Droit commercial
Il fait parti de la branche du droit privé au même titre que le droit civil et le droit du travail.
Il a quasiment les mêmes sources que le droit du travail.
1807 : Code du Commerce.
Il est animé par deux impératifs ; rapidité et sécurité.
Pour y répondre, il existe un certain nombre de règles spécifiques à ce droit : • La preuve est libre • La prescription est décennale • La solidarité se présume. Un créancier peut réclamer à l’un de ses codébiteurs le règlement intégral de la dette, à charge pour celui qui a payé l’intégralité de la dette de se retourner contre ses codébiteurs. • Les litiges qui relèvent du droit commercial sont soumis à des juridictions particulières : les juridictions consulaires.
CHAPITRE I. Le contrat de vente commerciale.
Définition du contrat de vente commercial :
C’est un contrat par lequel un vendeur transfère à une autre personne appelée acheteur d’une chose contre le versement d’un prix.
La vente est dite commerciale quand il s’agit d’un achat pour la revente en vue de réaliser un bénéfice et quand elle est faite par un commerçant dans le cadre de son activité commerciale.
C’est un contrat synallagmatique, commutatif, à titre onéreux, nommé, instantané et on y met fin par la résolution avec effet rétroactif.
C’est un contrat consensuel «solo consensu », c’est à dire qu’il se réalise par le seul échange de consentement (la vente est alors parfaite).
Les conditions de validité du contrat de vente commerciale.
• Les parties doivent être titulaires de leurs capacités juridiques. La capacité commerciale s’acquière à 18 ans révolus, le mineur émancipé n’a pas la capacité commerciale. • Le consentement doit être exempte de vice. • L’objet doit être licite (autorisé par la loi et l’objet doit être cessible dans le commerce). Par contre, l’objet peut être déterminable (non encore identifié de façon précise) au moment de l’échange de transaction. Par exemple, quand on ne connaît