Le bal

par

Une adolescente seule

Bien qu’entourée de deux parents et d’une nourrice, la solitude d’Antoinette est très apparente : « Je voudrais mourir, mon Dieu faites que je meure… mon Dieu, ma bonne Sainte Vierge, pourquoi m’avez-vous fait naître parmi eux ? Punissez-les, je vous en supplie… Punissez-les une fois, et puis, je veux bien mourir… ». Elle n’a que quatorze ans mais semble déjà vivre dans un monde ligué contre elle. Le lecteur est confronté à la réelle souffrance d’Antoinette qui ne peut révéler le fond de ses sentiments. La plume de l’auteure nous montre l’engrenage subtil qui achemine tout doucement la jeune fille vers le point culminant de sa rancœur : l’espoir, l’effondrement des rêves, l’injustice, l’incompréhension, la haine, le désir de vengeance. Cette haine, qui bouillonne en elle tout au long de l’œuvre sous différentes formes, s’apaise une fois le bal échoué, lors de l’effondrement de sa mère face à elle.

La solitude d’Antoinette est aisément palpable, car tout s’effondre autour d’elle au fur et à mesure, rêves et personnes sur qui compter, sa gouvernante Betty par exemple. 

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