L'illusion comique

par

La superposition des plans

Corneille est encore de plain-pied dans l’esthétique baroque, qui aime à créer des labyrinthes, des faux-semblants et des artifices. La magie – qui disparaîtra du théâtre classique – peut ici encore s’épanouir et Alcandre, personnage pivot, est celui qui va créer deux plans différents sur la même scène de théâtre. Ces deux plans sont d’ailleurs présents simultanément sur scène, Pridamant ayant un rôle de spectateur tout au long de la seconde représentation.

         L’espace théâtral est donc creusé en profondeur : il s’étend loin du spectateur, ouvre sur d’autres espaces, d’autres personnages, et semble n’avoir aucune fin. Les cachettes se multiplient dans l’intrigue, dans un parc où les buissons offrent de multiples lieux pour se dissimuler. 

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