La gloire de mon père

par

Augustine

Elle est la mère de Marcel. Elle est timide et toujours inquiète du mal qui pourrait arriver à ses enfants. À l’inverse de son époux qui est rêveur et instruit, la modeste couturière est pragmatique et très superstitieuse. Son instinct maternel avec ses croyances superstitieuses la poussent à craindre l’attirance du jeune Marcel pour les études. Elle craint qu’une instruction trop précoce ou trop intense lui fasse un quelconque mal.

Aux yeux de Marcel, elle est une partie intégrante de son identité. Il admet ne pas avoir dissocié dans sa jeunesse la personne de sa mère de sa propre personne. Il existe entre eux une relation de confiance et d’amour absolu qui ne cesse jamais de grandir. Ainsi, aux yeux de l’enfant, sa mère est restée éternellement jeune.

« L’âge d’Augustine, c’était le mien, parce que ma mère, c’était moi, et je pensais, dans mon enfance, que nous étions nés le même jour […] Dans les mois qui précédèrent ma naissance, comme elle n’avait que dix-neuf ans — et elle les eut toute sa vie — elle conçut de graves inquiétudes, et déclara en sanglotant que son bébé ne naîtrai

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