épicure These

n’est-il qu’une illusion ? Première partie : Philosophie du bonheur et hédonisme : Puisque le bonheur et le plaisir sont en relation étroite, commençons par analyser le plaisir. §1) L’hédonisme (Epicure): Que le plaisir soit à la fois le chemin, la voie et le but de la vie heureuse, un philosophe comme Epicure ne le contesterait pas. C’est même le plus souvent à sa pensée que l’on se réfère pour assurer une telle position. Puisque le bonheur et le plaisir sont intimement attachés à la notion de vie

près au point de vue de Calliclès qui contredit celui de Socrate. Il dit que l’homme aux tonneaux pleins n’a plus de plaisir. Autrement dit pour lui le plaisir serait dut au fait de désirer quelque chose que l’on a pas. On peut s’ appuyer sur la thèse de Schopenhauer qui lui annonce qu’un désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir. Et l’homme sujet au désir ne peut pas être heureux. Il assimile cette absence de sentiment à une vie de pierre. Pour lui ne plus être en proie au désir n’est

désire-t-on que ce qui a du prix pour autrui ? Mais la première question serait plutôt de ce demander qu’est-ce qu’on désire ? Désirer quelque chose est le fait de souhaiter avoir quelque chose ou bien de le vouloir. Plusieurs philosophes, tel que Epicure, se sont penchés sur la question du désir. Seulement un désir peut-il être guidé par une jalousie qui nous forcerait à vouloir, secrètement ou non, ce qu’un autre individu aurait ? Le désire d’autrui n’est pas obligatoirement dirigé par la jalousie

frustration et de souffrance. A  cette étape de la réflexion, il conviendrait de rappeler la classification des désirs proposée par Epicure dans la Lettre à Ménécée. Parmi les désirs, écrivait Epicure, on doit distinguer ceux qui sont naturels et nécessaires et qui favorisent la conservation de la vie et du bien-être indispensable, de ceux qui ne sont ni naturels ni nécessaires : Epicure comprenait dans cette dernière catégorie la recherche des mets raffinés, la quête du pouvoir et des honneurs, etc. La caractéristique

leurs redoutables assauts ». Lucrèce, De la nature, V, 1200-1218, traduction H.Clouard, GF p.187. Sujet du texte : il s’agit d’une genèse critique des fausses croyances religieuses et des pratiques absurdes et aliénantes qu’elles impliquent. Thèse de l’auteur : contre la fausse piété, qui repose sur l’ignorance des causes des phénomènes naturels et la crainte des dieux qu’elle engendre, Lucrèce conçoit la piété véritable comme la sérénité de l’âme, rendue possible par l’explication rationnelle

Il y à une par d’invention et d’improvisation, ce n’est pas génétique. Il y à un façonnement de la conscience moral, c’est la thèse d’Emile DURKHEIM. II- Comment et par rapport à quoi la conscience moral se forge t’elle ? La conscience se forge à partir de ce qui est en nous de plus proche : le corps individuel. La première sensation d’un enfant est la douleur. Epicure indique que le plaisir et la douleur physique confère se qui est bien et mal. L’autre source est ce qui éloigner du corps :

sensibilité interne du sujet. Par conséquent, il ne présuppose pas de domination ou de régulation. Ainsi dans une conception hédoniste et matérialiste du plaisir, celui-ci n’est pas contingent à des phénomènes extérieurs mais dépend uniquement de nous. Epicure affirme que le bonheur, qui s’apparente au plaisir, peut aisément être atteint puisqu’il n’y a aucune fatalité, aucun déterminisme dans la nature qui puisse nous empêcher d’être heureux. Le plaisir ne dépend donc que des états d’âme internes du sujet

atteinte à sa propre liberté ? Dans son absolue quête de satisfaction des désirs, l’homme ne serait-il pas en train de passer à côté d’une chose essentielle : autrui ? Calliclès procède en quatre temps pour exposer la justesse de sa thèse. D’abord, il énonce sa thèse selon laquelle l’homme doit satisfaire tous ses désirs sans les refouler (l.1 à 6). Ensuite, il émet une distinction entre ceux qui mettent leur volonté au service de l’accomplissement de leur désir, qu’il considère comme puissants,

pourrait être une part de notre reflet (de "En effet..." jusqu'à "de sa passion."). Dans un troisième temps, Rousseau rend compte de l'envers du monde qui supprime la magie de l'imagination (de "Mais..." jusqu'à "la jouissance."). Enfin, poussant sa thèse, il semble faire preuve de nihilisme, en rejetant le monde réel (de "Le pays..." jusqu'à la fin). L'exclamative "malheur à celui qui n'a rien à désirer !" insiste sur le caractère nécessaire du désir pour l'homme. En effet dans cette première

plaisir n’est pas forcément bon. N’existe t-il pas des plaisirs que l’on pourrait qualifier de bons et d’autres de mauvais ? Epicure, l’un des premiers penseurs du plaisir, fait une distinction entre ceux-ci, car tous ne se valent pas. Abordons alors l’existence de plaisirs plus valorisants. L’éthique d’Epicure est un hédonisme qui se fonde sur la thèse selon laquelle « le plaisir est le principe et la fin de la vie heureuse ». Tout plaisir est naturel pour l’homme car il est lié à ses