chaque jour. Il s'attache au beau. DUBÉRON a écrit Le temple de l'inconstance. LE CLASSICISME On désigne deux réalités différentes: dans la langue courante, les écrivains classiques appartiennent à la génération 1660-1680 (MOLIÈRE, RACINE, BOSSUET). On y inclut CORNEILLE (1640). L'Âge classique est une période vaste: elle va du milieu du 16ème jusqu'après le 17ème siècle. Au 16ème siècle apparaissent les premiers écrits, les premiers arts théoriques. Les doctes ont écrit au sujet du

perturbateurs constituent l'intrigue de la pièce, qui trouve sa solution au dénouement. Pour plus de vivacité (et souvent au mépris de la vraisemblance), l'action se conclut par un coup de théâtre (le deus ex machina). Ainsi, dans les Fourberies de Scapin, l'épouse imposée par le père d'Octave se révèle être celle que son cœur avait choisie. • Pour donner plus de vraisemblance à la représentation, le théâtre classique s'imposait la règle de l'unité de lieu (décor unique). De nos jours, même si, au cours

structure fixe (1ère partie = prologue, 2ème parodos = l’entrée du chœur, 3ème =la scène, 4ème exodos= sortie du chœur). 5 actes de la tragédie. Le premier à théoriser le théâtre grec = ARISTOTE. Avec le mimesis = th. Doit mimer la réalité= règle de vraisemblance. Et la catharsis = doit servir pour purger les passions, vider les spectateurs de leur ressenti et frustration. 2ème théorie = personnages dionysiaques VS apolliniens. Dieu Dionysos = dieu du déséquilibre -> méchant. Apollon = de l’équilibre ->