Histoire du droit
Préambule :
La plus part des ouvrages de droit positif, en particulier le droit des obligations, font tous référence au droit romain quand ils évoquent un certain nombre de règles. On va voir qu'il existe un certain nombre de définitions qui datent de la période romaine, mais que les définitions les plus abouties sont assez tardives. En effet, la première définition correspond à l'action de payer qui est en fait, l'action de l'exécution du paiement, mais cette définition est assez incomplète, il faut attendre la période de Justinien pour que le jurisconsulte Paul Digeste écrit « la substance des obligations ne consiste pas à nous rendre propriétaire d'une chose ou titulaire d'une servitude mais à astreindre une autre personne envers nous soit à transférer la propriété, soit à faire, soit à fournir quelque chose ». Cette définition nous amène à distinguer trois éléments.
L'obligation créée entre les personnes engagées un lien personnel. Ce lien repose sur la confiance :
Le créancier est celui qui fait confiance à son débiteur et ce dernier est tenu d'accomplir une prestation. Le débiteur est tenu de s'exécuter, il y est contraint juridiquement sinon il s'expose à une sanction. Toute Obligation a un objet ou une prestation qui est de donner faire, ou fournir quelque chose. L’étymologie du terme obligation : obligatio qui vient de ligare qui veut dire lier, attacher. Certain historiens du droit pensent que les premiers contrats seraient des pactes avec cautions destinées à stopper la vengeance privée. Dans le droit primitif, le formalisme domine. Mais selon les périodes, en fonction des influences …, les notions de formalisme puis de consensualisme vont changer. A certaine période, notamment dans le cadre des contrats primitifs, on croit à l'efficacité des rites. Le consensualisme apparaît dans les sociétés plus évoluées, c'est une notion psycho-juridique c'est-à-dire qu'il y a une dimension de la psychologie