Dodécaphonisme

définit l'oeuvre comme une opération de l'esprit. La musique sérielle en est un paroxysme. Elle provient, en réalité, du dodécaphonisme des années vingt attaché à la seconde Ecole de Vienne : à Schönberg, Webern et Berg. On ne s'y appesantit guère car ce n'est pas le sujet, mais il faut la présenter en tant qu'elle est un premier état de la musique sérielle de 1945. Le dodécaphonisme est le nom donné par René Leibowitz à la méthode de composition élaborée par Schoenberg, et fondée sur les douze sons

gifts. Conclusion. Nous pouvons en conclure que beaucoup de compositeurs s’inspirent de la musique traditionnelle américaine très riche. Cependant, au XXe siècle, les nouvelles tendances européennes vont se propager au Etats-Unis, comme le dodécaphonisme. D’autres styles musicaux vont aussi naître au Etats-Unis et seront considérés comme typiquement américain, comme la phonographie avec RUTTMAN, l’art radiophonique, la musique électronique (STOCKHAUSEN), la technologie analogique et numérique

entendre. Contre l’harmonie tonale qui renvoie à l’ensemble des mélodies, des gammes auxquelles nous sommes habitués, Schönberg propose une harmonie atonale qui revendique une nouvelle tonalité fondée sur des combinaisons de séries de notes (dodécaphonisme). La multiplicité de ces thèses — et plus particulièrement la dernière — met en évidence le caractère énigmatique du goût. Y a-t-il véritablement un bon goût comme on l’entend parfois ? Faut-il, au contraire, comme on l’entend d’autres

le jour, souvent en relation avec des courants artistiques regroupant plusieurs formes d’art. On voit alors une avant-garde se développer à travers l’expressionnisme, le dadaïsme ou la Nouvelle Objectivité, on est pour ou contre l’atonalité, le dodécaphonisme, la musique utilitaire, l’intégration du jazz et des musiques populaires, on invente de nouvelles formes musicales pour la radio et le cinéma, mais on peut aussi revendiquer un certain conservatisme. Il est trop tentant mais surtout trop dangereux

de la Culture. En 1954, la CIA finança un festival de musique à Rome au cours duquel l’amour « autoritaire » de Staline pour des compositeurs comme Rimski-Korsakov et Tchaïkovski fut « contré » par de la musique moderne non orthodoxe inspirée du dodécaphonisme de Schoenberg. Pour Nabokov, promouvoir une musique qui abolissait manifestement les hiérarchies naturelles, c’était délivrer un message politique clair. Un autre progressiste, le peintre Jackson Pollock, ancien communiste, fut également soutenu

Schoenberg que se constitue le système sériel. Rappelons que Schoenberg a développé une forme d’écriture appelée Dodécaphonisme, qui consiste à utiliser les 12 sons chromatiques selon des règles précises. L’expression Dodécaphonisme fut utilisée par René Leibowitz pour désigner la méthode de composition organisée sur les douze sons. Elle désigne la première forme de la sérialité. Dodécaphonisme L’écriture Dodécaphonique désigne des éléments de langage d’ordre mélodique et des procédés d’écriture d’ordre

langage. Comme nous l’avons analysé dans les cours précédents, en Europe occidentale 77 Séquence 3 MU02 le langage musical se régénère suivant deux directions : soit par l’édification d’un système ordonnant les douze sons chromatiques [le Dodécaphonisme des musiciens viennois], soit par une actualisation du système des modes anciens [orientation des musiciens français depuis César FRANCK (1822/1890)]. Pour DEBUSSY et ses contemporains, « la multiplicité des modes enrichit le domaine expressif

présuppose bien des valeurs qu’elle entend choisir et promouvoir afin de justifier cet engagement. En 1960, Picon affirmait que la valeur principale était celle de la rupture engendrée par les avant-gardes pour ce qui concerne les arts visuels, le dodécaphonisme en ce qui concerne la musique, la littérature de Joyce ou de Faulkner en ce qui concerne le roman. Aujourd’hui, j’ai le sentiment que la valeur principale que se donne la culture contemporaine est celle de la mutation qui suppose la rupture certes

l’occultisme. La science pure répond au réel dans ses ouvrages et ses compositions. Il s’inspire aussi de la musique puisque il est proche de l’école de Vienne et du groupe des dodécaphonistes d’Arnold Schönberg (1874-1951). Ce dernier théorisa le dodécaphonisme sériel qui prévoit de substituer à la gamme une série de base, composée des douze sons de la gamme chromatique, choisie par le compositeur pour une œuvre, qui peut être renversée selon des procédés de miroir. « Cette série, fondée sur des intervalles

cette question pourra être traitée à partir des entrées suivantes : - l'impressionnisme dans les arts, - le mouvement symboliste et les arts à la fin du XIXème siècle, - le cubisme dans les arts, - dada et ses manifestations dans les arts, - dodécaphonisme et musiques sérielles, - l'architecture et les arts au Bauhaus, - la naissance de l'art abstrait, - expressionnisme et néo-expressionnisme dans les arts du XXème siècle, - formes urbaines du théâtre (Living Theater, Bread and Puppet Theater