Marie
Le second quintil est empreint de douceur harmonieuse qui exprime le rêve, la promesse d'un bonheur facile. Les " masques " et la musique évoquent la fête galante chère à Verlaine où l'excès de plaisir se dissout dans la légèreté. Le seul alexandrin du poème contient une déclaration d'amour dans son premier hémistiche et l'affirmation de sa souffrance à la manière des romantiques. " Et mon mal est délicieux " renvoie à " vous aimer à peine " (cf vix -> à peine / -> avec peine). Le diérèse dans" délicieux " insiste sur le plaisir trouvé dans la douleur. Apollinaire vit dans l'incertitude donc dans l'inquiétude.
D'ailleurs le quintil suivant justifie cette inquiétude déjà évoquée au début du poème :